Re: Mariage Gil et Azzera [Terminé]

par Margaut de Roanne Mar 18 Mai 2010 - 20:05

C'était long la route mais maman lui racontait plein d'histoires, et puis sitôt arrivés elle a du prendre un bain et mettre une jolie robe... C'est pas pratique les robes pour jouer mais maman elle a dit il faut, pis nounou a brossé ses cheveux pis voilà, ils sont dans une grande maison ou il y a plein de gens, ça sent bon.

Blottie dans les les bras de papa, elle regarde autour d'elle intimidée, ouvre grand les noeils en voyant un beau m'sieur accompagné d'un petit garçon qui vient leur parler.

Grand sourire innocent à maman qui lui parle à voix basse, elle se tortille et se retrouve debout, salue poliment le m'sieur comme on lui a appris... enfin, presque.

Bouzour m'sieur, moi c'est Mago, pis eux c'est popa et moman pis ya nounou mais elle est pas là, elle garde Dudule.

Regard qui se fixe sur le garçonnet qui s'est fièrement redréssé

Toi aussi tu vas faire bobo aux méssants? Ooooooooh! Ze pourrai aussi?
T'as une lit corne, c'est quoi?

Moi j'ai un nécureuil, mais il est pas là, pis Dudule, c'est ma poupée, elle est pas là non plus...

Elle fouille dans sa poche, en sort une praline un peu collante qu'elle lui tend avec un grand sourire. Se demande si ça vaut la peine de continuer à chercher un crapaud alors que juste là...

par shuya Mar 18 Mai 2010 - 20:42

Shuya se baladait dans la ville , lorsqu'il entendit les cloche , il pensa a vivi qu'il lui avait parler d'un mariage , il pensa instinctivement au sien qui allait avoir lieu au mois de juillet .

il s'avanca timidement sur le parvis , et , curieux comme il est , passa la tete pour voir se qui se deroulait .

par vivilolo Mar 18 Mai 2010 - 20:51

Vivi eu un frisson............on aurait dit un ptit courant d'air.
Se retourne et regarde vers la porte.
Sourit à la vue de Shuya ...........que la tête passée par la porte à regarder ce qui se passe.
Se lève...............
Chuchotte à son amour et à sa chère cousine Irella......... je reviens de suite....je vais inviter notre ptit Shuya à s'assoir avec nous si ça vous dérange pas trop.

Vivi, en souriant arrive auprès de Shuya...
Bonjour toi, hé comme je suis contente de te voir.......tu viens t'assoir avec Zigom et sa cousine.........naaaaaaa pas question, allez tu viens...

Vivi prend Shuya par le bras et retourne s'assoir ............

par Gil_de_Treviere Mar 18 Mai 2010 - 21:02

Aie!!! la question posée par messire Pierre, allait déclencher un conflit,si Gil n'intervenait pas.... Trop tard Eamon piqué au vif se rebella. Une chance et un soulagement pour le diacre, l'absence d'Azzera en cet instant. L'incident n'aurait pu être évité...

Gil sourit...

Pierre de Roanne, Pierre de ... Mais vi, voila... Je sais maintenant qui vous êtes... Euh nan, remarquez, je sais vous avoir déjà vu à Mimizan, seulement. Enchanté Pierre.

Il salua l'épouse et la jeune Margaut.

Dame damisella, heureux de faire votre connaissance, ainsi que vous damoiselle Margot. J'espère que votre séjour parmi nos, sera des plus agréable.

Gil se tourna vers Pierre. Et lui dit plus bas.

Le sujet que vous venez d'évoquer est sensible chez nous. Nous aurions bien voulu qu' Imon suive la voie d'aristote. Enfin sa maman, plus que moi je dois dire. Mais à en juger par ses réactions... Je doute.

Gil regarda son fils... L'important c'est qu'il soit heureux et fier de sa vie.

N'est ce pas Imon? Dis mon garçon, en tant qu'honorable chevalier, tu pourrais peut être saluer la jeune damoiselle qui t'as été présenté...

Gil lui sourit. Hm !!! Messire Imon ???

Bon ce n'était pas tout, mais il fallait continuer à recevoir les nouveaux venus...

Messire, dame, damoiselle, veuillez m'excuser de vous abandonner. Installez vous du mieux possible...

Azz??? Que pouvait elle bien faire... Il allait finir par avoir quelques inquiétudes.

Gil Salua Myza, d'un sourire et d'un signe de la main... Évita de regarder Zebulon, il allait manifester sa joie d'un façon peu discrète. Le même traitement pour Caramel. Sait on jamais.

Le diacre lançait des sourires à la ronde. Un bisou par si, une poignée de main par là...

Il finit par sortir sur le parvis.... La belle ne devrait pas tarder.

par pigeon v Mar 18 Mai 2010 - 21:08

DIE A MIMIZAN

Le vol fut long mais bon.
oui à tire-d'aile, allait le pigeon
voyageur mais à l'heure
ou presque .

Entrer dans un église
y faire une descente
à faire palir l'enfer
délivrer un message

ça il savait faire
il fendit l'air
et déposa au pieds du filleul
le velin de la marraine.

par Eamon Mar 18 Mai 2010 - 21:24

- N'est ce pas Imon? Dis mon garçon, en tant qu'honorable chevalier, tu pourrais peut être saluer la jeune damoiselle qui t'a été présenté...

- Hm !!! Messire Imon ???

Brusque rappel à l'ordre de Papounet... brusque mais bon enfant à en juger par le ton utilisé. Je n'avais pas entedu son chuchotement et j'avoue que dans la présente situation, je n'en avais cure... Tssss... les Grands !

Retour à une cruelle réalité.

Mais pourquoi ?... Pourquoi le destin prend-il un malin plaisir à s'acharner sur les êtres faibles et délicats ?...

La brunette, se tortillant comme moi peu de temps auparavant se retrouve face à moi.

Situation inusitée et embarrassante s'il en est. Jamais encore je ne m'étais vu confronté à tel événement. Coup d'oeil désespéré à Papounet... furtif... (s'agit pas de perdre la face)...Las, trop absorbé par les mondanités, c'est à peine s'il me voit.

Bon...Eamon... du courage : Un futur "Chevalier pourfendeur de Méchants" ne va pas se laisser intimider par une brunette, aussi mignonne soit-elle.

Regard vers elle lorsque, d'une voix assez ferme, elle se présente :

- Bouzour m'sieur, moi c'est Mago, pis eux c'est popa et moman pis ya nounou mais elle est pas là, elle garde Dudule.

Bon, finalement, l'a pas l'air si godiche que ça. Mais au moment où, candidement, je pensais m'en tirer, voilà que Margaut, puisque c'est son nom, se tourne vers moi :

- Toi aussi tu vas faire bobo aux méssants? Ooooooooh! Ze pourrai aussi?
T'as une lit corne, c'est quoi?
Moi j'ai un nécureuil, mais il est pas là, pis Dudule, c'est ma poupée, elle est pas là non plus...

Au secours !...

Bon, Eamon... trop tard pour battre en retraite - d'ailleurs, un Chevalier, ça ne bat pas en retraite - faut assurer maintenant...

Plein de paradoxes et de contradictions dans les phrases et les gestes que je perçois en provenance de la gracieuse, mais trop perverse à mon goût, brunette.

Paradoxes parce que, selon moi, vouloir taper sur les vilains sans savoir ce qu'est une Licorne relève de l'antinomie. Voire du surréalisme !
Paradoxe encore, parce que, à part ma Mère et ses Soeurs, je ne vois pas comment une damoiselle en jupon pourrait aller se mesurer à des méchants... avec pour toute arme une poupée.
Paradoxe toujours parce que à peine présentés, la Damoiselle souhaite m'accompagner dans cette entreprise de pourfendeurs de crapules.
Paradoxe enfin, parce que, je ne vois pas dutoutdutoutdutout l'utilité d'un écureuil dans le métier de Redresseur de torts.

Au chapitre des contradictions je ne mentionnerai que celle qui consiste à m'offrir une friandise alors que la mine que j'arbore , fière et rébarbative, entre en complète contradiction avec une attirance, fut-elle alimentaire... avec quelques années de plus et un vocabulaire idoine, j'eus qualifié cette démarche de "corruptrice".

Néanmoins, le geste me touche et je m'adoucis quelque peu... grand seigneur, je lui adresse un sourire plus détendu.
Puis tendant la main, j'accepte son présent en la gratifiant d'un :

- Mici, 'Mouazell Mago... manquant nettement d'assurance à mon goût.

Mais bien décidé à sauver la face malgré tout, j'ingurgite la praline non sans une moue gourmande et, décidé à mettre les choses au point, j'entame une tirade destinée à asseoir ma réputation, une fois pour toute :

- Moman, elle veu ke ze sera Fiacre komm Papounet, mais mwa... ze veu po ! Pidabor... elle... elle a une népé et elle tape aussi sur lé vilin. Alor... ze feré komm elle !
Pis, une Licorne, cé un nanimal ki existe ke dan ma tête, k'elle di Moman, mais moi, ze sé ke y en a...maime ke cé dé chwal avec une corne sur la tête... maime ke z'en né vu sur la cape de Damalice ! Et Damalice, elle a une népé ossi... komm marène Baile et les zaut'... et maime ke marène Baile elle va me montré komman kon tape sur les méssant !
Pis mwa... zé un nane ... cé Zébulon... mais ze veu pas monté dessu, passke mwa, ze veu un chwal... Pis Zeb, ilé devant léglise avec Marène Myza... passke lé zane ça entre pa dan lé zéglise.

- étwa ?... ta un chwal ?... et une népé ?...

J'étais alors certain d'avoir fait une impression ... époustouflante, face à cette Damoiselle aux allures candides, mais franches.
J'attendais poliment une réponse dont j'étais à peu près certain qu'elle serait teintée d'une admiration sans bornes lorsque mon regard fut attiré par le mouvement furtif du chat de Zigom : Caramel ! Salutaire diversion s'il en fut !

- Mago... 'garde, là... Caramel... viens !...

Et sans plus réfléchir aux conséquences de ce geste, je lui pris la main d'un air complice et conspirateur et l'entraînai à la poursuite du Chat Caramel !..

par kalimalice Mar 18 Mai 2010 - 21:39

[A Orleans ]

la guerre provençale finie ,de retour en Orléans même pas le temps de poser sa besace ,qu'un messager frappe en sa demeure .Demeure au bien triste et froide le château de St Firmin des bois était resté bien seule en son absence .Seule la vielle servante Justine et son mari Irvan avait tenu l'endroit propre .
Bref la n'est pas la question mais plutôt de savoir qui lui envoie un message .
Les premières lignes la firent sourire et encore une cérémonie .Il faut dire que Kali n'était pas friande de ses mondanités.Mais lorsqu'elle vit le nom .
Azzera ,la elle ne pouvait faire autrement .
Elle refit un paquetage avec pour une fois une robe pour faire honneur à son ami .Mais pour le voyage rien ne valait mieux que sa tenue de guerrière .
Elle fit scellé son frison et pris sans tarder la direction du sud .
Elle n'avait plus qu'une chose revoir sa fidèle amie ,celle qu'elle considérait comme une sœur .Elle fit la route sans encombre tout à la joie de la revoir .Sa monture galopait à vive allure et déjà devant elle se dessiner l'enceinte de la ville .
il ne lui restait plus qu'a trouver un endroit pour enfiler sa robe et faire un brin de toilette .une petite auberge ferait l'affaire .

[sur les marches de l'église]

Les idées rafraichies ,la poussière partie .Elle défit sa besace et en sortie la seule robe qu'elle possédait .Ses cheveux brossaient pas question de les attacher ,elle les aimait libre ,libre comme elle

ROBE

Elle monta les marches et pénétra dans la demeure d'Aristote .
Déjà du monde ,la pénombre l'empêchait de reconnaitre ,les personnes .Elle s'avança au plus près de l'autel comme cela quand elle rentrerai la marié .Elle manquerait pas de la voir

par shuya Mar 18 Mai 2010 - 21:47

Vivi etait allez chercher shuya a la porte ..

bonjour Vivi .... je ne veut pas deranger je jetai juste un oeil

a peine avait il eu le temps de dire que vivi le prit par le bras , il suivi donc vivi , timidement et alla se mettre ou vivi lui avait proposer et se fit tout petit .. pour pas deranger .

par Finute Mar 18 Mai 2010 - 21:54

Et comme quoi... Elle n'avait pas tellement changé en un an. Ou pas trop.
C'est vrai, on peut penser que l'on va prendre des rides, ou plutôt que notre visage va changer, notre corps aussi... Enfin bref, on ne va pas faire l'anatomie du corps humains non plus... ses changement et tout ça hein...

Sourire aux lèvres, la Brune fût accueilli par Gil en lui-même.

Bonjour Gil. Je vais bien merci.

Sa sœur ? Ah ! Sa sœur de cœur, sa belle Darky surement... Tant de choses se sont passées que tout n'était pas à jour.
Dans tout les cas, elle suivit le marié jusqu'à l'intérieur de l'église en réalisant au passage un sourire et une inclinaison de la tête au noble de Lasteyrie.
Deuxième personne qu'elle reconnait !

Bref... la Brune alla s'installer vers le début, 3-4 rangs en partant du début.
Un froncement de sourcil en entendant le nom de Damisella... Comment ne pas oublier... Le Bourbonnais-Auvergnat... Ses amis... De bonnes années passées.
La Brune tourna ses yeux en direction de là où il lui semblait avoir entendu le nom... mais ne reconnu personne... les têtes avaient tellement changées...

par Colibri* Mar 18 Mai 2010 - 21:55

Coli avait entendu son frere Schrek parmi la foule, le chercha des yeux, aperçu sa belle amie parée d'une belle houppelande. Il ne devait pas etre loin...entra dans l'église, frola Zig et Vivi, s'excusa discretement, regard et petit geste vers son amie Myza, un peu trop loin à son gout pour s'asseoir à coté d'elle sans trébucher. Tention pas faire de bétises aujourd'hui.

Enfin, elle vit Schrek...
"Psssssssst, Pssssssssssst, Ssssssssssssschreeeeeeeeeeek..." appela t'elle

par Chat_Caramel Mar 18 Mai 2010 - 21:57

Caramel était resté méfiant...

Il vit s'approcher les deux petits d'hommes et, franchement, ça ne lui disait rien qui vaille...

Il recula en les voyant arriver et commença à chercher une issue... Pas question de se laisser attraper...
Alors vite, il sortit de dessous son copain et longea le mur de l'église discrètement...

par khaliama Mar 18 Mai 2010 - 22:22

[A la recherche de sa cousine...]

En montant dans sa chambre pour le repos, une voix se fit entendre en contrebas de la rampe. Elle se retourna pour y aperçevoir sa cousine qui prenait hostellerie aussi ici. La route les avaient épuisé elle et son fils. De plus il commençait à lui tirailler la camise. A regret elle se dit qu'elle retrouverait Azz le lendemain.

Très bien, très bien, on y va murmura t elle à pt'ti sam. Demain nous lui ferons la surprise de la trouvée en plein préparatif.

Un sourire et baiser dans le cou potelée de son enfant, elle entra dans la chambrée pour se reposer.

[Un grand jour annoncé...]

Le soleil vint lui chatouiller les yeux... et une petite main s'amusait avec son nez... c'est ainsi son enfant lové contre elle, que la jeune mère trouva son réveil. Elle prit doucement la main de son petit pour lui couvrir de baiser, un sourire venant l'accueillir.

Bonjour mon petit soleil. Aujourd'hui, est un grand jour pour toi. Tu vas voir plein de tête inconnu. Et surtout rencontré ton père. Je suis sûre qu'il ne pourra que t'admirer. Cela dit nous allons aider à te faire encore plus beau pour toutes ces personnes. Grand jour de conquête pour toi mon petit soleil. Surtout si tu tiens de ton père rit elle en même temps. Mais d'abord nous allons nous occuper de la femme du jour. Enfin, une fois que nous serons présentable pour la circonstance.

Elle s'affaira ensuite rapidement. Une toilette et de beaux atours appropriés pour tous les deux, un petit déjeuner solide pour tenir jusqu'au repas de noce. Et en moins de temps qu'il n'en faut, elle redescendit vers l'aubergiste pour connaître la chambre de sa cousine. Elle remonte tenant toujours son fils contre elle. Et toque à la porte. Une cousine échevelée tentant de passer ses vêtements vint lui ouvrir.
Un grand sourire accompagnant son bonjour. Accolades et embrassades délivrés avec émotion et une pointe de tension de l'instant approchant pour la futur épouse.

Allez hop ! je vais t'aider.

Elle câla son fils dans le couchage, pour éviter qu'il ne se blesse. Et voilà la brune aux yeux gris-bleux qui commence par aider l'Azzera attendue à mettre sa robe correctement. Des jupons rouges, tout d'abord sont enfilés. Puis une jupe rouge foncée vint recouvrir le dessus. Elle lisse le tissu soyeux de la main.

Très jolie teinte, tu sais. Elle a des effets moirées. Je trouve que c'est ravissant.

Puis vint le tour du corset...

Attention, il va falloir que tu retiennes ta respiration.

Elle l'invite à se tenir au pilier du lit tandis qu'elle resserre les lacets petit à petit. Puis dans un dernier effort prenant d'un pied appui sur le bord du lit, elle sauçissonne sa cousine.

Pfiouff ! celui là est mis aussi ! tourne toi un peu que je t'admire !

Elle contemple d'un oeil appréciateur. Un sourire à son fils qui les regarde s'activer un doigt dans la bouche.... il a l'air surpris de tous ces gestes...

Heu t'es sûre que c'est Gil qui t'attend ? parce que si lui veut pas avec une telle robe ! ben moi je mets mon époux dans un placard et je te saute dessus... heu enfin façon de parler hein ... et je suis sûre que mon fils en pense autant en te voyant ainsi !

Un sourire taquin pour la détendre.

Bon c'est pas le tout mais il nous reste ta chevelure à finir de dompter.

Elle finit de démêler les cheveux doucement, puis prend de la main d'Azzera qui se laisse faire sans broncher, un bijou d'argent massif et léger. Elle enroule doucement les cheveux avec la spirale de métal précieux jusqu'à constituer un chignon sur lequel l'embout en forme de croix celtique vint se poser dessus. Une fois fini, elle lui tourne le visage, pour regarder qu'il soit bien devant comme derrière et constate qu'une petite mèche rebelle pointe son nez.

Attend encore une petite seconde, st'e plaît.

Elle sort alors à l'aide du peigne la fine mèche rebelle et la dégage en l'enroulant sur son index.

Là voilà, cela te ressemble tout à fait ainsi. La petite touche rebelle de ma cousine ... et maintenant le dernier élément....

Elle lui sourit et prend le pendentif qui attend de rejoindre l'escarcelle du buste. Et lui ajuste son triskell autour du cou.

Voilà ! tu es prête ! nous pouvons y aller.

Elle n'osait dire plus de mot. Les choses avaient été vites et rondement menées et il était temps de rejoindre le parvis maintenant. Elle pris son fils dans les bras et l'appuya sur sa hanche. Puis offrit l'autre à sa cousine, un air entendu, un sourire bienveillant et direction l'église. Du monde les attendaient, et au loin elle reconnut l'homme qui devait conduire Azzera devant son futur époux.

par azzera Mar 18 Mai 2010 - 22:41

[Toujours dans la chambre de la taverne, stressée comme jamais]

Allez hop ! je vais t'aider.

Khaliama savait prendre les choses en mains, au propre comme au figuré.
Elle déposa Sam sur le lit, en sécurité, histoire d’avoir les mains libres d’exécuter les « pires » choses.

Attention, il va falloir que tu retiennes ta respiration.
Avez-vous déjà resserré votre corset jusqu’à en perdre la respiration ?
Azzera, oui ! Enfin, pour être précise, c’est sa sœur qui tira sur les lacets jusqu’à ce qu’elle n’en puisse plus. Il lui faudrait sans doute rester en apnée le temps de la cérémonie… heu… oui, mais non !

Khaliama l’avait bien compris, elle desserra un peu les liens ce qui eut pour effet salvateur de laisser respirer la futur épouse.

Opération corsage : OK

Enfiler le reste, histoire de ne pas se promener le séant à l’air… là aussi, c’est presque mission impossible, non pas de se promener dévêtue, mais de passer les tissus.
La jupe évasée rouge est pleine de jupons… normal me direz-vous, oui, mais il faut, savamment, placer chaque crinolines au bon endroit au risque de le porter à l’envers, avouez que ce serait ballot ! Taille joliment soulignée par le corset ajusté. Personne ne pouvait se douter qu’elle portait un enfant. Du reste, personne ne le savait, même pas le papa.
La promise affichait même une silhouette d’adolescente.

Opération jupons : OK

Pfiouff ! Celui là est mis aussi ! Tourne-toi un peu que je t'admire !

La blanche obtempéra docilement, tournoyant sur elle-même en souriant.

Khaliama maitrisait l’art de la coiffure, Azz ne se doutait guerre de cette capacité là chez sa sœur.

Ne pas avoir peur de perdre du temps… Après tout on ne se marie qu’une fois… oui, ‘fin, pas dans le cas de l’écuyère, mais c’est une autre histoire, ne surtout pas penser à la Bourgogne et ses noces secrètes avec un Irlandais, mort dans d’atroces souffrances, à cause d’elle…
Visage qui se ferme instantanément à cette seule pensée, vite, se reprendre, il ne fallait pas que l’on aperçoive son trouble, pas aujourd’hui… Elle Lui devait cela. Lui qui avait toujours été là pour elle.

Tu as réalisé des merveilles cousine !
Si j’oublie de te le dire après la cérémonie : merci

Éclater de rire à la boutade de la normande.

Le reflet qu’elle vit dans le miroir la fit fondre de bonheur. Lentement, elle posa la main sur le triskell et ferma les yeux… un instant plus tard, elle se retrouva sur le parvis de l’église… Allez savoir pourquoi, parfois, le temps vous passe inaperçu !

[ Devant l'église, un peu en retrait]

Ne pas vraiment faire attention aux personnes qui sont encore dehors, pas plus d’ailleurs qu’à Zebulon et Myza.
Le stress ? On va dire cela, oui, elle n’arrivait pas à maitriser les battements de son cœur qu’elle imaginait audibles jusque dans l’église.

Une seule obsession, trouver celui qui la mènerait jusque Gil.
Gil… Il devait déjà être là… oui, mais dans quel état ? Rendez-vous compte ! Des noces et une réunion familiale dans la foulée.
Sourire à cette pensée, les traits se dérident un peu.
Prendre la main de Khaliama dans la sienne, se pencher vers elle et murmurer :
Merci… j’y arriverai jamais, mais merci d’avoir fait de moi une jolie future épouse.

Marcher lentement vers le Comte Ursin qu’elle aperçu un peu à l’écart.

Khaliama, toujours à ses cotés, pour un peu, l’écuyère en aurait oublié son époux et son fils…
La regarder fixement en souriant de façon un peu crispée

Tu peux aller rejoindre ton époux si tu veux... je vais y arriver... je... hésitations! je crois!

Edit pour ajout

par Gil_de_Treviere Mar 18 Mai 2010 - 23:09

Il ne tenait pas en place... Il faisait l'aller retour entre l'autel et le parvis. Plus le temps passait, plus la tension montait. Il la savait là, pas loin. Il lui semblait qu'il allait la voir pour la première fois. Avec un avantage quand même... Il savait qu'elle était belle, rayonnante.

L'impression qu'il allait la découvrir à nouveau... Ce qui lui fit penser qu'il n'était pas à sa place sur le parvis. Un petit dernier regard ... Il pénétra dans le lieu saint.

par Margaut de Roanne Mar 18 Mai 2010 - 23:28

*Oups!*

Méeuuuuuuuuuuh!

Réplique qui manque totalement de distinction, de quoi faire hurler nounou, mais le garçon l'entraine tellement vite qu'elle n'a pas le temps de voir la main tendue de maman qui doit rougnasser en les voyant filer à travers les travées.

Les petits jupons qui entravent sa marche sont vite relevés d'une main lui permettant enfin de trottiner à son aise, les noeils fureteurs à la recherche du rominou.
Ce qui ne l'empêche nullement de babiller à son aise, ravie d'avoir un compagnon de jeu, quelqu'un qu'elle peut regarder dans les noeils sans se tordre le cou.

Nan z'ai pas d'népée, mais z'ai jeté des cailloux aux meuchants du haut des murs moi, na!

Certes c'étaient de petites pierres, et elle n'a touché aucun des vilains, mais après tout c'est l'intention qui compte, pis elle dira pas qu'elle a eu peur, nannan, ça elle le garde dans son petit coeur. Popa il dit qu'on a le droit d'avoir peur, mais qu'y faut faire comme si on ne craignait rien.

Pis j'ai un poney mais il est à la maison à nous, mais z'ai zamais vu d'licorne, tu me montrera dis?

C'est quoi un fiacre?

Elle ralentit et le regarde, question qui trotte dans sa tête, ça il faut qu'elle sache

Dis t'étais crapo avant? Qui c'est qui t'a fait un bisou?

Devant son regard ébahi, elle rosit, se tortille menu, vaut mieux passer à autre chose

Où il est le minou?

par aurelien87 Mar 18 Mai 2010 - 23:32

Aurélien observait le monde qui arrivait. Il appela Gil avant qu'il ne disparaisse dans l'église.

Giiiillllllllllllllllll par ici, mon ami. Bien, tout le monde semble arrivé, vous allez donc former le cortege pour que nous puissions entrer.

par ursin Mar 18 Mai 2010 - 23:34

Le vieux comte avait entendu le page,
Il confia à l'un de ses valets d'arme proche de lui son grand manteau noire frappé des armoiries de l'ordre Hospitalier.
Il était vêtu de son tabard de soie rouge frappé de ses armoiries.
personnelles.
Il portait pour cette occasion son grand collier de chevalier Hospitalier
L'un de ses écuyers tenait non loin de lui les caducées de son office, a un autre il avait confié son épée d'argent qui lui était de peu d'utilité en cet instant.
Il attendait ainsi l'arrivée de la future mariée.
Lorsque celle ci fit son apparition a la fois simple et resplendissante dans son habit de noce.
Ursin l'attendit.
Arrivée devant lui il lui pris le bras.

Mon enfant le mariage vous va à ravir.
Je crois qu'il ne faut point faire attendre ni le célébrant ni votre promis.
Hâtons nous de progresser dans la nef qui va vous mener vers votre destin.

Deux enfant marchaient devant eux tandis que le balancement des cloches dans le clocher de l'église annonçait un proche concert de bronze

tout bas à l'oreille
.

Allons ne soyez pas si angoissée vous verrez que le moment sera beau, que la cérémonie vous semblera courte, que cette journée sera gravée à jamais dans votre cœur et dans votre esprit.

Puis arrivant devant l'autel, alors que le marié commençait de montrer de visibles signes de tension

Messire, je vous confie votre promise, et vous laisse en ce temps présent l'accueillir à vos cotés .

par Frog Mer 19 Mai 2010 - 0:08

Hé bé ouais, même pourchassée, même surveillée, la grenouille allait pas rater le mariage de son vieux curé fou...

Il attendit que tout le beau monde rentra dans l'église, regarda les alentours, pas d'uniforme à l'horizon. C'est un frogard toussant et crachotant sous une épaisse capuche lui dissimulant pratiquement le visage qui pénétra dans le lieu saint.

Discrètement pour une fois, il alla prendre place au dernier rang, prêt de la sortie. Il ne put réprimé une quinte de toux. Hum, a force de fréquenter ces églises aussi... Quelle idée prenait il a tout le monde de se marier en ce moment?

Enfin bref... Il regarda le couple et ne put s'empêcher de sourire sous sa capuche. Le curé fou... Pour une foi il avait, semble t'il, trouvé le bonheur, du moins ca s'en approchant sacrément.

par khaliama Mer 19 Mai 2010 - 0:14

[d'un pas vers un choix...]

La normande, son fils s'accrochant à son cou et assis sur sa hanche, son autre main dans celle de sa cousine. Elle observait d'un oeil sa cousine et de l'autre tentait de fouiller l'assemblée encore présente.
Merci… j’y arriverai jamais, mais merci d’avoir fait de moi une jolie future épouse.

Un petit rire étouffée et une épaule venant contre elle la rassuré...

Tu es magnifique sois sans crainte.

Elle n'osa avouer que son appréhension serait de râter son époux et la famille présente. Cela faisait tant de temps qu'elle ne les avait vu ... elle en avait mal au ventre. Elles arrivèrent enfin à côté de l'homme que recherchait Azz. Une présentation succinte à sa Grasce car le temps avait avancé grandement. La normande se tint en retrait et les laissa pour tenter de retrouver sa famille.

Mon bébé soleil... bientôt ... plus qu'un instant...

Ses yeux gris bleux sondant la foule qui ayant aperçut la mariée entrait en nef... elle planté au milieu... dévisageait chacun... un sourire timide et une rougeur aux joues... elle resserait les bras autour de son fils espérant les voir bientôt...

par Gil_de_Treviere Mer 19 Mai 2010 - 0:15

Giiiillllllllllllllllll !!!

Un instant de stupeur...

Qu' ais je fait??? Rien, je suis là à attendre plus ou moins patiemment.

Un demi tour impeccable...

Oh!!! Monseigneur. lui sourit. Quel bon vent vous amène ??

Euh ... Nan, content de vous voir... Vi, je suis un peu paniqué. Je vais où ? La bas? Vi...

Le diacre s'installa à l'endroit indiqué ... Ca va là monseigneur ???
Oh!!! Aurelien ... Tu m'écoutes ???

A cet instant le temps s'arrêta... Au bras d'un sieur, Azzera venait de faire son entrée. Elle était divine. Gil en restait sans voix. Plutôt bien ça, sinon il allait bafouiller.

Il n'entendait plus un bruit, si ce n'était le frôlement de sa robe. Ne voyait plus personne, même le sir à son bras lui était invisible. Seule Azz, son ange lui apparaissait.

Il fut rappelé sur terre quelques secondes plus tard.

Messire, je vous confie votre promise, et vous laisse en ce temps présent l'accueillir à vos cotés .

Hm ??? Ah oui... Gil s'inclina... Merci messire. C'est avec un bonheur non dissimulé que je l'accueille à mes cotés et dans ma vie.

Gil tendit son bras à Azz, lui sourit ... Ma reine ... Voulez vous?

par Enored O'Caellaigh Mer 19 Mai 2010 - 0:24

Toujours attentive à tout ce qui se passait autour, toujours en retrait par rapport à Samuel et sa cousine, toujours à tout observer, simple réflexe sans aucun doute, mais la méfiance l'avaient maintenue en vie jusque là... L'Irlandaise fouillait donc l'assemblée du regard.

Pas forcément inquiète, pas vraiment rassurée non plus, la foule, le monde ... elle y était mal à l'aise ... autant s'occuper l'esprit. Deux femmes attirèrent son intention. L'une semblait nerveuse, l'autre portait un enfant sur sa hanche et si ...

Et oui, c'était bien elle. Un léger sourire sur les lèvres, es émeraudes cherchèrent à accrocher les azurs, l'observant avec insistance. Les effusions n'étaient pas dans ses habitudes. Quelques pas en retrait ... elle ne pouvait prévenir le seigneur de Vitrolles ... autant chercher à attirer l'œil de son épouse.

La foule commençait à entrer dans l'église. Léger malaise, ces lieux saints ... elle avait du mal à y entrer ... mais une promesse était une promesse. Regard toujours fixé sur Khaliama ... peut être qu'elle verrait peut être pas ...

Puis les émeraudes se posèrent sur l'enfant qu'elle portait dans ses bras, un sourire un peu plus doux s'afficha sur son visage, le temps d'une fraction de seconde ... elle chercha à nouveau le regard de la dame de Vitrolles.

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