Re: Mariage Gil et Azzera [Terminé]

par azzera Jeu 10 Juin 2010 - 9:07

Maudite vie!
Elle qui, il y a encore quelques années, ne désirait pas enfanter, la voila ici, prête à prendre Gil pour époux, à fonder une famille et à vivre tout cela comme si c'était écrit.

On est pas maitre de son destin!

Et les mots qu'son fils lui lance, elle les reçoit comme un coup de poignard fatal.... En plein coeur.

Yeux implorant Gil de comprendre ce qu'elle s'apprête à faire!
Bien sur qu'elle a déjà eu des mots avec son fils, deux caractères forts... il ne peut se passer autre chose! Mais cette fois c'est différent, elle ne veut pas laisser son enfant, jamais elle ne choisira son propre bonheur avant celui de son enfant. Fi du protocole, et du supérieur de Gil qu'elle entend à peine. Une seule chose compte à présent... Eamon!

Gil a les anneaux, soit, mais maintenant, il n'a plus d'épouse, car elle suit son fils, la blanche!
Jusqu'à s'arrêter net et voir Baile prendre le petit dans ses bras.
S'avancer sans le lâcher du regard, tendre la main vers sa joue, son coeur de maman n'a jamais autant saigné. le diacre comprendra... ou pas... ce n'est pas le moment d'y penser.
Voix douce, implorant presque le pardon de l'enfant.

Mon Ange! Je n'avais pas le droit de fouiller dans tes poches, je suis désolée, cela n'arrivera plus! Jamais Mirettes se voilant de larmes retenues.
Eamon, mon Ange, Papa et moi, nous voulons que tu sois auprès de nous, avec ta marraine, soit, mais auprès de nous.
Tendre les bras vers son enfant, conjurer Baile d'abonder dans son sens.
Je t'aime mon Ange!
Viens... il est temps...
Coeur battant la chamade, jamais encore elle ne s'était aperçue qu'elle allait parfois trop loin dans l'éducation stricte qu'elle désirait offrir à son fils.
Imon venait de la gifler avec des mots, des gestes, et surtout avec son regard.
Dieu qu'il serait ardu de se remettre en question...
Dieu qu'il serait laborieux de revoir ses prétentions...
Dieu qu'il serait fâcheux de provoquer une dispute qui pouvait l'éloigner à jamais.

Se fichant éperdument que les yeux des invités furent braqués sur eux, elle attendait, fébrilement, une réaction de son fils, la chair de sa chair, l'enfant de l'amour, celui qu'elle ne reniera jamais!

par Eamon Jeu 10 Juin 2010 - 9:27

On a vu, même si le fait est rare, des hommes dont la chevelure blanchit soudainement sous le coup d'une vive émotion.
C'est dire comme parfois les sentiments peuvent agir sur les êtres de manière inattendue.

Je n'oserais affirmer que ce fut mon cas ce jour-là, du moins en ce qui concerne mon système capillaire, mais, à l'inverse de mes yeux brouillés par les larmes, mon esprit s'éclaira d'une grande lucidité... espèce de prise de conscience de ce monde si nouveau, si étrange, si complexe.

J'étais tiraillé entre des sentiments extrêmes faits de rage, d'impuissance, de peine, d'incompréhension aussi. Et c'est en cela que, désormais je poserais un regard fort peu indulgent sur mes contemporains et leurs agissements incohérents... impulsifs, régis par les sentiments et non la raison. Régis surtout par un manque de tolérance et d'ouverture d'esprit.

Certes, ce n'est pas en ces termes que s'exprimaient en moi ces considérations, mais l'avenir allait m'apprendre que, de ce jour, je ne verrais plus jamais les choses avec les yeux d'un enfant.

Le regard de Mère m'avait fouillé l'âme comme une lame au point qu'en cet instant, j'étais persuadé qu'elle me détestait... Père, tout à son bonheur, n'avait pas eu le courage de se dresser entre elle et moi afin de tempérer la violence de son attitude.
Un monde s'écroulait soudain. Je me sentais humilié... Trahi !

Ma volonté puérile de combattre les méchants l'épée à la main se mua soudain en idée fixe d'une lucidité effrayante : Je ferais désormais du combat de l'injustice une lutte implacable, incessante, ma raison d'être... dussé-je y laisser la vie.

Jamais je ne serais Diacre, jamais je ne renoncerais à porter l'épée de la justice à mon flanc. Ce qui était pour moi un rêve de gosse venait de se muer en une raison de vivre.

Révolte contre l'autorité de Mère ? Dépit devant la faiblesse de Père ?... Je ne crois pas. Simplement un ressenti violent à l'encontre de l'intolérance et de l'injustice... d'où qu'elle vienne.

Mais, à trois ans, on n'analyse pas... on ressent... d'autant plus intensément que l'on ne comprend pas encore, que l'on ne perçoit pas toutes les subtilités de l'âme humaine.
Réaction primaire d'un être en devenir et guidé par une espèce d'instinct de survie issu de la nuit des Temps.

Et, malgré ce tourbillon, ce raz de marée de révélations, j'avais confusément conscience de ma faiblesse, de ma dépendance de ces "grands" que brutalement je me mettais à haïr.

Pourtant, c'est vers une "grande" que mes cris de désespoir et de rage s'envolaient : Baile !

Pourquoi elle ?... J'aurais été incapable de le dire... Il est des choses qui ne s'expliquent pas.

Aussi, un peu ébloui par la lumière du dehors, je ne réalisai pas immédiatement que c'étaient ses bras qui m'enlevaient de terre.

- Quoiiiiiii? Qu'est-ce qu'il y a? Qui t'attaque? Je suis là, hein?

Je m'y réfugiai avec l'énergie du désespoir et éclatai enfin en sanglots violents, le corps agité de spasmes incontrôlables... incapable d'articuler le moindre mot tant j'avais la gorge nouée... étouffée par le chagrin.

Je lui enserrais le cou, le museau niché au creux de son épaule, frissonnant à la fois de chagrin et de bonheur, m'accrochant à elle comme un naufragé à sa bouée.

J'aurais été bien incapable d'expliquer à Baile le cheminement de ma pensée ni les raisons profonde de cette peine qui m'anéantissait... Je ne pus articuler que ces quelques mots ::

- C'est Maman... Elle a crié sur Imon... Pis elle a voulu prendre le cadeau de mon nami...

Et, épuisé par ce dernier effort, je me laissai aller dans les bras protecteurs de ma douce marraine en pleurant à chaudes larmes et serrant farouchement le Triskell dans mon poing fermé posé contre mon coeur.

par Gil_de_Treviere Jeu 10 Juin 2010 - 11:14

Vous êtes vous déjà senti seul au monde, abandonné comme une vieille paire de chausses ayant trop servi. Avoir l'impression que tout s'écroule autour de vous. C'est ce qui arrivait au diacre à cet instant précis.
Ce mariage ne ressemblait à rien de ce qu'il avait imaginé. Vous savez, comme un conte. Pour lui ce jour aurait du voir trois personnes unit devant le très haut et les hommes... une famille quoi...

De mémoire, Gil ne s'était mis en colère qu'une seule fois, il y a fort longtemps. Et aujourd'hui encore, il s'en voulait. Éviter les conflits était sa réaction première, ne pas laisser son courroux prendre le dessus. Il y a d'autres façons de régler les problèmes. Ce n'était pas de la faiblesse, mais là où un coup de gueule ne pouvait qu'envenimer les choses, des paroles, franches certes mais réfléchies, donnaient un meilleurs résultat.

Un enfant en colère, cela était monnaie courante. Une mère emportée par son instinct, rien de plus normal... Mais pas comme cela...

Le diacre se tourna vers monseigneur qui à n'en pas douter, finirait pas perdre son calme.

Excuses nous Aurelien... Et pardonnes aussi, ma réaction...

Faisant volte face, Gil sans crier, mais d'un ton ferme s'adressa aux deux êtres qu'il aimait à en perdre la tête et qui sans s'en rendre compte, lui faisait du mal.

Dame Azzera, Imon, Il suffit... Ne serais je pour vous qu'un pion placé sur votre échiquier que vous trimbalez à votre gré suivant les circonstances? Suis je aussi insignifiant à vos yeux et à votre cœur? J'en doute mes Anges... Alors de grâce, cesser ces enfantillages. Nous aurons le temps de parler de tout cela... Mais plus tard, tous les trois. Et surtout pas aujourd'hui.

Radoucissant sa voix....

Imon, mon fils, sèche tes larmes, Azz, ma douce prenez Notre enfant dans vos bras, et rejoignez moi tous les deux je vous prie. Un père comme un époux, ne peux se passer des siens...

Un regard vers Baile, plein de remerciements, lui intimant de poser Eamon à terre.

par aurelien87 Jeu 10 Juin 2010 - 22:18

Aurélien détestait tout ce qui pouvait troubler l'ordre immuable et le calme d'une cérémonie. Il avait eu dans le passé des cérémonies fort houleuses, mais là, ce qui le chagrinait, c'était l'embarras de son cher diacre, et le désespoir du garçonnet. Evidemment qu'une telle cérémonie devait l'aggacer. Tout le monde n'était pas comme son enfant de choeur, baignant tellement dans la religion que le simle fait d'être dans l'église suffisait à son bonheur. Il fit un petit signe de la main au garçonnet.

Eamon ??? viens là mon garçon. Il me faut celui que les fiancés aiment le plus au monde pour tenir les alliances. Je crois bien que c'est toi....

Il tendit en direction du garçon, les alliances, esperant qu'il viendrait à son appel

Mariage Gil et Azzera [Terminé] - Page 11 Alliancecuircopie

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par Margaut de Roanne Ven 11 Juin 2010 - 2:36

C'est la cata, l'intégrale, celle qui fait que le ciel vous tombe sur la tête enfin pas la mienne, mais celle d'Imon.
Son cher secret , sa maman elle a mis la main dessus et elle a fait une drôle de tête en voyant la médaille. Oh son regard, comment il fait Imon pour se redresser comme ça?
Ah il l'a reprise, c'est bien fait, pis il donne la tite bourse, ça va s'arranger hein, elle sera plus fâchée?

Im..........

Je le regarde partir en courant, bute dans les jupes de maman en voulant le suivre

Ah non mademoiselle, tu restes ici et tu ne bouge pas, c'est bien compris?

Je me tortille, mais elle de la poigne maman, alors je reste sur place, avec une grosse envie de pleurer.
Et s'il revenait pas mon ami à moi? S'il partait avec son ami secret?

Maaahhmaaan

Elle a l'air de comprendre , s'accroupit et me prend dans ses ses bras

Il va revenir ma puce, ne t'en fais pas, mais dis-moi, c'est quoi cet objet dans sa poche?

C'est le moment de prendre l'air innocent de rigueur, de résister de toutes mes forces à son regard qui retrouvé ce doux gris-vert, nan nan je dirai pas, un secret c'est un secret, mais c'est dur pour une petite fille de ne rien dire , alors je lui donne juste une miette de vérité, mais pas plus.

Je mets mes menottes en conque autour de son oreille, lui chuchotte

C'est un secret maman, alors ze dis pas hin?

Elle hausse un sourcil, mais n'insiste pas,me sourit doucement.

Non ma chérie tu as raison et regarde, ils reviennent.
Soyez sages , c'est bientôt fini, promis?

par Eamon Ven 11 Juin 2010 - 9:04

Trop... beaucoup trop pour les épaules d'un mioche insouciant... trois ans ... si ce n'est pas l'âge de l'insouciance, ce ne peut plus l'être jamais par la suite.

Insouciance, certes, mais aussi inconscience des priorités des adultes. Mon monde se résumait à peu de choses finalement.... Papa, Maman, Marraine, Zébulon... et ... euh... ben c'est tout.

Alors, un mariage ...

Il est étrange de constater que les "grandes personnes" ont tendance à oublier qu'elles ont été des enfants... Si c'est cette tolérance là que les "aristotéliciens" prêchent, c'est sûr que c'est pas le bon exemple pour me faire envisager sereinement d'embrasser l'apostolat.

Blotti dans les bras de Baile, pleurant à chaudes larmes, je n'avais pas entendu ma mère approcher.

- Mon Ange! Je n'avais pas le droit de fouiller dans tes poches, je suis désolée, cela n'arrivera plus! Jamais !...

On ne connaît ni haine ni rancune à mon âge... seulement des joies et des peines... Oui, de la colère certes, parfois... mais souvent due à l'incompréhension des choses... Les adultes et les enfants ne vivent pas dans le même monde, ne partagent pas les mêmes valeurs.

Et même si, en cet instant, je ressentais encore l'oppression de mon chagrin, le visage de Maman avec ses grands yeux sombres embués de larmes naissantes me fit craquer...
Confusément, je sentais que sa peine était au moins aussi grande que la mienne.

Je donnai un énorme poutou humide à ma Baile qui avait su être là au moment où j'en avais le plus besoin et je me tournai vers Maman en lui tendant les bras.
Courte mais intense effusion... la sensation d'avoir échappé à une espèce de cassure irréparable... soulagement aussi...
Le regard de ma mère m'avait laissé un sentiment de rejet tel que dans mon jeune esprit, j'étais persuadé qu'elle me reniait.

- Eamon, mon Ange, Papa et moi, nous voulons que tu sois auprès de nous, avec ta marraine, soit, mais auprès de nous.
Je t'aime mon Ange!

Je savais son étreinte sincère, viscérale... et comment n'en pas être persuadé lorsqu'on est issu de la chair même de cet être unique qu'est une maman ?

- Viens... il est temps...

Oui, il était temps... puisque les deux êtres que je chérissais le plus au monde - sans compter Baile et Zébulon évidemment - souhaitaient nous associer, Baile et moi à ce moment si important pour eux.

Toujours blotti dans les bras de ma Marraine, nous entrâmes donc dans l'église sous les regards un peu ahuri des invités présents qui devaient sans aucun doute se poser des tas de questions.
Au passage un doux regard pour celle qui fut ce jour ma complice, ma confidente, mon amie et pour qui, désormais j'éprouvai un sentiment de grande tendresse et d'amitié... Ma douce Margaut... Il me tardait de me retrouver seul avec elle car j'espérais que jamais la vie ne nous séparerait plus.

Arrivé près de l'autel, je dus subir le regard un peu excédé du Monsignore, mais les paroles de Papounet eurent sur moi un effet lénifiant.

- Imon, mon fils, sèche tes larmes, Azz, ma douce prenez Notre enfant dans vos bras, et rejoignez moi tous les deux je vous prie. Un père comme un époux, ne peux se passer des siens...

Baile me mit doucement dans les bras de Maman non sans m'avoir adressé un clin d'oeil complice que j'interprétai comme un encouragement et c'est assez rassuré que je me tournai vers Monseigneur Aurélien lorsqu'il s'adressa à moi :

- Eamon ??? viens là mon garçon. Il me faut celui que les fiancés aiment le plus au monde pour tenir les alliances. Je crois bien que c'est toi....

Le Primat me tendait les précieux anneaux par lesquels tous mes ennuis surgirent... Je réalisai soudain l'importance de ces objets puisqu'ils symboliseraient désormais l'union de mon Père et de ma Mère.
Aussi, ravalant quelque peu mon aversion, je les saisis délicatement attendant de savoir quel serait mon rôle à venir dans cette cérémonie mouvementée.

par aurelien87 Sam 12 Juin 2010 - 0:03

Aurélien fit un sourire au jeune bambin.

Reste a coté de moi, Eamon, et montre bien ces alliances à l'assemblée. Il faut qu'ils contemplent le signe de l'amour que tes parents se portent, et qui est aussi grand que l'amour qu'ils ont pour toi.

Aurélien fit le signe d'aristote sur les alliances.

Qu'Aristote bénisse ces alliances et qu'elles soient pour vous le signe éternel de votre amour réciproque.

Maintenant, échangez vous les alliances.

Tu peux leur apporter les alliances maintenant Eamon

Aurélien tendit un parchemin sur lequel était inscrit la formule consacrée, ayant bien pris soin d'y mettre les prénoms, de peur que le fiancé ne bafouille autre chose, dans l'émotion.

Gil: Azzera, reçois cette alliance, signe de mon amour et de ma fidelité.
Azzera : Gil, reçois cette alliance, signe de mon amour et de ma fidelité.

par azzera Sam 12 Juin 2010 - 8:32

Après cette intermède plus que douloureux pour tout le monde (pensez que Gil ne se fâche jamais, qu'il est toujours là pour apaiser les embryons de querelles) ils remontèrent l'allée centrale, jusqu'à regagner leurs places comme si rien ne venait de se passer.

Les regards effarés de l'assemblée, laissaient maintenant place à des visages souriants, avenants et courtois.
Bien, cela se calmait, n'est-il pas?
Et pourtant, le coeur de la jeune mère ne cesserait plus jamais, à partir de cet instant de saigner en silence. Mais elle adorait la politique de l'autruche, celle qui consiste à ne pas regarder le problème en face, et tout en ne fuyant pas physiquement, se voiler les yeux afin de ne pas être soumise à la vision de la vérité. Et là, elle y excellait parfaitement.

Azzera déposa son fils qui, docilement, obéissait à Aurélien. Alliances bénies, ne restait plus qu'a...
Hum, yeux humides regardant Gil, l'être qu'elle chérissait le plus au monde.
Gil, cet homme qu'elle s'apprêtait à prendre pour époux, lui jurant qu'elle serait toujours là pour lui, oui, ben, avouons que pour l'instant, c'est lui qui c'est toujours montré présent pour la blanche.
Gil, son diacre à qui elle jurait fidélité, cela va sans dire, c'est d'une évidence flagrante, lorsque des épousailles se passent comme celles-ci, que rien ne viendra jamais se mettre entre leur bonheur.

Elle n'arrêtait pas de se perdre dans ses yeux, au point de ne plus entendre qu'un seul bruit, celui de leurs coeurs battant à l'unisson, faisant fi de se qu'il se passait autour d'elle.
Retour à la réalité lorsque l'archevêque lui glissa un parchemin dans la main.
Sourire!
Ne pas le lire et le laisser tomber au sol, elle aura fini de parler avant qu'il ne touche terre.
Prendre d'une main non-hésitante la main de gil.
Ne pas le quitter du regard, glisser l'anneau à son doigt tout en disant d'une voix douce, claire et audible:
Gil, recevez cette alliance, signe de mon amour et de ma fidelité.
Palpitant en émoi, joues rosissantes, genoux (cachés de tous) jouant des castagnettes...

par Gil_de_Treviere Sam 12 Juin 2010 - 17:20

Qu'est ce qu'on est mal, quand on est pas bien. Certain dirons qu'un petit coup de nerf soulage, il n'en était rien pour le diacre. Surtout quand cela s'adresse à deux êtres cher. Quoiqu'il en soit, l'ambiance semblât moins tendue.
Quelle fierté de voir Eamon contribuer à la bénédiction des alliances. Un moment de bonheur quand il leur tendit le symbole de leur union.

Prendre la douce et délicate main de sa futur épouse, sentir son cœur qui battait jusqu'au bout de ses doigts. Sans la quitter des yeux, refuser d'une mains le parchemin tendu, sachant qu'il n'y avait aucun risque de confusion. Sentir un long frisson, qui le traversa de la racine des cheveux jusqu'à la pointe des pieds quand Azz lui passa l'anneau et prononça la formule sacrée. Juste un instant fermer les yeux pour en savourer pleinement l'émotion.

Passer à son tour l'anneau au doigt de sa belle, être conscient de l'importance du geste.

Azz, mon aimée, recevez cette alliance, signe de mon amour et de ma fidélité.

par azzera Lun 14 Juin 2010 - 16:08

Un instant qui lui parait une éternité.
Beaucoup de choses lui traversent la tête, certaines bien plus drôles que d'autres, et puis... une scène hors du commun lui vint à l'esprit.
Vite, chasser cette idée et se concentrer sur lui.

Le tutoiement n’avait jamais eu cours entre eux.
Une marque de respect ? Sans doute
Un désir de garder ses distances ? Sans doute.
Une éducation qui l’en empêchait ? Sans doute.

Mais l’instant était venu de faire fi de cela. Se tourner vers lui, le cœur battant la chamade, le regard troublé voulant trouver un refuge, prendre ses mains dans les siennes et en caresser le dessus du pouce, machinalement.
Il lui donnait sa force, en était-il conscient ?

Gil… Mon amour, cela fait maintenant des années que tu m’as rendu le sourire, t’en souviens-tu ? Mes retours de mission ne sont jamais aisés à vivre, mais celle là dépassait tout ce que j’avais traversé jusqu’alors. Et toi, tu as réussi à me faire voir le bout du tunnel, tu m’as guidée vers le soleil, moi qui voyait tout en noir à l’époque.
À ce moment-là, j’ai compris que nos destinées seraient à jamais liées.
Je t’aime pour cela et je désire être ton épouse.

Gil mon amour, jamais tu ne m’as jugée, lorsque tel un papillon, je me suis brulé les ailes en voulant approcher la flamme d’une passion irlandaise et que je suis retombée, meurtrie, tu as pansé mes blessures, sans me faire ressentir que tu souffrais en silence.
Je t’aime pour cela et je désire être ton épouse.

Gil mon amour, tu me laisses partir avec mes sœurs, l’angoisse du combat, la peur de me perdre, la crainte de ne pas me voir revenir te tenaillent, mais tu ne me le montre pas, au contraire, tu m’encourages et m’aides à puiser la force qui me fait parfois défaut.
Je t’aime pour cela et je désire être ton épouse.

Gil mon amour, la paternité te sied à merveille, notre enfant en est la preuve vivante, tu lui montres le chemin, sans jamais hausser le ton, tu lui apportes l’affection d’une mère souvent absente, lui aussi, il trouve en toi cette force dont je parlais un peu avant.
Je t’aime pour cela et je désire être ton épouse.

Gil, mon amour, ton prochain est important pour toi, tu aides tes ouailles en ne percevant en eux que leur coté positif, occultant souvent leurs défauts. Tu es respectueux, fidèle, aimant, généreux, déférent, humble, empathique, courtois, honnête, droit, franc, chaleureux
Tu as le cœur pur d’un homme d’église.
Je t’aime pour cela et je désire être ton épouse.

Gil, mon amour, je te promets *

Reprendre sa respiration, continuer en ne le quittant pas des yeux. Lui sourire…
Un jour, peut être que ce qu’elle s’apprêtait à « déclamer » serait sur toutes les lèvres, tel un hommage à l’amour… ou pas !

Je te promets le sel au baiser de ma bouche
Je te promets le miel à ma main qui te touche
Je te promets le ciel au dessus de ta couche
Des fleurs et des dentelles pour que tes nuits soient douces

Je te promets la clé des secrets de mon âme
Je te promets ma vie de mes rires à mes larmes
Je te promets le feu à la place des armes (ou pas)
Plus jamais des adieux rien que des au-revoirs

J'y crois comme à la terre, j'y crois comme au soleil
J'y crois comme un enfant, comme on peut croire au ciel
J'y crois comme à ta peau, à tes bras qui me serrent
J'te promets une histoire différente des autres
J'ai tant besoin d'y croire encore

Je te promets des jours tout bleus comme tes rêves
Je te promets des nuits rouges comme tes lèvres
Des heures incandescentes et des minutes blanches
Des secondes insouciantes au rythme de tes hanches *

Se noyer dans son regard troublé.

Cet amour indéfectible que nous nous portons devra grandir de jour en jour, je te promets de mettre tout en œuvre pour te combler de bonheur d’avantage chaque instant.
Je te promets d’être l’épouse que tu mérites, que tu espères, que tu attends.
Je vous aime mon diacre à moi.

* pret? cliquez!
**Johnny Hallyday

par Gil_de_Treviere Mar 15 Juin 2010 - 10:53

Le diacre attendait patiemment la bénédiction d'Aurelien.

Je vous déclare uni par les liens du mariage. Et surtout .... Tu peux embrasser la mariée. Mais cela tardait à venir.

D'un autre coté cette attente, ne le dérangeait pas plus que ça. Mains dans les mains, yeux dans les yeux, il ne se lassait pas. A chaque instants il avait l'impression de redécouvrir Azz, tant sa beauté l'émerveillait. Et je ne parle que de sa beauté, il aimait tout ce qu'était l'écuyère.

Le silence fut rompu par la belle. Lui, ne se doutait pas de l'émotion qu'il allait ressentir.

Le simple contact de ses mains le transcendait, un simple je vous aime le portait au firmament. Alors ce qui suivit ...

A chaque phrase, que dis je, à chaque mot, Gil se sentait défaillir. Au fur à mesure ses yeux s'embrumaient de larmes de bonheur. Son cœur battait la chamade, à tel point qu'il le sentait vouloir sortir de son corps.
Ses jambes, si tant est qu'il en eut encore se dérobaient sous lui.

Jamais, l'on n'avait parlé de lui de la sorte. Jamais, il n' aurait imaginé que l'on pense tout ce bien de lui. Bien sur qu'il se souvenait de tous les bouts de vie évoqués aux cotés de son joli cœur, les bons comme les moins bons moments.
L'irlandais, il l'avait maudit, bien qu'il avait eu un énorme respect pour cet homme. Enfin faut exclure la cicatrice qu' Aengus lui avait laissé en souvenir.
Les sœurs d'armes d'Azzera, à chaque nouvelle mission, il leurs donnait de joli noms d'oiseaux. Il pestait en silence contre celles qui le séparaient des doux moments qu'il souhaitait vivre avec son ange.

Mais tout cela n'était rien. Le bonheur dans lequel il baignait depuis sa première rencontre avec Azz, était bien plus fort que tout le reste.

Quand Azz termina par "je vous aime mon diacre à moi", il ne restait plus grand chose du fameux diacre. Il se tenait droit comme un Z. Je suis sur que si elle avait simplement appuyé son doigt sur lui, il se serait effondré comme un château de cartes.

Il eut tout juste la force de porter les mains de son amour à ses lèvres. Déposa un doux baisers sur chacune d'elles et lui dit...

Merci d'avoir daigné un jour poser vos yeux sur moi, merci pour tout le bonheur que vous me donnez.... Merci, pour ce que tu es mon ange.

Il sourit....

Mais maintenant, il te faut me soutenir... Je sens que je vais me casser la figure.

par aurelien87 Mer 16 Juin 2010 - 12:29

Désormais vous êtes unis devant Dieu. Hum… vous pouvez vous embrasser

Aurélien alla à l’autel, puis il bénit le pain et le vin, et alla donner la communion aux mariés, à leurs témoins puis aux fidèles présents.

Mariage Gil et Azzera [Terminé] - Page 11 Hostieox2

Mariage Gil et Azzera [Terminé] - Page 11 Hostieox2

Une fois la communion distribuée, Aurélien rangea le calice pendant que la maîtrise chantait un dernier chant.

Mes enfants, vous allez maintenant aller faire la fête avec vos amis. Mais n’oubliez pas que vous venez de recevoir le sacrement de Dieu. Soyez fidèles à vos engagements d’aujourd’hui, et n’oubliez pas de venir à l’office du dimanche chercher le soutien de Dieu. Et vous tous, mes enfants, allez en paix et qu’Aristote guide votre vie.

Le mariés sortirent de l’église pendant que le bedeau, sur un signe discret d’Aurélien, faisait sonner les cloches à toute volée.
Mgr Aurélien retourna à la sacristie, our remplir le certificat de mariage et alla le donner aux nouveaux mariés, qui étaient en train de se faire féliciter sur le parvis

Mariage Gil et Azzera [Terminé] - Page 11 Gil21azzera

Mariage Gil et Azzera [Terminé] - Page 11 Gil21azzera

Code:: http://img251.imageshack.us/img251/1999/gil21azzera.jpg

HRP: pas de panique, les certificats, ca va viendre Basketball

par Gil_de_Treviere Mer 16 Juin 2010 - 13:01

Enfin la phrase tant attendue tomba. Cela résonnait dans la tête du diacre tel un échos.

Vous pouvez vous embrasser... embrasser .... embrasser.

Hm ??? Vi aussi.. vous êtes unis devant dieu bien sur.

Gil sourit à son supérieur et ami. Les joues rosies surement par la timidité. Il lui chuchota...

Euh ... Y a du monde quand même.

Mais il ne se fit pas prier pour autant. Il prit entre ses mains le visage de son épouse, Lui fit un sourire qu'elle seule pouvait lui faire avoir.

Je vous aime mon ange.

Il posa délicatement ses lèvres sur celle de son amour et se laissa emporter dans un délicieux baiser.

-Oh !!!

Hm???

- Ca va aller maintenant, tu la laisses respirer.

Ben nan.... On respirera plus tard.

par azzera Mer 16 Juin 2010 - 21:20

Mais maintenant, il te faut me soutenir... Je sens que je vais me casser la figure.
Elle le regarda fixement, persuadée qu'il se fichait d'elle, mais lorsqu'elle le vit trembler de tout ses membres, elle ne doutât plus de la véracité de ses dires.
Et c'est l'archidiacre qui vint à sa rescousse, sans même s'en rendre compte tant on aurait pu penser que, depuis le début de la cérémonie, l'homme d'église était tellement en communion avec les Tres Haut qu'il ne voyait pas ce qu'il se passait dans son église.

Désormais vous êtes unis devant Dieu. Hum… vous pouvez vous embrasser
Et ils ne se le laissaient pas dire deux fois, non, mais cela faisait une éternité qu'ils attendaient cet instant.
Fi du pseudo protocole.
Fi des convenances.
Fi des yeux d'enfants braqués sur eux.

Un long baiser vint sceller l'union de ce couple charmant.
Plus rien n'avait d'importance que la saveur de cet homme.
Mais toutes les bonne choses ayant un fin, elle se retourna vers l'assemblée et vit nombres de paires d'yeux braqués sur eux.
Joues rosissantes.
S'adresser à tous:
Mon époux et moi même, nous vous remercions de partager ce jour avec nous, vraiment cela nous touche beaucoup.
La main de son diacre dans la sienne, elle reste là, un instant sans bouger.

par sandrine76 Jeu 17 Juin 2010 - 10:56

Après moult efforts... ca y est... ils étaient mariés!! Azz et Gil bien sûr...

Sandrine avait prévu le coup et plongea sa main dans un petit sac qu'elle avait gardé à l'abri des regards. Elle en ressortit une poignée de blé qu'elle jeta sur les mariés... Quoi? c'est son blé... elle fait ce qu'elle veut!!

Vive les mariés!!

Jette une autre poignée de blé pour le plaisir tout en les regardant avec un grand sourire.

Toutes mes sincères félicitations pour votre mariage...

Elle s'approcha, les embrassa tous les deux et leur murmura : Vu le temps que la cérémonie a duré, il traversera les années sans encombre... ou je me fais brigande!!

Petit clin d'oeil affectif vers eux, se penche pour déposer un baiser sur le front d'Eamon en lui murmurant avec un sourire : Bravo... Chevalier Eamon...

Se redresse puis recule un peu plus loin pour laisser la place aux embrassades.

par Zigom Jeu 17 Juin 2010 - 14:08

Zigom se leva et lança dans l'église un tonitruant...

VIVE LES MARIES !

qui fit sursauter Caramel...

par vivilolo Jeu 17 Juin 2010 - 15:54

Vivi sursaute en entendant son amour crier...........

se lève .........applaudie les nouveaux mariés.

Je vous souhaite tout le bonheur du monde à vous deux.

leur sourit.............se retient d'aller les bisouiller............

par Enored O'Caellaigh Jeu 17 Juin 2010 - 16:04

Une éternité ... le mariage avait semblé durer une éternité. En tout cas ce fut avec soulagement que l'Irlandaise réalisa que l'office était enfin terminé. Elle n'avait qu'une seule envie ... trouver un endroit où aller se reposer un peu avant de reprendre la route. Il lui fallait donc s'éclipser en toute discrétion. Une sieste à la plage ... l'idée même la fit sourire.

Sourire réprimé et remplacé par une grimace alors qu'elle s'était levée sans doute un peu vite. Quoique non à y réfléchir ... Elle se senti pâlir à nouveau et jeta un coup d'oeil furtif autour d'elle pour s'assurer que personne ne s'en était rendu compte.

Les invités approchaient les mariés ... elle aurait le temps de les féliciter plus tard pour le moment ... une urgence : s'extraire du lieu où la robe de Flore, voire les bottes de Caline feraient les frais de son 'état'. En gros, une nausée un peu plus difficile à retenir que les autres voir impossible. Tellement impossible qu'au lieu de faire une sortie discrète, c'est d'un pas rapide qu'elle se dirigea vers le parvis cherchant désespérément un lieu où étaler sa 'galette'.

Coup d'oeil sur la place, non loin, un arbre et un buisson juste à côté ... magnifique ! Escalier dévalés et lieu stratégique rejoint de justesse pour vider plus ou moins discrètement le contenu ... si contenu il y avait ... de l'estomac. Et une galette étalée une ... soupire de soulagement une fois les spasmes calmés. L'Irlandaise resta un temps appuyée contre l'arbre en question avant de rejoindre le parvis de l'église pour attendre le reste du clan Trévière.

par azzera Jeu 17 Juin 2010 - 21:55

Recevoir quelques grains de blé dans les cheveux, avant de voir d'où ils provenaient, Azz serra un peu plus fort la main de Gil, l'air de dire :" 'voyez! me suis pas enfuie, même pas peur!"

Le sourire de Sandrine était contagieux.
Franche accolade, murmure entendu!

Vu le temps que la cérémonie a duré, il traversera les années sans encombre... ou je me fais brigande!!
Sans encombre VS brigande... top là
Yeux rieurs accompagnant une paume qui se tend.

Le maire, qui à son tour les félicita à sa façon, comprenez: toujours discrète.
'ci m'sieur l'maire Clin d'oeil entendu en pensant qu'il serait bientôt à leur place.

Voir sa future se retenir de venir les embrasser, faisant fi du protocole, Azz s'avança vers elle, lacha la main de son époux et la serra dans ses bras.

'ci d'être là... Regard lancé à Gil... Cela lui a fait très plaisir, et ce qui le rend heureux me rend heureuse aussi.

La rouquine s'éloigne prestement, sans bien comprendre ce qui lui arrive, la blanche se promit de s'enquérir du pourquoi du comment... oui, mais plus tard!

par Pierre_de_Roanne d'Azayes Ven 18 Juin 2010 - 9:26

Tout était rentré dans l’ordre, les anneaux enfin là, le petit Eamon avec ses parents et la petite Margaut dans les jupons de sa moman.

Pierre était ému, il aimait le bonheur tout simplement, et voir deux personnes qui s’aimaient se promettre l’avenir d’une vie commune dans l’harmonie et le respect était une chose merveilleuse.

Il prit la petite Margaut dans ses bras, donnant la main à son épouse, il se dirigea vers les mariés et le p’tit futur chevalier.

Il glissa à son épouse.

Allons féliciter les mariés

Regardant sa fille

Tu vas pouvoir retrouver Eamon un petit moment, mais ils nous faudra partir rapidement ma puce, nous avons une longue route jusque chez nous.

Un sourire, les voilà tout trois devant les mariés.

Toutes mes félicitations, Azzera, Gil, que la joie et le bonheur remplissent vostre avenir et vos cœurs.

Je ne sais si vous allez avoir le temps après la cérémonie, mais il faut que je vous entretienne d’une chose importante.

Un regard sur la blanche qui est tout sourire, le bonheur lui va bien.

Il pose Margaut au sol, sachant très bien qu’elle va retrouver le chevalier en herbe.

par azzera Ven 18 Juin 2010 - 9:54

Petite révérence au couple ducal... Comme Armoria lui avait appris!
Oui, 'fin, faut pas en faire trop non plus hein!
Mais bon, cet homme avait une aura particulière pour la blanche, ne serait-ce que par son lien de parenté avec la grande Amazone.
Alors, protocole, pas protocole... la question ne se posa même pas, certaines personne imposent le respect sans même s'en apercevoir.

Toutes mes félicitations, Azzera, Gil.
Nous vous remercions d'avoir partagé ce moment avec nous, votre présence nous honore, vostre grasce!
Voix douce, posée et rieuse.

que la joie et le bonheur remplissent vostre avenir et vos cœurs.
Main qui se pose sur le ventre pas encore arrondi de l'écuyère.Qu'il en soit ainsi, oui!

Je ne sais si vous allez avoir le temps après la cérémonie, mais il faut que je vous entretienne d’une chose importante.
Oh, mais... regard vers Gil pour avoir son approbation silencieuse.Nous vous écoutons Pierre... nous vous écoutons.

Mirettes cherchant Eamon... le voir tout près d'eux et le couver, lui aussi du regard, décidément!

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