Re: Mariage Gil et Azzera [Terminé]

par azzera Ven 4 Juin 2010 - 10:08

Temps suspendu en attendant les anneaux.
Elle avait vu son futur-époux les confier à Eamon juste avant que la cérémonie commence.
À aucun moment, elle n'aurait imaginé ce qu'il se déroulait dehors.
Du coup, elle chuchotât à son presque époux :

Monseigneur vient de demander les anneaux Gil...
Ou est notre fils?
C'est bien lui qui les garde?

Tout en parlant, chercher son Ange du regard, sans vraiment le trouver...
Aucune trace de Baile non plus, et à bien y regarder, la petite Margaut et sa maman manquait à l'appel silencieux de la promise.
Mais enfin, que se passe-t-il ici?
Non, sans blague! Elle avait confié son fils à sa soeur car, justement, elle savait que Baile ne le lâcherait pas d'une semelle.

yeux se plongeant dans les mirettes de Gil... un gros point d'interrogation devait naitre sur son visage.

par Gil_de_Treviere Ven 4 Juin 2010 - 21:01

En ce jour, en cet instant, on aurait pu prendre l'église d'assaut, que le diacre ne se serait aperçut de rien.

Il avait beau connaitre ces phrase par coeur, depuis qu'il était officiant. Gil eut l'impression de les entendre pour la première fois. Sorties de la bouche de son aimée, elles avaient une toute autre dimension.

Azz avait dit oui je le veux.

Il avait vaguement entendu Aurelien baragouiné quelque chose. Mais c'est la belle écuyère qui le ramena sur terre.

Monseigneur vient de demander les anneaux Gil...
Ou est notre fils?
C'est bien lui qui les garde

Très sur de lui il chuchota à son tour...

Euuuhhhhh ???

Un regard rapide à monseigneur....

Vi, les alliances .... Ben .... C'est Imon qui les a... Attends monseigneur.

Un sourire à son ange, qui se voulait rassurant.

Vous inquiétez pas Azz, il ne doit pas être loi et Baile doit être avec lui. Elle n'est plus dans l'église.

Aucune possibilité de se déplacer. Donc, les mains en porte voix ....

IIIMOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNN !!!

Un peu penaud après cette réaction, le diacre, regarda l'assemblée, Aurelien et enfin Azzera, haussa les épaules....

Ben quoi ???

par Eamon Ven 4 Juin 2010 - 23:36

-Maaaaaaargaauuuuuuuuuuuuuuuuut

- C'est moman....

Oups... Notre cachette n'allait pas tarder à être découverte... Sortir de l'abri des frondaisons nous était impossible sans nous faire voir... Derrière nous... le mur du presbytère... Pas de retraite possible !

Les pas se rapprochaient et je maudis le minou qui avait trahi notre présence... sa vengeance... sans aucun doute !
Il ne perdrait rien pour attendre çui là !

Le regard de Margaut se posait sur moi... paniqué. Je lui serrai la main fermement pour lui prouver ma détermination, car il n'était plus temps de fuir, mais d'affronter... et puis, fuir... c'est pour les lâches.

Je voulus rassurer mon amie et lui soufflai à l'oreille :

- T'en fais pas Magaut, ze swi là... dis comme moi !... ça va aller !

Serrant toujours la menotte de Margaut, je l'encourageai à se lever et me suivre au devant de ce qui n'allait pas manquer d'être de gros gros soucis...

J'étais persuadé de n'avoir rien fait de mal, mais au visage de la maman de Margaut, je compris que je me trompais. Pourtant, j'avais beau me creuser la cervelle, je ne voyais nulle bêtise dans le fait d'avoir voulu s'échapper de cette corvée... après tout, en quoi ce mariage nous concernait-il vraiment ?

Personne en nous avait demandé notre avis et nous étions ici parce que nos parents y étaient. Je sus confusément que, désormais, les mondanités ne seraient pas ma tasse de lait de chèvre.

L'air très sûr de moi, j'avançai vers sa maman, Margaut légèrement cachée derrière moi...Une seule attitude possible : le culot !
Le sourire N° 3, çui qu,i angélique et candide, fait craquer les zadultes kan y sont en rogne et hop... cé parti :

- 'Zour M'dame !... Z'allez bien ?... Y fait zouli ici, hin ?... Oeillade assassine vers le Minou... C'est Caramel qui nous a montré le chemin... pis comme Magaut elle avait pipi... bin... z'ai surveillé !... Et vala... Y fé beau hin ?... Pis... ya des zoulies fleurs et elle sentent bon... Vous zavé pipi aussi ?...

Discrètement, je fais un clin d'oeil rassurant à Magaut, l'air de dire... "Jockey... cé dans la fouille..."

Mais, au même moment, un écho papounesque venant de l'église me fit penser que c'était pas gagné...

- IIIMOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNN !!!

par khaliama Sam 5 Juin 2010 - 0:29

La normande n'avait que perçut un vague mouvement des lèvres de sa cousine, la tête de son fils lui ayant caché la moitié du visage... elle s'en retourna à sa place avec en mémoire un déchiffrage quasi latinesque...ti bel i ta mon oui.... décidément elle devait avoir les esgourdes encombrés ou le cerveau ramollit... elle avait beau faire effort, elle regardait sa blanche soeur un sourcil arqué et une grimace désespérée... qu'avait elle voulu dire ...

La cérémonie poursuivait tandis qu'elle mélangeait les syllabes et tentait de comprendre les espaces et les sons... t'as une belle montre oui ... bah non pas ça.. bellita est mon oui... non plus ... c'est idiot...tibee est italien... pff n'importe quoi....

Ce ne fut que lorsque les époux recherchaient leur enfant qu'elle compris... Baile et Eamon était où ? ... Elle se leva pour aller les chercher sur le parvis, là où pour la dernière fois elle les avait aperçu se diriger.Discrètement serrant Pt'it Sam contre elle et se levant à demi, elle emprunta l'allée centrale, la rougeur d'une mère confuse d'un enfant silencieux en bras... peut pas dire qu'il dérange par sa voix... les langes peuvent encore servir vu les odeurs nauséabondes dûes aux fruits ingurgités chez la nourrice... elle se retrouvait à mi chemin courbée...

IIIMOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNN !!!

Elle stoppa net sa progression pour se retourner implorante. C'es pô moâ ! j'ai rien fait même si j'ai les mains pleines pensa t elle ...Elle cherchait dans l'assemblée le regard indulgent d'un côté et si elle croisait Eamon, elle te l'attrape pour rassurer la parentalité angoissé des plus illicos... Le regard saillant dans la pénombre ausculta chaque membre... une GA... une Fildassienne... une Calinienne... une Florienne... une je ne sais pas... un Samuelien... pfff quel idée d'avoir autant de personne... un chat.. hein ? non ? mais si ! un chat ! bon bon d'accord pince pas ton fils c'est toi qui vois pas clair.... une enfant dans la suite... des ombres aux portes... un jeune garçonnet... heu ptête ben qu'il va me falloir reculer si je veux pas une culbute avec mon enfant moé... un pas après l'autre ... elle s'en retourna...

par Margaut de Roanne Sam 5 Juin 2010 - 2:37

Ah qu'il est doux de ne pas être seule dans l'épreuve, car maman elle a la mine des mauvais jours....

S'il n'y avait pas cette menotte dans la mienne, je crois bien que je me mettrai à snifouiller devant les sourcils froncés et le regard plus vert que vert de ma maman.
Il est habile, il a su trouver la phrase qu'il fallait, quoique la fin..... Jamais maman elle dit qu'elle va faire pipi, j'sais pas trop pourquoi, les grands ils doivent pas faire, ou alors ils se cachent.

A mon tour de sortir mon sourire number one, un peu tremblotant certes, surtout qu'à force d'en parler, ben voui, maintenant j'ai envie....
Mais pas question de désavouer mon ami, c'est désormais une longue torture qui m'attend.. pourvu que ça aille vite ce mariage.

Imon y m'a protézée, y avait un rôô chien, il l'a chassé, il est zentil hin?
Momaaaaaaaaaaan! T'as vu les fleurs? sont zoulies, on peut en prendre? dis?

Tant qu'à raconter des craques autant y aller largement. Pas sur que ça marche, même si son visage se détend je crois qu'elle aurait presque envie de sourire, mais sa voix est sèche.

Non on ne cueille pas les fleurs, et on se dépêche garnements, sinon je taille une branche de ce noisetier et vous allez avoir le derrière brulant.
Allez zou, on trotte.

Pourquoi Caramel on lui dit rien hein? Lui aussi il est parti, c'est pas juste, pas du tout.

Il nous nargue en plus tandis que nous remontons vers le parvis de l'église, main dans la main quand un cri puissant nous vrille les oreilles.

IIIMOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNN !!!

Oups! Cette fois c'est moi qui lui serre doucement la main, je suis là, je te laisserai pas tomber Imon, t'en fais pas, mais je sens que les ennuis ne sont pas terminés .

par Pierre_de_Roanne d'Azayes Sam 5 Juin 2010 - 10:44

Interrogations sur les visages, perplexité, où sont les alliances ?

Pierre observe la scène des deux presque bientôt mariés, il semble que le mystère vient d’être trouvé, du moins au cri puissant du diacre, le Duc suppose qu’Aemon n’est pas étranger à la disparition des anneaux.

Regard furtif vers l’entrée de l’église, silhouette qui apparaissent dans la lumière du soleil qui s’arrête aux porte de l’édifice, faisant ainsi un contre jour ne permettant pas de distinguer nettement qui entre, mais il devine son épouse, précédée de deux bout de choux se tenant la main. Le sourire à disparu de leur jolis minois, Dami a du faire passer un bon message aux gamins fugueurs

par Wonderanny Sam 5 Juin 2010 - 15:52

Quelle plaisante cérémonie ! Souriante au fond de l’église elle prie.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon de tous nos péchés.

Quand elle entendit l’officiant poser la question traditionnelle, elle rentre un peu la tête. Promis, cette fois ci nul mot ne sortira de ses lèvres. A l’évocation du souvenir elle sourit, amusée, avant que de se mettre à compter en espérant… un… deux… trois… rien ! Nul n’a osé s’opposer ! Soulagement lâché dans un profond soupir. Le menton se relève pour laisser libre place aux pupilles de rejoindre le cœur du lieu saint.
La cérémonie va donc pouvoir se poursuivre et les émeraudes de vaciller dans leurs observations habituelles sur la foule présente. Echanges silencieux avec les Dames nombreuses en ce jour… Sourires échangés avec Khali, interrogations quand aux agissements étranges d’une Baile qu’elle découvre armée d’un enfant. Pour sur, c’est une première ! Petit signe de la main osé pour répondre à Dami et Pierre. Cafouillage sur les bancs côté Baile, légers froncements de sourcils ombrageux accompagnés d’un crissement de mâchoires. Pourvu que l’incident ne retarde point la bonne marche de la cérémonie. Et une Blanche qui disparaît … Moment de doute qui flotte dans les pensées de la Dame des Dames, mais la future, imperturbable, elle, poursuit annonçant son acte de contrition et Monseigneur Aurélien, impassible, de reprendre à son tour. Et le crédo se fait écho !

Aux témoins à présent de se présenter devant l’autel. Ecoute presque attentive des paroles données, tant son esprit est lui aussi sorti, s’interrogeant sur les raisons de l’incident, sur l’absence de la Baile. Bah oui c’est aussi cela GA… s’inquiéter constamment sur le devenir de ses Blanches, aimer leurs joies, souffrir à leurs peines, s’inquiéter de les savoir en danger, alors tout faire pour qu’elles soient les mieux préparées face à toutes ces épreuves que la vie pourraient leurs faire subir. Si dans cinq minutes, elle n’est pas de retour, à son tour, discrètement promis ! Elle sortira…

Vient alors le moment de l’échange de consentement.
Observation silencieuse de la petite Margaut qui s’échappe rapidement suivie par sa mère. Soulagée de voir la si petite poupée accompagnée, elle reporte son attention sur le couple.
Profond regard qui s’échange alors avec la future. Un instant un peu surprise de cette demande, elle ne fait que cligner des yeux lentement, accompagnant cet acquiescement silencieux d’un fin sourire et d’une inclinaison de la tête. Mouvement lent, calme, complice, échanges entre deux femmes, pour lier deux vies à jamais.

Paroles tour à tour prononcées. Ça y est cette fois ci c’est dit ! Plus rien ne peut déceler cette nouvelle alliance. Ne reste plus que l’échange d’alliances. Retour des prunelles vers l’entrée. Rentrera ou rentrera pas ? La Baile ? En attendant voilà le retour de Dami, et des bambins, nulle inquiétude sur le visage de la Duchesse, ce qui l’apaise quelques instants.
Bougera ou ne bougera pas ? Compte à rebours à nouveau débuté… Un… deux… trois…

par Gil_de_Treviere Lun 7 Juin 2010 - 10:47

Même si le diacre avait pour habitude de faire le clown dans son église, la plus part du temps il le faisait quand il était seul. Ou bien sur, pendant les messes dominicales. Il avait bien conscience que le lieu était sacré mais, le rire, l'humour n'était point pour lui sacrilège dans la maison du très haut.

Mais là, ben il y avait du monde et il n'était pas sur que son cri fut bien apprécié par tous. A commencer par monseigneur. Enfin … on ne se refait pas.

Attendant patiemment si son appel allait recevoir un quelconque écho, il observa l'assemblée. Les différents comportements l'amusèrent. Certains les yeux rivés sur leur couple, ce qui le fit rosir quelque peu, étaient restés dans le moment solennel. D'autres, bien que leurs regards soient aussi tournés vers eux, semblaient ailleurs. Et enfin les promeneurs impatients, je sors ... Euh, nan, je rentre.

C'est sur cet entre fait que le petit chevalier sans népée ni chewal, main dans la main avec sa petite princesse suivit de prêt par ??? La gouvernante ?? Mais nan, ballot, c'est la maman de la princesse, dame... Euh … Nan di diou … ah, vi damisella apparurent.

Alors avoir l'air coléreux. Froncer les sourcils, fixer le garnement... Pffff, il y arriva une demie seconde et encore. A quoi bon, qu'elle faute il y avait il, si ce n'est une petite escapade bien normale pour des enfants. Un large sourire s'étala sur le visage du diacre. Un petit signe de tête, voulant dire.

Dépêches toi Chevalier Imon... On n'attend plus que toi....

Un petit sourire pour la belle Azz, un chuchotement...

Vous voyez mon ange, il n'était pas bien loin.

par Enored O'Caellaigh Lun 7 Juin 2010 - 15:14

Ainsi c'était donc cela ce qu'il y avait dans le précieux écrin ... les alliances. Alliances que l'encapuchonné avait semble-t-il voulu emporter avant de les rendre au petit.

Un mouvement non loin. Khaliama, son fils toujours accroché à elle qui se levait. Besoin de prendre l'air elle aussi ? L'Irlandaise suivit l'épouse de Samuel du regard lorsqu'un cri la fit sursauter. Que se passait-il ?

Cri qui fit changer d'avis à la jeune mère regagnant le banc. Finalement, la cérémonie, pleine de rebondissements valait le détour. Léger sourire sur ses lèvres quand son regard se reporte vers le fond de l'église et un couple d'enfant qui rentre suivit de près de Dami ... Le court du mariage semblait pouvoir reprendre ...

Léger, très léger soupire. Elle n'avait qu'une hate ... pouvoir enfin sortir de là. L'Irlandaise reporta son attention sur l'avant de l'église, laissant son esprit divaguer.

par azzera Lun 7 Juin 2010 - 16:59

Vous inquiétez pas Azz, il ne doit pas être loin et Baile doit être avec lui. Elle n'est plus dans l'église.

Hum... oui, mais non hein... c'est pas poss....

IIIMOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNN !!!

Il y a des instant où l'on se dit que l'on exagère, où l'on pense que l'on voit le verre à moitié vide, au lieu de le voir à moitié plein où l'on se surprend à imaginer le pire.
Ben, là, Gil venait de matérialiser la crainte d'Azz...
L'écuyère, à la place d'être apaisée par les propos du diacre, fut affolée par ce cri qui résonnait dans l'église.
Coeur qui se serre, visage crispé, respiration retenue au risque de voir son corset ... non, non, pas encore!

Se retourner en ne regardant plus que la porte et son aura de lumière...

Soudain, une ombre... non, trois ombre... qui n'en sont pas réellement du reste puisqu'au fur et à mesure de leurs progression assure Azz à propos de leurs identités.

Frimousse rassurée du père... Vous voyez mon ange, il n'était pas bien loin.
Non, elle n'est pas convaincue la Azz.

Bien sur que son fils avançait vers l'autel, escorté si besoin en était par une Damisella au meilleurs de sa forme (il faudra qu'elle pense à la remercier du reste!)

Mais Baile? Ou était sa soeur?
Petit regard vers la grande Amazone, elle aussi semblait se demander où la blanche était passée.
Pour la première fois depuis très longtemps, le coeur d'Azz se serrait d'angoisse... pas pour son fils, pas pour la cérémonie et le stress qu'elle engendre... non, pour elle!

Ne pas faiblir, ne pas sourciller, ne rien montrer. Après tout, elle savait sans doute ce qu'elle faisait.

Sourire à la vue de son fils sera le seul signe qu'elle montrera.

par Margaut de Roanne Lun 7 Juin 2010 - 21:38

Trotte trotte la Margaut sans lâcher la main de son ...prince? ami vrai? derrière eux le froufrou des jupes de sa mère qui les escorte... enfin ramène sous la contrainte vers l'église et la foule, Caramel plastronnant fièrement queue dressée devant eux.
Et maman qui les dirige d'une main ferme sur les épaules vers l'allée centrale, déjà qu'il y a plein de gens qui les ont remarqués, là c'est la honte tout le monde les regarde.
Qu'elle est longue cette allée, mais la présence d'Imon lui donne du courage et elle se redresse, lui murmure

Faut faire comme si c 'est normal, hein Imon?

par Chat_Caramel Lun 7 Juin 2010 - 22:30

L'affaire était entendue et les grands humains s'en occupaient...
Il était temps pour Caramel de retourner à l'église...

Confusément, il avait l'impression d'avoir fait quelque chose... mais quoi ?

Il longea les murs... passa entre des jambes... subit quelques caresses surprises... la routine quoi.

Puis, d'un geste félin (normal, pour un chat), il sauta sur les genoux de sa maitresse en ronronnant, l'air innocent...

Sa queue bien dressée vers le ciel, il regarda la suite des évènements...

par vivilolo Mar 8 Juin 2010 - 4:03

Vivi sursaute quand Caramel lui saute sur les genoux.
Tu étais où toi, mon ptit chat adoré, j'espère que tu as pas fait de bêtises hein.

Vivi caresse doucement Caramel qui semble bien impressionné à ce qui se passe en avant................

par Eamon Mar 8 Juin 2010 - 11:25

On trotte, on trotte... Bin voyons...

Un regard meurtrier à ce maudit félin et, hop... oui, nous trottons... avec certes un peu de mauvaise grâce du au fait que j'avais pas envie de retourner dans l'église avec les ... "grands"...
J'avais l'impression d'avoir encore des tas de trucs à raconter à ma copine... et j'aurais bien aimé qu'elle m'en raconte aussi... mais vala...

Et pis... même quand on a la conscience tranquille - 'fin, j'crois - le fait que Papounet ait crié si fort me semblait relever d'un élément d'une importance capitale.
Elément dont je ne percevais pas totalement la portée.

Suivi de la Maman de Margaut, jetant un coup d'oeil sur mes arrières afin de vérifier qu'au passage elle n'avait pas cueilli une branche de noisetier et tenant fermement mon amie... ma ... Princesse ?... par la main nous avancions dans la nef a une allure la plus digne possible sous les regards interrogateurs des invités.

Je n'avais pas l'intention de lâcher la menotte de Margaut... d'un, parce qu'il n'était pas question de laisser mon amie alors que nous étions embarqués dans la même galère... de deux, parce que je croyais me souvenir vaguement que nous avions un petit rôle à jouer à un moment donné de la cérémonie... et puis de trois... ben... passke ...... vala... épizut...

Un sourire complice, quoique un peu crispé vers mon amie lorsqu'elle me chuchote :

- Faut faire comme si c 'est normal, hein Imon?

- Vi, Magaut, cé à cause de le Minou de toute !

Jolie complicité qui s'installe entre nous présageant une grisaille capillaire parentale anticipée, puisque c'est avec un sourire "number one bis alinéa 1 petit b" - 'savez, çui qui a une tendance à camoufler efficacement les cornes et la fourche pour les remplacer par l'auréole et le rameau d'olivier - personne n'est dupe, mais qu'y faire ,... voyez ?

Bref... deux angelots se présentent souriants, main dans la main, au devant de Papounet hilare et Moman souriante et d'un Monsignore quelque peu impatient et cherchant dans la contemplation des voûtes de l'église l'inspiration voir un secours divin afin de garder son calme et sa sérénité.

Ben valaaaaa... pas b'soin d'en faire tout un fromage !

Nouveau regard à Margaut, petit clin d'oeil et (presque) sans concertation, nous faisons une jolie révérence aux mariés ; et pour bien montrer à ces derniers que l'éducation qu'ils me prodiguent n'est pas restée lettre morte j'y vais de mon plus souriant , mais non moins solennel :

- Vous nous avez fait mander Père ?...

Léger serrement de main à Margaut, l'air de dire :" t'vois... cépa si konpliké lé zadultes ..."

par Gil_de_Treviere Mer 9 Juin 2010 - 15:47

Ben voila, tout s'arrangeait. Le calme était revenu et en plus fait rare pour un mariage, il y avait une deuxième procession. Eamon et Margaut, suivit de leur dame d'honneur.

Comment ne pas être un papa gâteau, quand on voit ces deux petits bout de choux traverser la nef. Bon, je vous l'accorde, les enfants à première vue n'en menaient pas large. Mais quand même, ils étaient touchant. Alors à quoi bon faire des remontrances à cet instant... Le diacre tôt ou tard finirait bien par faire allusion à leur escapade... A sa façon. Juste deux, trois petits mots, qui feraient comprendre à Eamon, qu'il y a des choses que l'on peut faire, mais... Il faut choisir le moment.

Bref... Une fois les enfants devant eux, Gil se pencha vers Eamon...

Dis m...

- Vous nous avez fait mander Père ?...

Euh ??? C'est la première fois que sont fis lui parlait de la sorte... Ce qui eut pour effet de déstabiliser le diacre.

Hm !!! Vous dites mon fils?? Je vous ai fait mander?? Peut être que si vous ne vous étiez pas éclipsé, je n'aurais pas eu à le faire.

Se penchant un peu plus en lui chuchotant

Ben vi sacripant, tu dois avoir en poche quelque chose qu'il te faudrait donner à Aur... A monseigneur.

par azzera Mer 9 Juin 2010 - 19:39

Rire, c'est rire, mais pisser dans le dos et dire que l'on transpire, ce n'est plus rire!
C'est un peu l'impression que ressentait la maman à cet instant.
Comprenez qu'elle était, jusque là, restée concentrée sur la cérémonie, après tout, cela le concernait plus que jamais.
Mais l'arrivée de son fils, revenant d'on ne sait où, la fleur aux dents et l'oeil malicieux fut un vrai catalyseur!
Trop, c'en était trop!
Alors elle retroussa un peu ses jupes, ben, oui, on ne sait jamais! Elle se savait un peu gauche ainsi accoutrée! Pas de prise de risque donc!
La blanche fit quelques pas vers son fils, le regardant fixement!
Sans doute pouvait-il lire dans ses prunelles qu'elle n'était pas contente.
Eamon, Suffit!
Donne ces foutus annea... hum... Joindre le geste à la parole et plonger sa main dans une poche du petit à la recherche des anneaux tant attendus!

Retirer sa main qui tenait ... Ou as-tu eu cela? Yeux stupéfaits à la vue du trskell qu'elle venait d'attraper.
Eamon, je VOUS parle![i] Il savait pertinemment bien qu'elle n'utilisait le vouvoiement que lorsqu'elle était vraiment fâchée sur lui.

par Eamon Mer 9 Juin 2010 - 21:27

Patatras !

Papounet, ben, j'me doutais bien qu'il me gronderait pas trop... Passke je réalisais soudain que, effectivement, j'avais dans ma poche des objets importants pour la cérémonie...

Mais, en même temps, les choses s'étaient succédées à un rythme soutenu... Caramel, Baile, Margaut, Angélus... toussa toussa... c'est un peu trop pour un mioche de 3 ans et des fafiotes... on peut pas penser à tout, hein ?

Donc, à la mine de Papounet, je me dis que les choses s'arrangeaient pas trop mal, finalement.

- Eamon, Suffit!

Mais alors que je mettais ma main en poche pour en retirer la bourse de velours contenant les anneaux, Maman, un peu plus vive que moi plongea la main la première et en retira le cadeau d'Angelus, alors que je posais la main sur la bourse...

- Donne ces foutus annea... hum...

Et voilà le triskell en possession de la Mère... Visage empreint d'une colère que je ne lui connaissais pas.

- Ou as-tu eu cela?

C'est dans ces moments là que le cerveau fonctionne à la vitesse d'un cheval lancé au galop (les locomotives, ce sera pour plus tard... comme quoi, la vitesse du cerveau grandit avec les époques).

Bon, le bijou, c'est à moi, puisque c'est un cadeau, mais, en même temps, je peux pas parler de mon "ami caché" piske Maman elle dit qu'il existe pas... or, moi, du coup, je sais qu'elle se trompe piske je l'ai vu... même que Margaut, elle l'a vu aussi et même Baile...
Pis, le bijoux, je l'ai pas volé non plus, hein... Je peux pas mentir et dire que je l'ai trouvé... mais si je dis la vérité, ça va encore faire des histoire et je me rends doucement compte que c'est pas vraiment le moment !... Dilemme !

- Eamon, je VOUS parle!

Oulaaaa... on rigole plus... Elle est vraiment fâchée !... Vite, se ressaisir...

Mais dans le même instant où le ton de ma mère change, que ses yeux lancent des éclaire, allez savoir quel sentiment d'injustice me serre soudain le coeur... Se sentir incompris soudain... avoir la sensation que vous ne comptez pas ... que tout est plus important que vous... que vous semblez passer après le reste de l'Univers.

Alors, puisque votre bulle semble se briser en miettes ... vite s'en reconstruire une autre... Affronter... Prendre conscience qu'on existe... Un peu tôt pour un mioche de mon âge direz-vous... mais je ne sais quel courage effronté m'envahit soudain... Pour perdre l'estime d'un être cher, autant se donner le coup de grâce. En cet instant, un Monde s'écroulait et je pensais n'avoir plus rien à perdre
.
Les yeux gonflés de larmes de rage, le coeur battant et déchiré, oser regarder Maman, presque froidement, déterminé mais meurtri... Le corps tremblant de colère et de sentiment d'injustice...Achever le geste de prendre la bourse dans ma poche... La mettre vivement dans la main de Papa et d'un geste sec et inattendu, reprendre mon bien des mains de Ma mère. Et la gorge nouée, crier avec la rage du désespoir :

- Les vala tes zanneau... Et ça...C'est à moi !!!... C'est un Cadeau !...

Puis, profiter de la stupeur générale, tourner les talons et courir comme un dératé dans la nef vers la sortie de l'église, indifférent aux regards médusés qui se posent sur moi, en criant :

- BAIIILLEEEE.... BAILEEEEEEEEEE !!!!!

par aurelien87 Mer 9 Juin 2010 - 22:16

Aurélien regardait la scene l'air mi amusé, mi stupéfait. Il se demandait s'il aller voir enfin arriver ces fichus anneaux. L'enfant sortit en criant, et aurélien en profita pour reprendre la main.

Bon, vous règlerez ces petites histoires familiales plus tard .... je peux enfin voir ces fichus anneaux ???

par Gil_de_Treviere Mer 9 Juin 2010 - 22:56

Le diacre était médusé. Eamon s'enfuyait, avec le coeur gros, au bord des larmes et lui ne pouvait bouger. Pourquoi aujourd'hui. il n'en voulait à personne, sachant le caractère de sa belle et de son fils, il savait que des affrontement mère, fils, ne pouvaient être évités et son rôle à lui était de tempérer les choses. Mais de voir son fils et sa maman en conflit le blessait fortement.

Aurelien le sorti de son tourment

Bon, vous règlerez ces petites histoires familiales plus tard .... je peux enfin voir ces fichus anneaux ???

Gil se tourna vers lui...

Euh vi ... Les voila.

Gardant malgré tout le sourire, il donna les fichus anneaux.

par Baile Jeu 10 Juin 2010 - 8:30

Comment pouvait-on être totalement submergé par quelque chose en l'espace de courtes minutes, au point de ne plus rien voir, rien entendre, rien sentir, juste se noyer dans ses pensées? Même lorsque ses yeux monomaniaques eurent cessé de suivre la silhouette irlandaise qui était sortie de leur champ de vision, la Baile ne réalisa pas encore qu'elle s'était involontairement coupée du reste du monde, et qu'elle avait, ô ignominie, occulté les présences féminines à ses côtés et, encore plus grave, cessé de penser un instant au gamin confié à sa charge.

Je te retrouverai, Aengus, foi de moi...
Une fois qu'elle eut adressé ce message mental à l'Irlandais, elle reprit définitivement ses esprits, et tourna la tête vers Damisella. Qui n'était plus là pardi... La rousse aussi avait disparu. Evanouis, les fantasmes de la Baile. La jeune femme se maudit de sa distraction, sans bouger un orteil, parce qu'on peut très bien s'en vouloir de sa place, hein?... Sauf qu'elle-même n'était plus à la place qu'elle occupait avant qu'elle ne sombre dans une inconscience éveillée... Elle était à une bonne cinquantaine de mètres de l'église, parce qu'elle avait, point d'autre explication plus logique, suivi machinalement les pas d'Aengus quand il s'éloignait...

A cet instant très précis, une voix tonitruante hurla le nom d'Eamon et la Baile répondit en écho dans sa tête: "Aaaaaaaaaah nom de dieu !" La grimace sur son visage était éloquente quand elle fit face à l'entrée de l'église et qu'elle distingua trois silhouettes, dont le fessier inratable de Damisella, flanquée de deux bambins.
Azz allait voir son fils entrer sans sa future pseudo marraine ! Elle allait lui en vouloir, c'était sûr ! Lui dire qu'elle avait changé d'avis finalement, que trois marraines c'était trop, et qu'elle allait libérer la Baile de cette charge qui semblait lui peser ! La regarder avec des yeux accusateurs, et limite lui balancer un "lâcheuse de gosses" à la figure ! Ca ne servait à rien qu'elle entre à leur suite ! Autant qu'elle disparaisse de suite ! Aengus attends-moi, I'm coming !
Et, après ce long conciliabule entre elle et elle-même, elle s'apprêtait à tourner les talons et s'enfuir comme une voleuse quand le destin la rattrapa par le collet.

- BAIIILLEEEE.... BAILEEEEEEEEEE !!!!!

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah! Cette fois le cri fut réel et non plus seulement dans sa tête, comme les mots qui suivirent. Foutredieu, Eamon... hurle pas mon nom comme ça... Arrête de m'afficher où j'vais crier partout que t'es un pisseur... La grimace s'accentua sur son visage, menaçant de le déformer à vie.

Eamon je te hais !

Son cri d'attaque lancé, elle se rua à l'insu de son plein gré vers l'église, pestant contre son incapacité à ne pas assumer certaines choses. Elle faillit heurter le gamin comme une autre colonne, mais s'arrêta juste à temps, le prit à deux mains et le souleva d'un coup au niveau de son visage.

Quoiiiiiii? Qu'est-ce qu'il y a? Qui t'attaque? Je suis là, hein?

Ouais... et en matière de mauvaise foi, elle ne pouvait guère faire mieux. En espérant puérilement qu'Eamon ait d'autres soucis en tête que celui de lui en vouloir. En ce qui concernait Azz, ben elle verrait plus tard hein?...

par azzera Jeu 10 Juin 2010 - 9:07

Maudite vie!
Elle qui, il y a encore quelques années, ne désirait pas enfanter, la voila ici, prête à prendre Gil pour époux, à fonder une famille et à vivre tout cela comme si c'était écrit.

On est pas maitre de son destin!

Et les mots qu'son fils lui lance, elle les reçoit comme un coup de poignard fatal.... En plein coeur.

Yeux implorant Gil de comprendre ce qu'elle s'apprête à faire!
Bien sur qu'elle a déjà eu des mots avec son fils, deux caractères forts... il ne peut se passer autre chose! Mais cette fois c'est différent, elle ne veut pas laisser son enfant, jamais elle ne choisira son propre bonheur avant celui de son enfant. Fi du protocole, et du supérieur de Gil qu'elle entend à peine. Une seule chose compte à présent... Eamon!

Gil a les anneaux, soit, mais maintenant, il n'a plus d'épouse, car elle suit son fils, la blanche!
Jusqu'à s'arrêter net et voir Baile prendre le petit dans ses bras.
S'avancer sans le lâcher du regard, tendre la main vers sa joue, son coeur de maman n'a jamais autant saigné. le diacre comprendra... ou pas... ce n'est pas le moment d'y penser.
Voix douce, implorant presque le pardon de l'enfant.

Mon Ange! Je n'avais pas le droit de fouiller dans tes poches, je suis désolée, cela n'arrivera plus! Jamais Mirettes se voilant de larmes retenues.
Eamon, mon Ange, Papa et moi, nous voulons que tu sois auprès de nous, avec ta marraine, soit, mais auprès de nous.
Tendre les bras vers son enfant, conjurer Baile d'abonder dans son sens.
Je t'aime mon Ange!
Viens... il est temps...
Coeur battant la chamade, jamais encore elle ne s'était aperçue qu'elle allait parfois trop loin dans l'éducation stricte qu'elle désirait offrir à son fils.
Imon venait de la gifler avec des mots, des gestes, et surtout avec son regard.
Dieu qu'il serait ardu de se remettre en question...
Dieu qu'il serait laborieux de revoir ses prétentions...
Dieu qu'il serait fâcheux de provoquer une dispute qui pouvait l'éloigner à jamais.

Se fichant éperdument que les yeux des invités furent braqués sur eux, elle attendait, fébrilement, une réaction de son fils, la chair de sa chair, l'enfant de l'amour, celui qu'elle ne reniera jamais!

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