Présentation

Sarah.montigny a écrit:Sarah fit un sourire contrit, en effet le livre était pour le moins endommagé.

Oui en effet, une équipe travaille en ce moment sur la refonte des leçons et de nouveaux livres seront mis à la disposition des élèves.
Je suis désolée.

Alors pour cette messe.
C'est très bien juste quelques petits conseils :
Je trouve que commencer une messe par le confiteor, reconnaître que nous sommes pécheurs avant de prier et en demander pardon, permet à tout le monde de "purifier" en quelque sorte.
N'hésitez pas non plus à demander à tel ou tel paroissien de lire l'extrait du livre des vertus que vous aurez choisi. Qu'ils ne soient pas uniquement spectateurs mais acteurs.
Mais ce ne sont que des conseils.

Bon très bien, je vous suis à l'abbatiale où vous allez dire votre première messe dans un lieu sacré.

Sarah se leva et l'invita à se rendre dans l'édifice où chaque élève avait officié avant lui.

Cyphus a écrit:—Oui ma Sœur j'écouterai vos conseils.
Il la voit se lever.
—Oh, euh, je vous suis.
Il ramasse son texte, ses leçons et le livre des vertus avant de la rattraper.

Sarah.montigny a écrit:Sarah sourit à l'entrée de son élève.

Cyphus, le temps n'a pas d'importance en ce monde tant qu'on l'utilise à bon escient, et moi je ne perds jamais le mien.
Alors cette messe ...

Sarah lui montre son petit calepin sur lequel elle n'avait rien noté.

Voyez ? Je n'ai aucune remarque à vous faire. J'ai été surprise d'y voir du monde, en général, c'est un exercice qui se fait sans témoin. Mais je dois dire que c'était fort agréable.
J'ai aimé votre messe, il n'y a rien à redire. Evidemment, à force de les faire, vous les étofferez et les personnaliserez.
Alors nous allons continuer sur le même genre d'exercice.
Après avoir répondu aux questions, vous allez célébrer un baptême mais cette fois-ci ce sera juste en théorie.
Inventez les noms, les situations etc. ...

Sarah posa par devant lui la nouvelle leçon.

Séminaire saint-benoît : Niveau 2, Volet 3 : La Charge Paroissiale : Leçon 10-a : Le baptême

Le baptême est le tout premier et le plus important des sacrements.
En effet, bien que les humains soient tous nés vertueux, les suppôts du Sans Nom rôdent autour des nouveau-nés, des enfants et des hommes, tout au long de leur vie, afin de corrompre leur âme.

Lorsqu'un humain prend conscience de la déviance du chemin qu'il suit, il demande à l'Eglise de le guider vers la voie de la sagesse et de l'Amour.

Le baptême est cet acte d'accueil de la brebis égarée dans le troupeau vertueux.

Sans baptême, la Communauté de l'Eglise ne vous considère pas comme suffisamment volontaire pour suivre le message Divin.

: Droit Canon concernant le Baptême.

CÉRÉMONIE TYPE

Accueil des fidèles

Prière de pardon

Récitation du Credo par le parrain, la marraine, ou l'officiant

Lecture d'un passage du Livre des Vertus en lien avec le baptême par le parrain ou la marraine (ou l'officiant s'ils ne veulent pas le faire ou en l'absence de parrain/marraine)

Brève description de la religion aristotélicienne : agrégation à la communauté des croyants, Illumination de l’Âme par la Foi, Début du chemin de purification, Libération de la vision purement matérielle du monde, accession au monde des Idées, Promesse du paradis.

Arrivée devant le baptistère

Serment d'allégeance à l'Eglise par le baptisé



Je reconnais en Dieu le moteur du monde
La pensée suprême est la cause efficiente et finale du monde
Je reconnais l'église Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante de l’Être Divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection devant Dieu dans la contemplation éternelle de sa beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout Puissant.


Aspersion d'eau accompagné des paroles : "Je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité"

Le baptisé reçoit un cierge et le célébrant le renvoie par une exhortation à porter par ses exemples la lumière aux autres et lui dit ce qu'il a gagné par le baptême et ce qu'il risque de perdre en trahissant son engagement solennel par une conduite déshonnête.

Le baptisé reçoit aussi une médaille aristotélicienne de couleur bleu cyan, couleur des fidèles Aristotéliciens baptisés, ils pourront l’utiliser sur leurs signatures afin d’afficher leur engagement aristotélicien.

QUESTIONS

Voici quelques questions simples, destinées à vérifier vostre bonne compréhension du Droit Canon sur le baptême. Vous êtes priés de répondre par des phrases complètes.

1) Dans quelle circonstances un parrain est-il obligatoire pour le baptême ?

2) Que doit réciter un aspirant au baptême avant l'immersion ?

3) Que reçoit le baptisé juste après l'immersion ?

TRAVAIL A FAIRE

Vous célébrerez un baptême d'un croyant ayant un parrain et une marraine. Vous veillerez à ce que la cérémonie ne soit pas trop longue et qu’elle donne envie d’être écoutée. Le texte lu doit être extrait d'un texte non étudié en cours.

Cyphus a écrit:—Merci pour ces compliments ma Sœur, j'espère ne pas décevoir votre satisfaction.
Cyphus lit le document, puis ouvre le Droit Canon pour répondre aux questions.

—Question première : contrairement à ce que je pensais avant ma lecture, la présence d'un parrain ou d'une marraine n'est pas obligatoire lors d'un baptême, sauf dans le cas précis où le croyant fut membre d'un culte hérétique dans le passé. Le rôle du parrain étant de « l'assister dans ses premiers pas dans la communauté » pour paraphraser le Droit Canon, cela fait sens puisque le baptisé n'est dans ce cas vraisemblablement pas issu d'une communauté aristotélicienne et est donc en cours d'intégration.

—Ma Sœur, j'ai une question qui me vient en lisant ce livre du Droit Canon. J'ai souvent entendu parler du quadriptyque causal et je le rencontre à nouveau ici. Je comprends intuitivement à quoi cela correspond mais j’aimerais en avoir la description formelle. Je comprends la cause matérielle comme un objet ou une personne qui reçoit l'action aristotélicienne, la cause efficiente comme le ou les clercs qui agissent, la cause formelle comme le cadre dogmatique de cette action et la cause finale comme la conséquence de l'action. Est-ce bien cela s'il vous plait ?

Cyphus a écrit:—Question 2 : le futur baptisé doit prononcer un serment pour le lier à l’Église Aristotélicienne Romaine.

Cyphus le lit :
—Je reconnais en Dieu le moteur du monde
La pensée suprême est la cause efficiente et finale du monde
Je reconnais l’église Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante de l’Être Divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection devant Dieu dans la contemplation éternelle de sa beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout Puissant.

—Le baptisé reçoit deux objets dont j'aime la symétrie : un cierge, d'abord, pour symboliser son rôle d'aller vers les autres, de leur « porter la lumière » ; et une médaille, ensuite, pour symboliser son appartenance à la communauté des Croyants. Encore une fois, l'autre d'abord, soi-même ensuite.

Sarah.montigny a écrit:Sarah comme toujours avec Cyphus s'était installée face à lui, elle avait pris l'habitude que leurs leçons prennent plus la forme d'une discussion entre eux.
Elle sourit à sa première interrogation.

Oui, c'est souvent surprenant quand on dit que le parrain/marraine n'est pas obligatoire sauf dans des cas précis, mais moi j'incite toujours à ce qu'il y en ait un. La cérémonie est plus émouvante, surtout si ce dernier prend son rôle à cœur. C'est aussi pour ça que je les fais participer, s'ils sont réactifs, en leur faisant remettre le cierge et/ou la médaille en prononçant quelques mots au nouveau baptisé.

Alors pour ce quadriptyque causal. J'ai eu la même réaction que vous la première fois que j'en ai entendu parler. Il m'a fallu me répéter son nom et sa définition plusieurs fois avant que de l'assimiler. Mais c'est bien ça, vous avez compris. Qui ou quoi pourra ? qui fera ? comment cela se fera t il ? Pour quel but ?

C'est un peu avec ce résumé que je me suis familiarisée avec ce quadriptyque causal, en y mettant des mots simples même s'ils sont approximatifs.

Elle l'écoute et sourit à sa symbolique.

Oui, l'autre puis soi, n'est-ce pas là une attitude essentielle dans notre communauté ?
C'est parfait, allez je vous laisse travailler sur ce plan d'un baptême fictif.

Cyphus a écrit:Cyphus hoche la tête.
—Merci ma Sœur ; oui je m'y mets.
Cyphus retourne la page sur laquelle il avait rédigé sa messe et commence à écrire.

Cyphus a écrit:Cyphus frotte la plume contre son menton pensivement depuis quelques minutes quand il se décide enfin.
—Je vous lis :

—Bienvenue à tous, bienvenue à toutes en la Chapelle d'Acounama Thata ! Je suis heureux de vous accueillir pour assister au baptème du jeune Simba.

Cyphus sourit en accueillant la famille du jeune garçon et les autres paroissiens.

—Chers fidèles, c'est un événement heureux qui nous rassemble aujourd'hui puisque notre jeune ami Simba a choisi de rejoindre la communauté Aristotélicienne. Il fait ainsi le choix d'accorder sa confiance au Très-Haut et son Église pour le guider vers le chemin de la Vertu, de la Foi, et du Paradis Solaire.

« Ensemble, reconnaissons notre faiblesse afin de montrer au Très-Haut notre volonté de devenir meilleurs.

Cyphus articule bien haut pour encourager les fidèles à réciter avec lui :

—Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les saints et à vous aussi, mes amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole et en action.
Je supplie tous les saints et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très-Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

L'officiant laisse passer un petit silence.

—Simba est encore jeune et devra être guidé sur le chemin de sa foi et dans son intégration dans la communauté des croyants. C'est pourquoi ses parents ont nommé pour lui un parrain et une marraine pour veiller sur lui et lui montrer l'exemple à suivre.

Cyphus tend le bras vers le premier.

—Scar, vous serez le parrain de Simba, voulez-vous réciter le credo devant votre futur filleul ?

Ledit Scar ne se fait pas prier et s'avance dans le chœur. Cyphus l'accompagne à volume modéré, pour le guider sans masquer la voix de l'homme à l'honneur.

—Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

« Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

« Je crois aussi en Christos,
né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce,
il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

« Je crois en l'Action Divine ;
en la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible ;
en la communion des Saints ;
en la rémission des péchés ;
en la Vie Éternelle.
Amen !

—Je vous remercie, vous pouvez vous rassoir.

Cyphus sourit et tend alors le bras vers une femme.

—Zira, s'il vous plait, pouvez-vous vous avancer à votre tour ? En tant que future marraine de Simba, je vous propose de lire pour l'audience un passage du Livre des Vertus que vous avez choisi avec moi.

Zira sourit de toutes ses dents.
—Bien entendu.

Elle s'approche du pupitre et lit :

La Vita de Christos, Chapitre 14

Le repas se passa très joyeusement, tous les convives étaient heureux de fêter les débuts de la nouvelle Église d’Aristote. Mais je remarquai alors que les yeux de Christos renfermaient une étrange expression, mêlée de tristesse et de mélancolie. Il était plus silencieux qu’à l’accoutumée, et pourtant, beaucoup de ses apôtres ne s’en rendaient pas compte, occupés qu’ils étaient à deviser de paix et d’amour.

Je vous l’ai dit, quant à moi, l’attitude de Christos ne m’avait pas échappée… voulant en savoir davantage, je m’approchai donc de lui et lui demandai :

" Maître, pourquoi fais-tu cette tête là ? Tu boudes ? "
Il me chuchota alors :
" Samoht, mon plus jeune ami, fidèle parmi les fidèles, ne vois-tu pas que Daju est parti ? Sans doute pour comploter contre moi ! Le pauvre doit être corrompu, mais il accompli son destin pour que la prophétie s’accomplisse! "
" Mais enfin, laisse donc cette andouille pleurer dans son coin, lui répondis-je, si les romains voulaient te prendre, ils l’auraient fait ! Au lieu de cela ils sont partis ! "

Et Christos, qui sentait sa fin approcher, me regarda avec une expression si émue, si bouleversée, qu’elle me provoque encore des trémolos dans la gorge à l’heure ou j’écris ces lignes.

" Samoht, me dit-il, quand je serai mort, parcours le monde et répands la bonne nouvelle comme je vous l’ai demandé. Et quand tu seras un homme âgé, alors écris mon histoire pour que celle-ci soit connue et entendue. Retiens bien cela, je ne te le dirai pas deux fois… tiens… j’entends déjà les gardes monter. "

Et en effet, le sol tremblait sous le poids des sandales de légionnaires. Les discussions cessèrent alors, laissant place à un silence inquiet. Un décurion et ses gardes entrèrent dans la pièce. Au côtés de l’officier se tenait Daju ; et ce dernier montra Christos du doigt en disant :

" C’est lui ! c’est lui ! le grand barbu, là, tout grand ! même qu’on dirait une allumette ! Il vient encore de comploter contre l’ordre établi. "

Alors, les gardes se ruèrent sur Christos en bousculant tous les apôtres qui voulaient s’interposer. Un soldat m’envoya rouler par terre car je me tenais aux vêtements de mon messie. Enfin, ils l’emportèrent violemment pour le traîner en dehors de la pièce. Comme je m’étais relevé et que je m’agrippais à la cape d’un soldat, souhaitant le faire chanceler, l’officier ordonna aussi qu’on se saisisse de moi. Aussi, nous fûmes tous les deux menés dans le palais du procurateur Pierre Ponce.

—Je vous remercie Zira. Vous avez choisi ce texte et j'ai été d'abord surpris par ce passage. Mais en le lisant je comprendre l'importance que vous accordez à l'attitude de Christos qui est en effet admirable : tenant fermement à ne pas briser ses engagements auprès de ses proches et du Très-Haut, alors même qu'il connaissait le sinistre dessein de Daju, Christos a fait le choix conscient de rester fidèle à lui-même, de ne pas se défendre ni même fuir la trahison de celui qui fut son ami. Christos dans l'infortune est resté lui-même, suivant la voie de la vertu. Ainsi, jeune Simba, lorsque vous grandirez, votre marraine vous enseigne à rester en toutes circonstances fidèle à votre engagement baptismal et ce même si vos contemporains venaient à vous décevoir car le Très-Haut, Lui, reste fidèle à Ses enfants et Son amour est inconditionnel.

« Car la vie du fidèle n'est pas toujours aisée, vous vivrez des moments de doute, des déceptions, mais la communauté aristotélicienne est là pour accueillir tout un chacun et, guidés par l’Église, chacun trouvera le chemin vers la Foi. Le baptème est un choix, le choix de faire confiance au Très-Haut qui vous accorde en retour sa confiance et son pardon. Ce pardon est essentiel pour que nos péchés, que nous cherchons à éviter sans y parvenir complètement, s'enracinent dans nos âmes et nous précipitent dans l'Enfer lunaire. Car pour répéter les paroles du Très-Haut : “Le baptême permet à la vertu de racheter le péché, permet à l’amour de vaincre l’acédie. Un vertueux qui n’est pas baptisé ne se verra pas effacer ses fautes, car Je n’ai pas béni son entrée dans la communauté de Mes fidèles. Mais ne cro[yez] pas que le fait d’être baptisé [vous] autorise à pécher sans vergogne. Ce sacrement n’est que le moyen de vivre dans la vertu. Mais tous ceux qui n’ont pas été baptisés, qu’ils soient enfants ou adultes, si ils n’ont absolument jamais péché, pourront de même accéder au Paradis.”

Cyphus tend le bras vers le baptistère.
—Mufasa, pouvez-vous s'il vous plait apporter Simba ?

« Mufasa, comme vous le savez, votre fils étant trop jeune pour prononcer le serment, il devra le prononcer quand il aura atteint sa majorité lors d'une Affirmation.

Cyphus plonge sa main dans le baptistère et y recueille en coupe l'eau dont il asperge doucement le front de l'enfant qui se recroqueville dans les bras de son père :
—Simba, je te baptise au nom de l’Église Aristotélicienne et au nom du Très-Haut, pour l'amitié de tous les Saints et pour l'amour du Père de l'humanité.

Cyphus caresse les cheveux de l'enfant et lui sourit.
—Ton parrain et ta marraine veilleront sur toi pour te donner la meilleure éducation, je compte sur eux.

Le diacre prend alors deux cierges pour les confier à Scar et Zira.
—Je compte sur vous pour éclairer le chemin de votre filleul.
Puis il dépose autour du cou de Simba une médaille aristotélicienne cyan avant de reculer de deux pas.

—Bienvenue dans la communauté aristotélicienne Simba !
Cyphus se tourne vers les fidèles rassemblés et prononce l'envoi :
—Je vous souhaite un bon samedi, rendez-vous dès demain pour la célébration dominicale !

—Mm je reconnais que devant la difficulté de cet exercice théorique, sans répartie humaine pour faire vivre le sacrement, je me suis laissé aller à m'amuser un peu.
Mais sur le fond je voulais m'exercer au baptème des jeunes enfants car je n'ai pas encore eu l'occasion d'observer tel sacrement et ce cas particulier m'intrigue. J'ai noté pendant ma rédaction que c'est un second cas lors duquel un parrain est obligatoire.

Sarah.montigny a écrit:Sarah s'installa et écouta le baptême fictif. Elle ne put s'empêcher quelques petits rires discrets. Puis elle commenta.

Et bien c'est parfait. Vous avez eu raison, notre religion n'est ni sectaire, ni triste.
Alors, imaginez vous que votre Simba a grandi et qu'il va se marier.
A vous d'officier ...

Sarah lui tendit la leçon suivante en souriant, très amusée. Sans le dire elle se demandait bien avec qui il allait le marier.

Séminaire saint-benoît : Niveau 2, Volet 3 : La Charge Paroissiale : Leçon 10-b : Le mariage

Le mariage est la consécration de l'accord profond entre un homme et une femme, créant une communauté de vie, réputée indissoluble et symbolisant l'Amitié Aristotélicienne dans l'une de ses formes les plus étroite.
Tout mariage ne peut se faire qu’avec l’autorisation du responsable de la paroisse de chacun des deux futurs époux.
Le mariage est célébré dans la paroisse de résidence des fiancés s'ils résident au même endroit, à défaut dans celle de la fiancée. (Accord nécessaire du clergé local si la cérémonie a lieu dans un autre endroit).
La présence d’au moins deux témoins, choisis parmi les fidèles, est exigée. L’un représentant le marié, l’autre la mariée. Ils seront les garants devant les hommes de l’acte du mariage.
Les fiançailles sont officialisées par la publication des bans au minimum quinze jours avant la date du mariage.
Le clerc officiant enregistre l’acte de mariage dans les registres appropriés.

Droit Canon sur le mariage.

Les clercs s'inspirent généralement du treizième chapitre de la Vita de Christos, pour leur sermon lors de la messe de mariage, mais il existe d'autres textes pouvant estre utilisés. N'hésitez point à parcourir le Dogme, il fourmille de textes utilisables à l'infini...

CÉRÉMONIE TYPE

Accueil des fidèles

Ouverture de la cérémonie



LECTURE ET HOMÉLIE EN RAPPORT AVEC LE SACREMENT DU MARIAGE


Credo

Récitation du credo par les fidèles, souvent dit par un témoin mais peut également être récité par l'officiant.



Je crois en Dieu, le Très Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.


Célébration du mariage

Prêche décrivant les deux époux, ce qu'ils ont fait, les postes qu'ils occupent ou occupaient, leur place dans la ville, leur rencontre, des anecdotes que vous aurez pu glaner ça et là auprès de leurs proches ou d'eux-mêmes.

Bénédiction des alliances (voir missel pour les bénédictions)

Rituel à respecter dans le fond :



Le mariage suppose que les deux époux s'engagent l'un vers l'autre librement et sans contrainte, qu'ils se promettent amour mutuel et respect pour toute la vie, qu'ils accueillent les enfants que Dieu leur donne, et les éduquent selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos. x et y, est-ce bien ainsi que vous voulez vivre dans le mariage ?
x : Oui
y : Oui
x : y veux-tu être ma femme ?
y : Oui, je le veux et toi x veux-tu être mon mari ?
x : Oui, je le veux. Moi, x, je te reçois comme épouse et je serais ton époux. Je promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.
y : Moi, y, je te reçois comme époux et je serais ton épouse. Je promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.
x : y, reçois cette alliance, signe de mon amour et de ma fidelité.
y : x, reçois cette alliance, signe de mon amour et de ma fidelité.


Partage du pain et du vin

Amies, amis, ensemble, partageons le pain et le vin, symbole de l'amitié.



Fin de la cérémonie

Informations diverses sur la vie future des mariés, remise du certificat de mariage signé par le prêtre.

QUESTIONS

1) Quel doit être le délai entre la publication des bans et le mariage ?

2) Les témoins d'un mariage doivent-ils être baptisés ?


TRAVAIL A FAIRE

Vous célébrerez un mariage entre deux personnes dont vous inventerez la vie, pour remplir tous les chapitres. Chaque marié aura un témoin.

Cyphus a écrit:Cyphus prend la leçon, la lit puis ouvre le Droit Canon à la bonne page. Pendant sa lecture il ne peut retenir de froncer les yeux de fatigue.
—Après cette leçon il me faudrait une pause, j'ai la tête pleine et je me suis levé tôt.
Il secoue la tête.
—Pour déjeuner par exemple, c'est bientôt l'heure. Si cela vous convient..

Quelques minutes plus tard :

—Le délai entre la publication des bans et le mariage est de quinze jours minimum sauf autorisation exceptionnelle du diocèse métropolitain. Les témoins doivent être des fidèles. Par définition du mot « fidèle », ils sont croyants baptisés.

—Chers fidèles, c'est un événement heureux qui nous rassemble aujourd'hui puisque notre jeune ami Simba a choisi de rejoindre la communauté Aristotélicienne. Il fait ainsi le choix d'accorder sa confiance au Très-Haut et son Église pour le guider vers le chemin de la Vertu, de la Foi, et du Paradis Solaire.

« Ensemble, reconnaissons notre faiblesse afin de montrer au Très-Haut notre volonté de devenir meilleurs.

—Je vous remercie Zira. Vous avez choisi ce texte et j'ai été d'abord surpris par ce passage. Mais en le lisant je comprendre l'importance que vous accordez à l'attitude de Christos qui est en effet admirable : tenant fermement à ne pas briser ses engagements auprès de ses proches et du Très-Haut, alors même qu'il connaissait le sinistre dessein de Daju, Christos a fait le choix conscient de rester fidèle à lui-même, de ne pas se défendre ni même fuir la trahison de celui qui fut son ami. Christos dans l'infortune est resté lui-même, suivant la voie de la vertu. Ainsi, jeune Simba, lorsque vous grandirez, votre marraine vous enseigne à rester en toutes circonstances fidèle à votre engagement baptismal et ce même si vos contemporains venaient à vous décevoir car le Très-Haut, Lui, reste fidèle à Ses enfants et Son amour est inconditionnel.

Mais sur le fond je voulais m'exercer au baptème des jeunes enfants car je n'ai pas encore eu l'occasion d'observer tel sacrement et ce cas particulier m'intrigue. J'ai noté pendant ma rédaction que c'est un second cas lors duquel un parrain est obligatoire.

Cyphus a écrit:Cyphus se relève après une écriture inspirée mais ralentie par l'effort.
—Je vous lis mon texte :

Les cloches retentissent et Cyphus en a le sourire aux lèvres :
—Bienvenue à tous et toutes dans notre Chapelle d'Acounama Thata ! Aujourd'hui est un beau jour puisque nous allons célébrer le mariage de Simba et Nala qui ont l'air très heureux ensemble.

Le Diacre laisse le temps à chacun de s'asseoir.
—Chers amis pour débuter cette cérémonie commençons par réciter le confiteor.

Il récite :
—Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les saints et à vous aussi, mes amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole et en action. Je supplie tous les saints et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très-Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

« Sieur Pumbaa en tant que parrain de Simba, voulez-vous bien lire le texte que je vous ai préparé je vous prie ?

L'homme s'exécute joyeusement :

Livre de la Création
Chapitre V - « La réunion »

1 Dieu regardait, ému, le petit groupe de créatures qui pleurait. Elles se sentaient abandonnées de Lui, car elles n’étaient pas dotées de talents particuliers. Elles en étaient venues à croire qu’Il les détestait, alors qu’Il aimait chacune de Ses créations. Elles faisaient partie de Lui et les détester reviendrait à haïr une part de Lui. Il avait créé l’univers, le monde et la vie pour pouvoir les aimer, et Il les aimait.

2 Par à cet amour, Dieu avait doté chaque espèce de créatures composant la vie de talents afin qu’elles trouvent toutes leur place dans Sa création. Mais ce magnifique cadeau restait invisible aux yeux de ce petit groupe de membres. Les humains qui le composaient étaient habités par le doute, restant aveugles à Son amour. Leurs larmes étaient sincères mais injustes. Ils ne demandaient qu’à être aimés de Lui, mais ne voyaient pas qu’Il le faisait déjà.

3 Les autres créatures étaient conscientes de ce cadeau, mais n’en avaient pas compris la raison. Elles s’imaginaient toutes être les seules à être ainsi récompensées. Les unes pensaient que seule la force était un cadeau de Dieu. D’autres faisaient la même erreur avec la vitesse, la nombreuse progéniture, la longévité, la laine, la capacité à voler ou encore le territoire qui leur avait été alloué par Lui. Elles s’estimaient donc toutes favorisées de Lui et se croyaient Ses préférées.

4 Mais cet humain, que les siens appelaient Oane, portait en lui le germe du talent que Dieu avait donné aux siens. Il prenait petit à petit conscience du véritable amour que Dieu portait à Sa création. Il commençait à comprendre que chaque composante de la création était aimée de Dieu, mais ne savait pas encore pourquoi. Il passait son temps à regarder les étoiles, espérant y trouver le Très Haut, mais il ne savait rien de Son omniprésence.

5 Alors, Dieu décida que le temps était venu de donner sa véritable place dans l’univers à l’espèce dans laquelle se trouvait la seule créature qui comprenait l’amour, seul véritable sens de la vie. Il se dit qu’il fallait éprouver l’amour que Ses créatures avaient pour Lui. Pour ce faire, Il décida de réunir toutes les créatures du monde en un seul endroit et de leur demander ce qu’était la vie. Ce qu’Il ferait d’elles dépendrait de leurs réponses.

6 Alors, d’une seule pensée de Dieu, toutes les créatures du monde entier furent au courant de la convocation divine. Sans attendre, elles se mirent en route. Il existait une gigantesque plaine verdoyante sur un continent verdoyant. C’était là que le monde entier devait se réunir pour entendre la question divine. C’était là que le sort de l’univers allait se jouer.

7 Il fallut de nombreuses années pour réunir tant de créatures. Toutes ne survécurent pas à ce long voyage, mais aucune n’avait l’intention de rebrousser chemin. Dieu avait insufflé en elles l’envie irrépressible de venir rejoindre la grande réunion de toute la création. Elles traversèrent les mers, les montagnes, les glaciers, les déserts brûlants et tant d’autres lieux difficiles. Elles continuaient cependant à vivre, à mourir, à se nourrir et à procréer. Mais tout cela en ne cessant jamais d’avancer.

8 Et enfin vint le jour fatidique où toute la création était réunie.


Spyosu

« Merci pour votre lecture. Chers fidèles, nous voici réunis à nouveau pour répondre à la question la plus importante de notre histoire et de notre vie. La question que Notre Créateur a posée à notre illustre guide des premiers temps, Oane. Quel est le sens de la vie ? Vous le savez déjà : Le mot « amour » est cité cinq fois dans ce texte et le verbe « aimer » cinq fois aussi. Tout était réuni pour que la bonne réponse saute à l'esprit de celui qui a fait éclater notre valeur devant le Très-Haut et vous aussi vous savez que le sacrement du mariage est une des cérémonies les plus importantes de notre société : celle qui fait les couples, structure nos familles et donne vie à nos enfants. Je suis heureux pour vous, Nala, Simba, que vous ayez trouvé en chacun le compagnon de votre existence pour fonder une famille.

Cyphus fait une petite pause.

—Sieur Timon, en tant que témoin de Nala, voudriez-vous réciter le credo s'il vous plait ?

—Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Mais quelle phrase magnifique !

—Sans commentaire s'il vous plait.

—Pardon :
Le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

« Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

« Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très Haut.

« Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, une et indivisible;
En la communion des saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

—Merci, vous pouvez rester là avec Sieur Pumbaa.

Cyphus tend chacun de ses deux bras en direction des fiancés.

—Simba, Nala, approchez-vous ; vous vous êtes rencontrés lorsque Simba a fait une fugue. Ce petit rebelle voulait s'amuser avec ses amis ici présents et je peux le comprendre, c'est tentant de papillonner de temps à autres. C'est Nala qui a su retrouver le fugitif qui deviendra bien vite son amoureux. Nala vous avez-su apaiser ce jeune homme et le mettre face à ses responsabilités et ensemble votre petite affaire familiale de gestion de personnel de savane tourne bien. Félicitations. Nous avions quelque doutes sur vos liens de parenté mais le diocèse a indiqué que faute de registres tenus à jour nous ne pouvions pas nous opposer à votre union.

Cyphus se fait apporter les alliances qu'il bénit :
—Par la grâce du Très Haut, d'Aristote, de Christos et de tous les saints. Puissent ces alliances, symboles de votre amour et de votre union, vous rappeler chaque jour, les vœux et engagements que vous prononcez en ce jour.

« Nala, Simba, le mariage est un engagement librement consenti, symétrique, qui vous unira tout au long de vos vies que je souhaite longues. Je ne vous rappelle pas ces devoirs conjugaux et parentaux dont vous connaissez la portée.

Le diacre les regarde et prononce la question fatidique :

—Nala, voulez-vous prendre Simba pour époux ?

—Oui.

—Simba, voulez-vous prendre Nala pour épouse ?

—Oui je le veux.

Cyphus a l'air de se réjouir :
—Fantastique ! Je vous laisse donc prononcer la formule consacrée que je vous ai faite répéter tout à l'heure.

—Moi, Nala, te prends comme époux, Simba. Je me donne à toi comme épouse, pour t'aimer et te chérir dans la joie comme dans la tristesse, dans la richesse comme dans la pauvreté. Que le Très-Haut et l’Église Aristotélicienne Romaine m'en soient témoins.

—Moi, Simba, te prends comme épouse, Nala. Je me donne à toi comme époux, pour t'aimer et te chérir dans la joie comme dans la tristesse, dans la richesse comme dans la pauvreté. Que le Très-Haut et l’Église Aristotélicienne Romaine m'en soient témoins.

—Parfait, je vous déclare époux et épouse, vous pouvez échanger les alliances et prononcer quelques mots si vous le souhaitez.

Les époux s'embrassent et s'échangent les anneaux tout contents, puis Simba dit :

—Je suis heureux que nous nous unissions, j'ai trouvé une joie en travaillant avec toi Nala et j'ai hâte de faire fructifier notre entreprise malgré l'OPA hostile de mon propre oncle de Yen & sisters, mais nous allons nous refaire. Et faire plein de bébés entrepreneurs hihi !

Nala rougit et lui dit d'arrêter. Cyphus en profite pour reprendre la cérémonie :

—Chers amis, il est temps de partager ensemble le pain et le vin comme nous l'a enseigné Christos :
Que la paix du Dieu soit avec vous.
Et avec votre esprit, louons Dieu et ses prophètes Aristote et Christos

Cyphus partage le pain et le vin aux fidèles qui s'approchent.

—Cette cérémonie touche à sa fin, Simba, Nala, je vous propose de me rejoindre tout à l'heure pour que je vous remette votre certificat de mariage, mais je pense que vous voudrez vous réjouir avec vos amis avant ce devoir administratif.

« Chers fidèles, allez porter dans notre Paroisse votre joie d'avoir assisté à cette belle union, à dimanche prochain !

—Qu'en pensez-vous ?
Aussi ma Soeur, j'ai cherché le missel dont parle la leçon, où est-il s'il vous plait ?
Et j'aimerais aussi savoir comment faire les certificats de mariage, et de baptème aussi d'ailleurs, et où les déposer s'il vous plait ?

Sarah.montigny a écrit:Sarah écoute son élève, parfois elle sourit, parfois elle hoche la tête, mais tout est parfait. Cyphus a mis sa touche personnelle dans cette messe et c'est très bien.

Je suis contente de votre travail Cyphus, rien n'est plus ennuyeux qu'une messe sans âme et ce n'est pas le cas de la vôtre.

Puis elle écoute sa remarque et rougit légèrement.

Ah mais oui, où avais je la tête.
Je vais vous demander de me rédiger ces deux certificats.

Pour les dépôts ils se font à Rome, ici :
pour les baptêmes :
https://rome.lesroyaumes.com/viewforum.php?f=623
pour les mariages :
http://rome.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=42876&postdays=0&postorder=asc&start=330

Quant au missel il est ici :
https://rome.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=20030&highlight=missel

Cyphus, prenez votre temps si vous voulez une pause, prenez là.
Je vais déposer votre prochaine leçon, ainsi vous la trouverez à votre retour.
Elle est moins gaie celle-ci, car on va parler de funérailles.

Sarah lui sourit, ce cursus était long et fastidieux, elle le savait et comprenait qu'il ait besoin d'un temps mort.

Séminaire saint-benoît : Niveau 2, Volet 3 : La Charge Paroissiale : Leçon 10-c : Les funérailles

Les funérailles constituant le dernier sacrement, il est capital de s'assurer que l'éradication du lien entre le corps terrestre et l'âme a bien eu lieu et est définitive.
Tout clerc de l'Eglise Aristotélicienne, quelque soit sa charge, peut officier mais seul l'évêque du diocèse où la cérémonie aura lieu peut donner l'accord d'inhumation.
Tout fidèle aristotélicien décédé a le droit à la cérémonie funèbre. Une cérémonie funèbre peut avoir lieu pour les personnes n'ayant pas encore reçu le sacrement du baptême mais ayant néanmoins suivi à leur façon le chemin de la Vertu, à la demande exclusive d'un membre aristotélicien de la famille. Toutefois seul le corps d'un fidèle pourra être présent dans l'Eglise ou en terre consacrée. Sont donc notamment interdits dans l'église, les hétérodoxes, les suicidés et les excommuniés.
La mise en terre : Seuls les fidèles aristotéliciens étant morts sans renoncer à leur foi et non sujets à interdit peuvent être inhumés en terre consacrée et bénéficier d'une sépulture distincte. Tous les autres devront être enterrés ou brûlés à plus de cent pas d'un lieu consacré.
Les funérailles d'un fidèle marié met fin à l'union matrimoniale et donne l'opportunité d'un remariage pour le survivant en regard du droit canon portant sur le mariage.
La transmission des titres de noblesse se fait selon les règles nationales des royaumes et territoires concernés.

Droit Canon portant sur les funérailles.


CÉRÉMONIE TYPE

1. ARRIVEE A L'EGLISE

Accueil des fidèles et port du cercueil ouvert jusque devant l'autel. Pendant ce temps-là, le prêtre se trouve sur le parvis et psalmodie en suivant le cortège :



Le prêtre :Après tous nos regards qui ont croisé le sien, qu’il puisse enfin voir le tiens seigneur.
Les fidèles : Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami(e).

Le prêtre : Après l’amitié qu’il a reçu et qui a guidé sa vie, accorde lui l’amitié ultime qu’et la tienne Seigneur.
Les fidèles : Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami(e).

Le prêtre : Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.
Les fidèles : Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami(e).

Le prêtre : Seigneur, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparaît le corps de l’ami qui nous est cher.
Accorde-nous l’espérance de le revoir auprès de Toi pour les siècles des siècles.

Tous : Amen




2. LES QUATRE SIGNES


Après être entré dans l'église, le cercueil est déposé devant l'autel, on peut déposer des fleurs et des cierges autour, une petite corbeille est laissée à l'entrée afin de recueillir les dons pour les mendiants.
Après un court accueil, l'officiant procède aux quatre signes, qui sont :



Le signe de la lumière



Les cierges autour du cercueil sont allumés en silence

Le prêtre : "L’Amitié est la lumière du monde c’est la flamme qui réchauffe notre cœur.
Qu'elle éclaire maintenant la route de qui le/la conduit maintenant au Royaume de Dieu !"



Le signe de la foi



Le prêtre : ", nous déposons cette croix aristotélicienne sur ton cercueil.
Cette croix est le signe qui relie Aristote et Christos, qu'elle soit pour toi signe de salut et de vie éternelle".



Le signe des amis



L’un des amis du défunt apporte la corbeille de l’amitié

Le prêtre : ", nous déposons ces présent sur ton cercueil, signe de notre amitié, signe de notre prière, signe de notre cœur".



Le signe de la mémoire



Ici, vous pouvez vous-même rédiger votre propre déclaration ou vous inspirer de ceci :

Le Prêtre : "Cet enterrement nous rappelle plusieurs choses :
- Le souvenir d'un Ami aristotélicien qui vient de nous quitter. D'un homme/d'une femme qui avait une histoire, unique, avec Dieu. Qui était entouré de tendresse par Dieu. Qui a fait, ou non, l'expérience de cette tendresse.
Nous voici nombreux dans cette chapelle, autour de , pour prendre conscience de ce lien d'amour qui l'a toujours uni Dieu, qui unit Dieu à chacun de nous, à tout instant.
- La mort viendra pour chacun de nous. pour les uns tôt, pour les autres plus tard. Pour les uns dans leur jeunesse, pour d'autres dans leur vieillesse.
Le Seigneur nous prévient : "Soyez prêts, soyez toujours prêts car vous ne savez ni le jour ni l'heure".
Aristote nous a guidé et Christos nous invite à prendre exemple sur lui, à trouver notre joie à vivre pour les autres, à aimer comme ils nous ont aimés.
Notre présence ici est prière. Nous invoquons Aristote qu’il mesure les péchés de notre frère/sœur et que Christos intercède auprès du seigneur pour qu’il le reçoive en son Paradis.




3.PRIÈRE DE PARDON

Compte tenu de la teneur de cette cérémonie et du jugement dernier de celui ou celle qui va être enterré, la prière de pardon est essentielle. Chaque fidèle présent se doit de demander pardon pour accompagner l'âme du défunt dans son dernier voyage.



Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.





4. RÉCITATION DU CREDO

Comme pour toute cérémonie, le crédo est un élément fort symbolisant l'attachement et le réengagement du fidèle à l’Église et ses valeurs. En cet instant funeste qui rend un dernier hommage au défunt dans un lieu consacré, réciter cette profession de foi prend tout son sens. Dans l'idéal, le crédo doit être récité par le conjoint du défunt ou un ami proche, cependant, en l’absence de volonté, c'est à l'officiant de s'en charger.



Je crois en Dieu, le Très Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.





5. LECTURE


Ici, un ami ou bien l'officiant lit un texte en rapport avec la mort et ce qui s'en suit. Evitez de prendre un vieux texte qui plombe le moral, pensez aux proches. Ceux que je saurais vous conseiller seraient par exemple quelques parties de L'Eclipse, à propos du paradis, ou bien encore de La Fin des Temps, partie IV, à propos du jugement, bien que celui-ci soit nettement moins joyeux. Si vous préférez un texte à propos de vies exemplaires, prenez par exemple le passage d'une hagiographie et poursuivez avec un court sermon à propos de la vertu et de la Foi, qui mènent au Paradis Solaire.




6. INTERVENTION DE CEUX LE DÉSIRANT


Ici, les amis et la famille du défunt peuvent parler de lui, dire ce qu'il a fait, ce qu'il a été, ses qualités...etc. Ou n'importe quoi d'autre, du moment que cela reste respectueux de l'Eglise et d'autrui. Pensez bien à organiser l'office auparavant, afin de ne pas se retrouver sans personne évoquant le concerné.





7. LE SIGNE D'ADIEU


Juste avant de quitter l'église en direction du cimetière, un léger recueillement est conseillé, ainsi qu'une courte prière. Vous pouvez prendre ceci comme modèle :


Le prêtre : "Avant de quitter la chapelle/ l'église/ la cathédrale, nous allons dire un dernier adieu à notre frère/sœur

Avec respect et affection, confions-le/la à Dieu dans l'espérance de nous retrouver un jour auprès de Lui*.


[UN INSTANT DE SILENCE]


Avec tous ceux qui nous ont précédés et qui vivent déjà auprès du Seigneur,

avec l'immense cortège des saints, nous souhaitons un bon dernier voyage à son enveloppe charnelle. "

* : Dans ce cas là, Dieu.




8. DEPOSITION AU CIMETIERE


Après que le cercueil ait été fermé, le cortège arrive au cimetière, tandis que les présents forment un cercle autour de la tombe.

Prêtre : "Nous allons maintenant confier à la terre le corps de notre frère/soeur dans ce lieu où reposent déjà tant de défunts de nos familles. Le moment est venu de lui dire "à Dieu".
C'est un moment de tristesse, mais il faut que l'espérance reste forte en nous. car nous espérons le/la revoir quand Dieu nous réunira, dans la joie de son Royaume.
Recueillons-nous en pensant à tout ce que nous avons vécu avec , à ce qu'il/elle est pour nous, à ce qu'il/elle est pour Dieu."

Silence pendant la descente du cercueil
Ensuite, le prêtre asperge le cercueil d'eau bénite et dit :

"Cette eau, souvenir de ton baptême,
nous rappelle que Dieu a fait de toi son enfant.
Qu'il te reçoive aujourd'hui dans sa Paix !"

Enfin, chacun passe et jette une poignée de terre dans la tombe, puis chacun s'en va tandis que l'officiant présente ses condoléances à la famille et aux proches.

TRAVAIL A FAIRE

Vous célébrerez les funérailles d'une personne dont vous aurez inventé la vie (mariée/veuve, enfants ou pas, métier, décès dû à la maladie ou la guerre ou un accident, etc), de l'entrée dans l'église jusqu'à la mise en terre.

Vous veillerez à ne pas faire un office trop triste, ni trop heureux pour respecter le deuil des proches.

Cyphus a écrit:—Merci ma Sœur, je vous propose donc les deux certificats, visiblement la forme n'est pas rigide :

Certificat de Baptême

Le présent document certifie que Sieur Simba a reçu le sacrement du baptême le samedi 25 février 1471 par moi-même, Cyphus Garion, sous les regards suspects de son parrain Sieur Scar et de sa marraine Dame Zira.

Fait le 28 février de l'an de grâce 1471,
Cyphus Garion
Diacre d'Acounama Thata

Certificat de Mariage

Le présent document certifie que Dame Nala et Sieur Simba se sont unis le lundi 27 février 1471. Le sacrement de Mariage a été célébré par moi-même, Cyphus Garion, sous les regards malicieux de Pumbaa, parrain de Simba, et de Timon, parrain de Nala.

Fait le 28 février de l'an de grâce 1471,
Cyphus Garion
Diacre d'Acounama Thata

Cyphus la laisse regarder.
—Et comme vous m'en donnez la permission, je vais aller au réfectoire. Je me suis levé tôt et cette grande matinée entre l'abbatiale et l'auditorium m'a fatigué. Peut-être m'accompagneriez-vous au réfectoire ? Nous pourrons parler d'autre chose que de cette formation. Mais si vous êtes occupée disons que je reviendrai après le carillon de deux heures, nous avons entendu celui d'une heure il y a quelques minutes.

Cyphus sourit.
—Ensuite je vous relaterai les funérailles de Mufasa, emporté dans un bête accident de la circulation.

CERTIFICAT DE BAPTÊME

Cet enfant du Seigneur nommé Lilas01
s'est fait baptiser par inracien
Diacre - sacristain de La Rochelle
en ce glorieux jour du 30 Juin 1461
en la paroisse de La Rochelle
sous le regard de Titoune90
son parrain /sa marraine .

Sarah.montigny a écrit:Sarah regarde les documents.

Ils sont parfaits.
Je suis toujours occupée en effet, mais ce serait péché que de ne pas prendre soin de moi.
J'accepte donc de vous accompagner au réfectoire pour me restaurer, bien volontiers.

Sarah le précéda pour sortir de la salle d'études.

Cyphus a écrit:–Très bien, allons reprendre des forces !
Il est tout souriant, visiblement le fait de savoir qu'ils vont manger suffit à le ragaillardir.
–Ce matin le cuisinier m'a dit qu'il y aurait des poireaux au déjeuner, j'aime beaucoup les poireaux !
Cyphus suit Sarah sans se faire prier.

Sarah.montigny a écrit:Sortir en papotant, cette pause serait en effet bénéfique.

Alors nous avons ceci en commun, j'adore les poireaux ...