[RP] Baptême de Matpel

Vonafred a écrit:Vonafred s'etait replié dans le milieu de la nef...joignant ses prières à celles de l'assemblée,priant pour son ami Matpel.
Quelqun entra discretement...il leva la tete un bref instant.
Tiens tiens Dame Gadzelle...murmura t'il pour lui meme avant d'entamer un crédo à voix basse...

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Forth_with a écrit:Dès qu'elle eut récité le credo Forth sût que la marraine était donc prête. La cérémonie se poursuivait donc par une lecture du Livre des Vertus. Ce à quoi invita le Curé.

A présent chère marraine vous allez nous faire la lecture d'un passage du Livre des Vertus que vous avez choisi pour votre filleul. Veuillez donc vous avancer.

En faisant signe vers le pupitre où se trouvait le Livre des Vertus Forth se décala pour laisser passer Méline. Elle pouvait à présent lire le passage qu'elle avait choisi pour son filleul.

Meline_deschain a écrit:Méline avait longuement héité sur le texte qu'elle voulait lire lors du baptême de Matpel, elle s'avança et tourna les pages du livre des vertus jusqu'au chapitre 5 du livre de la création, elle dit .


Je vais vous faire lecture du chapitre 5 de livre de la Création, chapitre intitulé "La réunion".

Méline sourit puis entreprit la lecture à haute voix.


Dieu regardait, ému, le petit groupe de créatures qui pleurait. Elles se sentaient abandonnées de Lui, car elles n’étaient pas dotées de talents particuliers. Elles en étaient venues à croire qu’Il les détestait, alors qu’Il aimait chacune de Ses créations. Elles faisaient partie de Lui et les détester reviendrait à haïr une part de Lui. Il avait créé l’univers, le monde et la vie pour pouvoir les aimer, et Il les aimait.

Par à cet amour, Dieu avait doté chaque espèce de créatures composant la vie de talents afin qu’elles trouvent toutes leur place dans Sa création. Mais ce magnifique cadeau restait invisible aux yeux de ce petit groupe membre. Les humains qui le composaient étaient habités par le doute, restant aveugles à Son amour. Leurs larmes étaient sincères mais injustes. Ils ne demandaient qu’à être aimés de Lui, mais ne voyaient pas qu’Il le faisait déjà.

Les autres créatures étaient conscientes de ce cadeau, mais n’en avaient pas compris la raison. Elles s’imaginaient toutes être les seules à être ainsi récompensées. Les unes pensaient que seule la force étaient un cadeau de Dieu. D’autres faisaient la même erreur avec la vitesse, la nombreuse progéniture, la longévité, la laine, la capacité à voler ou encore le territoire qui leur avait été alloué par Lui. Elles s’estimaient donc toutes favorisées de Lui et se croyaient Ses préférées.

Mais cet humain, que les siens appelaient Oane, portait en lui le germe du talent que Dieu avait donné aux siens. Il prenait petit à petit conscience du véritable amour que Dieu portait à Sa création. Il commençait à comprendre que chaque composante de la création était aimée de Dieu, mais ne savait pas encore pourquoi. Il passait son temps à regarder les étoiles, espérant y trouver le Très Haut, mais il ne savait rien de Son omniprésence.

Alors, Dieu décida que le temps était venu de donner sa véritable place dans l’univers à l’espèce dans laquelle se trouvait la seule créature qui comprenait l’amour, seul véritable sens de la vie. Il se dit qu’il fallait éprouver l’amour que Ses créatures avaient pour Lui. Pour ce faire, Il décida de réunir toutes les créatures du monde en un seul endroit et de leur demander ce qu’était la vie. Ce qu’Il ferait d’elles dépendrait de leurs réponses.

Alors, d’une seule pensée de Dieu, toutes les créatures du monde entier furent au courant de la convocation divine. Sans attendre, elles se mirent en route. Il existait une gigantesque plaine verdoyante sur un continent verdoyant. C’était là que le monde entier devait se réunir pour entendre la question divine. C’était là que le sort de l’univers allait se jouer.

Il fallut de nombreuses années pour réunir tant de créatures. Toutes ne survécurent pas à ce long voyage, mais aucune n’avait l’intention de rebrousser chemin. Dieu avait insufflé en elles l’envie irrépressible de venir rejoindre la grande réunion de toute la création. Elles traversèrent les mers, les montagnes, les glaciers, les déserts brûlants et tant d’autres lieux difficiles. Elles continuaient cependant à vivre, à mourir, à se nourrir et à procréer. Mais tout cela en ne cessant jamais d’avancer.

Et enfin vint le jour fatidique où toute la création était réunie.

Arrivée à la fin du texte, Méline se tut, laissant place un instant au silence, avant de relever la tête attendant que l'officiant lui indique ce qu'elle devait faire à présent.

Orkaange7876 a écrit:[Il court il court le lapin rose.. ou comment arriver à la bourre à un baptème]

Pas l'temps pas l'temps pas l'temps...

Ork courait comme une dératée dans les rues d'Angoulême, slalomant parmis ses fans qui voulaient qui la toucher, qui lui cirer les bottes, qui lui embrasser les mains.. C'est que d'avoir refait les uniformes de l'armée leur avaient donné une notoriété délirante à Mahaut et à la blonde. mais là elle avait promis, yavait pas fallait y passer. Evitant un énième enfant qu'on lui tendait à bénir elle réeussit à grimper les marches de la cathédrale, pousser la porte sans faire trop de bruità éviter de s'étaler au milieu de l'allée centrale, et à repérer son coin favori derrière le pilier.
Confortablement installée grâce aux coussins à paillettes qu'elle avait amené, elle risqua la tête de derrière le poteau, juste à temps pour voir méline commencer à réciter quelque texte ou elle ne comprit pas grand chose ma foi, mais ça avait l'air beau.. Elle se radossa à son pilier et attendit tranquillement la fin de la cérémonie...

Gadzelle a écrit:La jeune lieutenante écoutait attentivement la cérémonie et suivait la manière dont elle se déroulait. Forth laissait la place à la marraine, la capitaine des armées que sa réputation précédait, elle reconnut son mari à ses côtés. C'est à ce moment là qu'un...léger bruit se fit entendre. Elle tourna la tête vers la provenance du son et sourit. La blonde était venue! Mais elle s'était assise toute seule, encore plus en retrait qu'elle même. Elle soupira et profita que les regards soient tournés vers l'avant de l'église pour se lever discrètement et aller la rejoindre.

Le texte était très intéressant, peut être qu'il fallait qu'elle s'intéresse un peu plus aux écrits aristotéliciens pour en connaître la suite. Elle regarda Orka et lui fit un clin d'oeil, lui montrant un papier qu'elle avait en main et sur lequel était écrit: "Baptème, Mariage, Prêche, Divorce, Enterrement", une petite croix devant Baptême et Prêche.

Je suis venue voir un bapême, et en particulier celui de Matpel. La prochaine étape, le mariage! Tu seras là n'est-ce pas?

Puis la jeune femme chercha le baron du regard. Elle le vit tout devant, et le trouva calme et confiant. La cérémonie avait l'air de bien se dérouler, quelques personnes étaient venues. Elle sourit, heureuse pour lui.

Forth_with a écrit:Forth écouta avec attention le texte choisi par la Marianne. Il se demanda alors si elle allait expliquer ce choix mais visiblement pas alors il la remercia, la laissa s'en retourner auprès de son filleul et s'avança alors pour faire son homélie.

Il est des choses comme cela qui à force ne peuvent être éviter. Quand comme moi vous êtes depuis vos débuts de clerc dans la même paroisse, vous commencez à connaître tout le monde et parfois pas forcément seulement dans une église.

Alors il est clair que je peux dire que je connais bien Matpel. Il fut un temps quand je portais épée et bouclier j'ai combattu à ses côtés et j'ai vu sa détermination à défendre sa terre, sa façon de vivre. Même si j'ai moi même renoncer aux armes, pensant qu'il y avait d'autres moyens de se battre, je peux comprendre ce choix et reconnaître le courage, la volonté et la détermination de ce jeune homme.

Pas une fois je l'ai vu se compromettre au débordement de ses pairs et non des moindres, pas une fois je l'ai vu agir autrement que pour des valeurs qu'il défend.

Alors certes parfois il fut un peu rustre et même il eut les écarts que tout être humain peut avoir, moi y compris. Mais il sût souvent reconnaître ses propres erreurs. Et je comprends mieux ce chemin vers la famille aristotélicienne.

Car Matpel tu a donc fait le choix d’être baptisé. Ainsi aujourd'hui tu va pleinement et entièrement entrer dans la famille aristotélicienne. Pourtant n'oublies pas que tu n'es qu'au début du chemin. Car ce baptême n'est qu'un passage, celui qui te permettra d’accéder à une autre vision du monde, mais pas la fin du voyage. Par moment ce chemin te semblera difficile, tu subiras le coup des joies, des peines, des cris ou des larmes. Dans ces moments tu ne devras pas oublier que pour te guider tu auras désormais ta marraine mais aussi tout les membres de la famille aristotélicienne. Et alors tu pourras t'appuyer sur eux lorsque cela te semblera trop difficile. De plus ta foy sera désormais ta lumière, elle viendra d'illuminer ton âme et t’aidera à voir au-delà de la vision matérielle des choses. Tu pourras dès lors accéder au monde des idées et s’ouvrira devant toi la promesse du paradis.

Puis regardant l’assemblée il rajouta.

A présent nous allons nous diriger vers le baptistère. Que ceux qui le souhaitent s’approchent.

Forth guida Matpel et Méline. Le futur baptisé et la future marraine vers le baptistère.



Matpel si ton souhait est toujours le même répète après moi le serment d’allégeance du nouveau croyant.

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde. Je reconnais l'Église Aristotélicienne comme mon guide dans la reconnaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre Divin. J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de sa Beauté. Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.

Matpel a écrit:Matpel écouta le texte que sa marraine avait choisi avec grande attention.
Il fut fort surpris que Méline s'interrompt au milieu de cette histoire qui appelait à un dénouement que l'assemblée ne connaitrait pas aujourd'hui, mais réalisa finalement que ce choix mettait d'autant en valeur le message que le texte délivrait. On survole parfois les introductions, pensant que les enseignements se trouvent dans les conclusions. Or l'essentiel était déjà bien présent. Le sens de la vie. Rien de moins.
Comme ce texte, le baptème n'était qu'une introduction. Sa marraine le lui rappelait encore aujourd'hui. Beaucoup de chemin, parcouru avec grande attention, était encore à suivre pour retirer tous les enseignements que l'Eglise Aristotélicienne avait à délivrer.

Matpel profita que sa marraine rejoigne sa place pour se retourner discrètement, et aperçut du coin de l'oeil le Vicomte Roland et son fils, ainsi que Gadzelle et Ork. Il fit un large sourire. Son baptème serait enfin l'occasion de rencontrer cet homme dont il avait tant entendu parler, et il fut ravi de voir les deux jeunes femmes, qui faisaient tout pour rester les plus discretes possible. Il se demanda un instant quelle inscription pouvait figurer sur la tenue de Ork. Il aurait bien vu pour l'occasion un "Aristote, c'est le top" ou un "le Très haut, l'est trop beau". Son sourire se fit insistant à cette idée.

Forth prit alors la parole.
Matpel songea "Rhoooooo un peu rustre moi ? Morte couille, je me demande bien où il est allé chercher ça." Pour les écarts par contre, il ne trouva rien à redire ...
Sur l'invitation de Forth, Matpel s'approcha du baptistère et dit à voix haute.

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde. Je reconnais l'Église Aristotélicienne comme mon guide dans la reconnaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre Divin. J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de sa Beauté. Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.

Forth_with a écrit:Dès que le serment fut récité par Matpel, Forth sût que le moment tant attendu était arrivé. Ainsi il prit donc une coupelle à proximité du baptistère. Il la remplit d'eau du baptistère, puis fit signe à Matpel de se pencher et enfin versa sur son front cette eau.

"Je te baptise au nom de l’Église Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité"

Ceci fait il fit un signe à Méline devenue marraine afin qu'elle en fasse de même afin de marquer le nouveau lien qui les unissaient désormais.

Meline_deschain a écrit:Méline assistait émue à la suite de la cérémonie, elle n'avait pu trouver les mots pour expliquer le choix de son texte, mais elle savait qu'un jour son filleul comprendrait pourquoi son choix s'était porté sur cette partie là, celle qui parlait de regroupement, de se retrouver "ensemble", enfin était-ce ainsi qu'elle l'avait perçu.

Lorsque Forth l'y invita, elle s'approcha et saisit la coupelle, qu'elle remplit à son tour d'eau bénite, puis délicatement elle versa cette eau sur le front de son filleul, symbolisant ainsi son engagement à ses côtés en tant que marraine.

Forth_with a écrit:Forth laissa Méline prendre la coupelle et verser l'eau sur Matpel. Il alla ensuite chercher un cierge allumé à côté de lui et le tendit à Matpel.



Matpel, ce cierge est le symbole de la lumière qui guide désormais tes pas mais que tu devra aussi transmettre par devers toi à ton entourage, tes proches, ta famille, en tout lieu et en tout endroit tu cherchera à véhiculer la parole du Très-Haut.

Il attrapa le cierge et Forth pris ensuite la médaille.



Comme tu es toi même théologien cette médaille est désormais le signe de ton appartenance à la communauté des croyants et tu pourras désormais l'arborer afin de signifier ton engagement aristotélicien.

Il la lui remis et poursuivi.

Désormais tu es donc un fidèle parmi les fidèles. Revenons à présent au centre de l'Église.

Il dirigea la petite troupe et lorsque tout le monde fut en place repris.

Aujourd'hui tu as l'occasion de répéter avec les autres notre credo. Félicitations au nouveau baptisé.