Double baptemes pour des rochelaises courageuses

orlagnia venais ici pour se faire baptisée par mon ami inarcien

elle qui n était pas habiter de porter sa houppelande mais pour cette occasion elle la met

ho

Bonjorn trava tu va bien ?  

Cela faisait bien longtemps que xena n'était pas revenu dans la région. Alors au matin de se rendre à l'Eglise afin de devenir la marraine d'Orlagnia, xena se leva tôt et prit le temps de marcher et sentir l'air frais de la région. Une fois les bons souvenirs remémorés, xena alla se préparer comme il se doit. De son plus bel uniforme elle s'habilla et partît en direction de la cathédrale.

Derniers ajustements devant le parvis.

Elle monta les marches.

Au sein de la cathédrale, xena distingua Orlagnia, une jeune femme inconnue assise au milieu des bancs, puis un homme d'église. Son habit laissa deviner à xena que ce fut un diacre.

Xena se diriga vers le bénitier, se signa puis s'avança vers Orlagnia.

Au passage, xena salua la jeune femme.

Mes respects Madame!

Puis son regard vers le diacre:

Bonjour mon père, mes respects.
Arrivée aux côtés d'Orlagnia, xena souria.

Bonjour ma chère Orlagnia! Alors comment vas-tu?

Et bien me voilà rassurée chère filleule!

Oui oui j'ai bonne route, très bonne route, merci.

Enchantée Madame, ravie de vous connaître aussi!

Chère Orlagnia, ton amie à raison ne faisons pas attendre le diacre!   

Thémis respira profondément, le grand jour était arrivé! Inracien lui avait dit qu'elles seraient toutes les deux avec Orlagnia, tant mieux entre sœur d'arme, que demander de mieux.
Par contre, ses pigeons sembles avoir étaient la proie des chasseurs ou des animaux sauvages... enfin surtout un ou deux, c'est donc au dernier moment presque que sa marraine a eu sa demande et d'autres réponses manquent encore... elle scrute l’horizon, un nœud au ventre : vont pas me faire ça… me laisser toute seule aujourd’hui… certes on a eu trop peu de temps pour finaliser mais quand même ?
N’aura-t-elle pas pléthore de mentors ? Après tout, elle a doublé la mise car elle ne pouvait se résoudre à choisir entre eux et entre elles et ils ont tous leur place de choix dans son cœur et lui ont déjà tant donné et si bien guidé. Son grand frère, son fiancé, sa sœur de cœur et sa chère Paquita, rien de moins pour lui montrer et l’accompagner sur le chemin aristotélicien.
Mais qui voila justement ? Lavatar, quoi qu'il arrive, fidèle au poste. Mais ne pas trop savoir si les amis seront là, c'est un peu triste, petits nuages dans le ciel bleu...
La brune, respire profondément, contemple un instant encore la cathédral et son parvis baigné de soleil en ce jour si beau, tout ira vite après, les cloches vont sonner à toute volée et on pourra commencer. Dans sa plus belle robe elle sent comme une princesse qui vient rencontrer un grand roi, Dieu mérite le meilleur de nous-même non ?

Mon Lavatar, je suis là. J’attendais un peu voir si les miens arrivent enfin, j’ai peur que mes pigeons ne soient tombés dans des assiettes de fins gourmets ou des gueules affamées… Mais mon Saïno sera là, c’est promis et donc j’espère que Paquita et les autres seront dans sa carriole, j’espère aussi que Azylys et Kilian trouveront facilement, avec le petit loup, on sera vraiment en famille !

La néophyte sourit doucement, glisse ses doigts dans ceux du grand blond et passe le seuil, des voix à l'intérieure la rassure; le diacre Inracien, Orlagnia et Trava son là, la marraine de son amie aussi... Elle approche silencieusement, car c'est un lieu de prière et un temps de recueillement, ses yeux s'habituent à la lumière multicolore qui caresse des pierres centenaires. Qu'on est bien ici...
Tien un homme? Un ami d’Or... Paro ? Paro! c'est bien toi!? rire joyeux de la fuxéenne qui se retrouve en un instant dans son cher verger toulousain et sur le terrain de soule avec les ours... jouer à la soule ça créé des liens ! et puis un léger flottement, d’autres choses lui reviennent en mémoire, elle pensait pourtant les avoir enfouit au pied d’un arbre au détour d’un chemin creux, méandre marécageux des oubliettes de son esprit là où pourrisse quelques douleurs et déceptions…
La brune respire profondément, on est là pour al joie, alors rien n’altérera sa sérénité ! et les autres vont arrivés, il vont arrivés, ils vont arrivés, ils vont arrivés…

orlagnia et près de sa marraine xena lorsque son amie Thémis et l’avatar sont arrivée


ho c est don aussi pour toi ce bathème ma belle thémis


orla la taquine

mon lavatar tu va bien beau blond

    

hahahaha

[Castelnaudary, un soir de Juin 1462]

Le père Saino était tout affairé dans son bureau du dispensaire de la ville lorsque l'on frappa à la porte. Un messager entra pour lui remettre un pli.

Mon père, nous avons trouvé cette lettre accrochée à la patte d'un pigeon, mort de fatigue, près de la porte de la mairie. Dona Quiche, voyant que cela vous est adressé, m'a fait mandé.

Merci bien mon ami et tu remercieras dona Quiche de sa diligence.

Si fait, si fait, mon père! et le messager de repartir en fermant la porte du cabinet.

Le père Saino ouvrit la lettre et en prit connaissance. Au fur et à mesure de sa lecture, un sourire s'affichait sur ses lèvres.

Eh ben, elle en aura mis du temps mais le moment est enfin venu pensa-t-il avant de tomber à genoux en prière Grand merci Aristote pour cette grâce d'accueillir ma petite sœur adorée, dans notre belle famille aristotélicienne.

Thémis lui indiquait qu'il y aurait du beau monde et qu'elle avait une personne à lui présenter en particulier. Poitiers, n'étant pas la porte d'à coté, il ne faudrait qu'il soit en retard. Il commença ses préparatifs en cherchant une robe de bure pas trop trouée et tachée par ses cochons adorés, une belle corde pour ceindre sa taille, sa plus belle besace à simples. Lorsque tout fut prêt, il attela son bourricot à la charrette, prit quelques viandes et miches de pain, à la cave, pour le trajet et prit la route du Poitou.

[En chemin]

Comme tout bon souleur en déplacement, le père Saino s'enquit de visiter toutes les tavernes du trajet. Il en connaissait déjà quelques unes pour avoir fait le voyage vers La Trémouille, il y a quelques temps pour un match, mais plusieurs nouvelles avaient ouvert leurs portes depuis. Il fallait bien les tester pour se rendre compte. Les soirées en taverne à boire et à deviser de tout et surtout de rien, que du bonheur pour égailler un voyage.
La dernière étape fut particulièrement difficile; le chemin de la chambre avait été compliqué à retrouver...

[Le lendemain, dernière étape pour Poitiers]

C'est avec une belle gueule de bois que le père Saino prit le chemin indiqué vers la capitale poitevine. La route se fit sans encombre. Le passage des portes de la ville, une formalité. Arrivé devant la cathédrale, il put voir que plusieurs personnes étaient déjà présentes sur le parvis. Il chercha du regard une auberge et aperçut son bonheur. Il y dirigea la charrette, la rangea et entra :

Bien le bonjour aubergiste ! Puis-je vous laisser ma charrette et mon bourricot le temps d'une cérémonie à la cathédrale?

Bien sur mon père, ça vous coutera quelques deniers, mais faut payer d'avance.

Merci bien aubergiste, voici votre du. Pouvez vous nourrir mon bourricot dans la foulée? Le père Saino ouvrit sa bourse pour déposer quelques piécettes dans la main tendue.

On peut tout faire si vous avez de quoi payer?

Très bien, voici quelques autres de plus pour le soin de mon bourricot. A tout à l'heure.

Après avoir réglé ce petit détail, il prit le chemin de la cathédrale. Ne voulant pas se faire remarquer plus que de raison, il passa par l'une des portes du coté.
Fort heureusement pour lui, elle débouchait tout près de l'autel. L'esprit encore embrumé par les vapeurs de la veille, le voilà parti à remettre tout en place à sa manière, comme s'il allait officier lui-même à la célébration. Et que je te déplace le broc d'eau qui servira à l'aspersion, et que je te change de place les cierges qui seront remis aux nouveaux baptisés, et que je te mélange les objets liturgiques sur l'autel. Bref, il chamboulait tout dans l'organisation de la cérémonie, mettant les objets à gauche à droite ou inversement...

Laf venait tout juste de rentrer d'une longue croisière et d'arriver à Castenaudary que son ami le Pére Saino ( qu'il prénommait gentiment L'Affreux) lui annonça le baptème de sa soeur Thémis .

"- Bien sur que je vais y aller , tu penses , une vieille amie comme elle ! je prepare mes affaires , j'avertis Tilu et nous partons !"

Il rentra chez lui , se fit propre et coquet et alla avertir Tilu qu'elle avait à se préparer aussi . Faut dire que depuis qu'ils avaient repris leurs relations ( mais tous savaient que Laf sans Tilu ou Tilu sans laf c'était comme une cerise sans noyaux ). Ils chargèrent la charette et en route .
Le voyage se passa sans encombres et ils trouvérent une auberge proche et louèrent une chambrette pour deux jours . Toujours pressé , Laf s'habilla en un tour de main , s'assit au bord du lit et admira Tilu , se devêtir , se laver , se coiffer et s'habiller à son tour
C'est qu'elle était belle la garce !et sa robe ! une merveille . Elle avait choisit celle qu'il aimait le plus , la grise et blanche avec ses manches bouffantes et les petits noeuds decoratifs .. Il sourit en se rappelant la première fois où il avait voulu défaire le lacet de son corsage . Il y avait mit tellement de temps , avait tellement tout emmêlé et fait le plein de doubles-noeuds que Tilu l'avait viré avec perte et fracas . Fallait etre Tilu pour choisir une robe avec un lacet qui partait de sous  le menton jusqu'au nombril .

"-Plus c'est long , plus c'est bon " lui avait-elle rétorqué

Il lui avait dit que la prochaine fois il se servirait de son couteau de chasse ; il avait déguerpit  en vitesse de la chambre en evitant le pôt de chambre .

Les tours et clochers de la Cathédrale surplombaient la ville . Ils se dirigeait a visto de nase dans sa direction . Il se faisait une joie de faire la surprise à Themis . Bien que ce ne fut que la deuxième fois qu'il allait entrer dans une cathédrale . La première avait été celle de Carcassonne pour le mariage de Laure 3 et Correba , ça faisait des années . Il les avait perdu de vue mais se rappelait bien de cette journée . Faut dire qu'à cette époque il était brigand et que ce n'était que déguisé qu'il avait pu participer aux festivités . Soit , il avait un peu fracturé les troncs de la cathedrale , visité la sacristie et bû tout le vin disponible . Il avait même en embrassant la main de l'Evêque lui subtiliser d'un leger coup de dents le rubis de son anneau ;le temps de leur faire une bise et de les féliciter , lui avait déguerpit vite fait avec la quette .... des broutilles quoi !!
Comme quoi faut que jeunesse se fasse . Maintenant il s'etait(un peu) assagi et il tendit la main à Tilu pour monter les marches du porche de la cathédrale

Damenic aurait presque pu faire partie des bagages du Padre ! Quand il lui avait fait part du baptême de sa jeune sœur, elle n'avait balancé qu'un instant : celui d'en parler à TrolKabu, son compagnon.
Il a lu sans difficulté dans ses yeux qu'elle mourait d'envie d'y aller. Il a souri et a hoché affirmativement la tête. Elle n'est pas sûre que, dès qu'elle a tourné le dos, il n'ait pas levé le regard au Ciel en murmurant pour lui même "Tsss... les femmes..." Mais Dame n'est pas une femme comme les autres, c'est la sienne, et il lui passe tous ses caprices ! Dame est une femme heureuse !
Il est ensuite allé préparer les chevaux, pendant qu'elle réussissait le traditionnel tour de force de faire entrer dans un sac ridicule de petitesse un nombre de tenues étourdissant.
Mais ça... c'est affaire de femme !

En arrivant à destination, Dame va proposer à son homme de chercher une auberge. Il faut qu'ils se fassent beaux ; enfin, elle... il n'est pas garanti qu'il l'accompagne...
Mais ils aperçoivent en même temps la charrette de Saino !
Ils sont donc arrivés.

Dame laisse Trol procéder aux formalités d'usage, et file dans leur chambre se préparer.

Thémis... Elle n'a pas un souvenir très précis d'elle. Elles ont juste fait quelques voyages commerciaux en toulousain, avec le regretté Jaccot. Elle se souvient d'une petite bonne femme souriante et d'agréable compagnie. Elle se rappelle également comme elle admirait la baillie du Conseil de Toulouse, toujours de bonne humeur, d'une calme efficacité. La sœur de son frère, quoi !!

Dame est prête. Elle vérifie dans le regard approbateur de Trol qu'elle est présentable.
Sur une pirouette, elle se sauve en direction de la cathédrale, toute proche.

Du monde déjà sur le parvis.
Elle regarde partout avec curiosité, croit apercevoir Lafayette avec... avec Tilu ? Elle doit avoir la berlue et rit d'elle même ; elle se glisse adroitement jusqu'à la grande porte ouverte à deux battants.

Kik' suivait la louve qui serpentait dans les couloirs. Bizarrement, l'animal avait l'air plus au courant des chemins à prendre que lui. Il faut dire qu'il n'avait jamais au grand jamais mis les pieds dans un endroit si grand et haut en couleur que la cathédrale. Mais il ne se décourageait pas, Kali semblait sure d'elle. Il ne savait même pas pourquoi ou comment elle avait compris qu'il fallait l'aider et surtout qu'il cherchait son chemin.
Petite précision, il était en retard c'est pourquoi il se dépêchait cheveux au vent et essayant tant bien que mal de se plaquer un style distingué.

Une fois ses boutons de chemise ajustés et ses cheveux repeignés vite fait, il ouvrit la porte qui grinça traditionnellement d'une façon horrible, prévenant instantanément les personnes présente qu'un retardataire arrivait sur la pointe des pieds.

Groumph, c'est fou ça... On dirait que c''est fait exprès... marmonna t-il.

Puis il s'approcha, salua tout le monde, fit un grand signe avec un sourire du genre : youhou:!!!! je suis là!!! Mais en silencieux. Puis, enfin il s'assit pour suivre la cérémonie des yeux.

Paraît que les femmes doivent toujours se faire désirer. Une chose est sûre, ça la brune, elle maîtrise, mais alors jusqu'au bout des doigts. A la bourre donc, pour ne pas changer. Faut dire qu'arriver depuis Vannes avec un loustic de presque deux ans c'est pas une mince affaire non plus. Allez donc expliquer à ce petit diable qu'il va devoir être sage, parce que maman sera...tout devant. Et la brune a tenté pour une fois de faire bonne figure devant tant de monde inconnu. Tenue de camouflage, elle débarque presque incognito. Les boucles brunes ont pour une fois été en partie domptées, deux fines tresses partant de chaque côté pour se rejoindre derrière la tête -histoire de faire coiffé quand ça l'est pas, voyez ?- et la Vannetaise a enfilé...une robe. Incognito je vous dis. Possible même que Themis, comme la quasi totalité des personnes ayant un jour croisé Azylys -ou l'ayant fréquentée pendant 3 ans- ne sachent même pas à quoi elle ressemble en robe. Seulement trahie par ses prunelles azurées, la brune pousse donc la lourde porte pour se faufiler discrètement à l'intérieur -comme tous les gens à la bourre !- plus mal à l'aise que jamais avec cette longue robe qui l'entrave. La petite assemblée déjà conséquente achève le peu d'assurance qu'il lui restait. Dis moi que je peux me fondre dans un mur là, pitié !
Rapé. Parce que la brune n'est pas seule justement. Et que le petit brun qui l'accompagne n'a pas la frousse, lui. Il a reconnu Themis d'ailleurs, et il s'élance à toute vitesse -c'est beau l'énergie de la jeunesse-. Voilà donc comment on s'écrie alors que ce n'est pas le lieu, alors que la brune meurt de plus en plus d'envie de se fondre dans le mur.

Emiiiiis ! C'est tout ce qu'on a le temps d'entendre avant que la petite tornade de mèches brunes au yeux d'azur se cramponne à la robe de Themis tandis que sa mère remonte patiemment l'allée en faisant comme si elle savait marcher avec une robe. Bonjour, on est venus mettre l'ambiance !

Bonjour tout le monde, bonjour ma Themis.

Après hésitation entre le "demat" et le "adishatz", le bonjour tout simple l'a emporté. Sourire radieux de la brunette qui reprend le petit Kilian dans ses bras avant qu'il fasse des bêtises, bien habillé comme il est ce serait dommage.