Baptême de Flore de Lendelin [Terminé]

Popolopompom - on parle du loup ? il arrive au grand galop !

- Bien le bonjorn Donà,
dit-il en passant devant Doch.
Il s'en alla alors saluer toute la famille occitane, qui de Gascogne, qui de Guyenne, qui d'Armagnac, qui d'ici et d'ailleurs, d'ailleurs !
- Alors ma filleule comment te portes-tu depuis tout ce temps ?
Il abaisse légèrement le chef pour saluer tout ce monde et plus particulièrement la Montalbannaise revue il y a peu et avec grand plaisir qui plus est.

Si ca continu comme ca je vais me taper une réputation de retardataire... Grommela Yannig en arrivant devant l'église


Il ne connaissait que très peu Flore mais allez savoir pourquoi il l'appréciait. Remarquez, pas difficile Yannig appréciait presque tout le monde.
Et puis il aimerait la voir à son propre baptême alors ce serait très impoli de ne pas venir au sien.

Heureusement pour lui il commençait à connaitre cette église, il y était déjà arrivé en retard et avait encore en tête la façon de faire...

Première chose à voir : Y'a t'il une place vide légèrement à l'écart ? Si un proche est assit pas loin c'est encore mieux.

Yannig sourit lorsqu'il vit la place parfaite. Il ne pouvais pas rêver mieux. Si encapuchonnée et de dos soit-elle Yannig aurait pus la reconnaitre entre mille ! Sa mère de cœur était là, un rien en retrait, ni trop, ni pas assez. L'endroit idéal. Il se faufila discrètement et s'assit sans tambours ni trompettes à coté d'elle.

Bonjour maman.

Il sourit à Kassandra, lui pris la main et écouta les officiants et sa cousine.

Serrant très fort la main de sa môman, P'tit Sam avançait en se frayant un chemin dans la foule stationnée sur le parvis de l'église.
Bien que tout petit, il savait que l'évènement était important pour Flore, son amie qu'il affectionnait tant.
C'était la première fois qu'il se sentait un peu intimidé.
Tenant à la main la rose blanche qu'il envisageait d'offrir à sa Fleur, il tâtonnait dans l'autre poche profonde de son mantelet pour s'assurer que les trois grenouilles, qu'il avait apporté à l'intention d' Eamon et de Margaux, étaient toujours bien présentes.
En effet Eamon l'avait informé que Margaux aimait beaucoup celles-ci et il tenait à lui offrir ce présent.
Il les sentit toutes gluantes dans sa poche, prêtes à bondir.
Ils remontèrent la nef de l'église, P'tit Sam tournait la tête en tous sens pour apercevoir Flore, n'y arrivant pas il n'hésita pas à sauter sur place mais une pression sur la main que sa môman exerça discrètement le rappela à l'ordre.
La seule personne qu'il réussit à voir fût Istanga et son entrain retomba.

-- Ooooh non, Moman, Istanga est là, va encore fallolr être saze et bien se tenir.
Ze te zure que si elle me mêt la main sur la tête et me caresse comme un p'tit zien ou m'appelle p'tit sinze, ben, ze lui mords la main.

Sa môman l'entraina près de sa cousine Azzera et il s'arrangea pour se placer près d'Eamon et Margaux.
Il murmura :

-- Salut, on va bien s'amuser après y aura surement une fête et z'ai apporté des grenouilles, on pourra les lâcher dans les zupes d'Istanga.

Soudain, remontant l'allée centrale, il aperçut Flore qui prenait place et quand elle passa devant lui, il ne put s'empêcher de crier :

-- Zour, Fleur, Ze suis là.
Tu es beeeeeellle, te trébuzes pas dans ta robe!!!

Natale a écrit:Alors ma filleule comment te portes-tu depuis tout ce temps ?

Salue avec respect - ce n'est pas n'importe qui quand même - son presque parrain.
Je dois reconnaître que tout va pour le mieux. Le retrait au monastère de Louis-Philippe m'a porté un coup au moral à l'époque, provoquant mon refuge dans le travail. Une conséquence salutaire puisque j'ai maintenant la tête remplie de projets. Chaque jour, je découvre davantage la Gascogne et constate la présence de gens de bonne volonté. J'en arrive à me demander ce qu'il m'a pris de combattre en Provence. Tout cela me paraît si loin ...

Sourit

Je te présente ma marraine, Farwen. Actuelle maire de Toulon. Avant tout, une amie loyale. Je fais tout pour qu'elle me rejoigne en Gascogne mais bon ... Sans succès jusqu'à présent.
Farwen, voici Natale Adriano di Foscari Widmann d'Ibelin, Comte de Toulouse, parrain en devenir, vaillant allié en toute occurrence.

Son cousin Yannig arrive, se dirige vers la dame en capuche. Flore ne doute plus une seconde que c'est Kassie. La brunette est ravie que sa cousine ait un peu de compagnie en ce début de cérémonie où elle ne sait où donner de la tête.

Taglio a écrit:
Chère Flore vous estes ravissante! Cette houppelande verte émeraude vous sied à merveille

Une voix connue. Flore contrôle de justesse un léger rougissement au compliment.
Je vous remercie, Taglio. C'est une couleur que je ne porte pas souvent. J'avais envie de changer.
Votre présence m'enchante. Ainsi, je suis parvenue à vous arracher à vos dossiers ...
Sourire en coin. Il est vrai qu'au conseil, Flore travaille régulièrement avec le Commissaire au Commerce, plus par affinités que par complémentarité de fonctions.

P'tit Sam a écrit:-- Zour, Fleur, Ze suis là.
Tu es beeeeeellle, te trébuzes pas dans ta robe!!!

Coucou, mon grand ! Ne t'inquiètes pas, je serai prudente. N'oublie pas de laisser ton épée à l'entrée. Les armes sont interdites dans une église ! dit-elle avec espièglerie en référence à l'épée en bois offerte au garçonnet il y a quelques semaines.

Tirée sans réserve vers un coin de la salle, la petite duchesse n'avait pas émis la moindre objection. Si son prince le souhaitait ainsi, et bien qu'il en soit ainsi.

- Tu vois Magaut, presque tous les zadultes là... bin, y viennent pas pour Flore... y viennent zuste pour montrer leur beau costume

Margaut monte son doigt sur sa bouche et réfléchit intensément. Il est vrai que du lieu où ils se trouvaient ils pouvaient voir toute l'assemblée de coqs et poules. La petite fille fixe une dame toute de rouge vêtue. Rhoo, ze voudrais la même robe quand ze serais plus gande, pensait elle. De rond de jambe en ronde jambe, le dernier cru était absolument magnifique. Toutes plus belle les unes que les autres. Margaut attrape un pan de sa robe et se met à virevolter dans les airs. Elle s'arrête tout à coup baisse légèrement les jambes et fait une révérence.

Margaut... regarde... tu le vois je jeune Messire là ?... Et la Dauna en rouge qui vient d'entrer ?... Lui... on dirait un p'tit coq et la dauna, une vieille poule rabat-joie... Ze trouve qu'ils ont l'air de s'ennuyer... tu veux on les amuse un peu ?

La petite fille relève la tête en fixant son prince et rosit quelque peu.

Votre grasce il me zemble être une meveilleuse idée.

Margaut pouffe de rire en relâchant les pans de sa robe et en attrapant la manche de son prince. Elle lorgne alors sur sa besace et la montre à Eamon. Toute fière d'avoir ramené des amis imprévus pour la cérémonie, elle n'avait pas fait attention à l'arrivée du ptit Sam qui semblait très débrouillard pour les avoir trouvé dans leurs cachettes. Il faut dire qu'un enfant fouine partout et que celui là semblait être particulièrement doué à ce jeu la.

Salut, on va bien s'amuser après y aura surement une fête et z'ai apporté des grenouilles, on pourra les lâcher dans les zupes d'Istanga.

Couou Sam, zustement avec n'Imon on ze disait que les zens ils semblait s'ennuyer alors on va les faire zouer.
J'adoure les grenouille fait vois si elles sont zolie.

Elle n'eut cependant guerre le temps d'admirer les amphibiens que déjà Sam c'était enfuit derrière Flore. Margaut ne pu s'empêcher de rire en voyant le petit garçon courir derrière une dame. Elle se retourne alors vers Eamon et lui sourit.

Tu te souvien n'Imon qu'on z'avait voulu faire un n'élevage d'insecte ?
Bin tu sais quand on est partie de la maizon, les n'insectes il me regardait pis ils avaient l'air tout triste, alors zé pa pu les laisser à la maizon tu comprends.

La petite fille ouvre sa besace est montre les criquets à Eamon.

Zé emmener les kiquets avec moi, et ze pensais à un truc. Tu crois que les kiquets et les grenouilles ils peuvent faire des bébés ?
Et tu veux les z'amuser comment les zens ?.

bon de tout maniere tout le monde commencait a la connaitre, elle etait toujours en retard, et puis la les affaires du duché etaient prenante. Elle s'installa tranquillement dans un banc pas trop loin de la sortie, a la vue de personne et surtout la ou elle pouvait guetter son cousin sam. Ils avaient decidé de faire un petit tour ensemble dans un certain endroit que gil adorait et gardait précieusement. elle irait saluer sa cousine plus tard quand la ceremonie serait finie

Elle regarda hugues a coté d'elle en souriant, elle lui pris la main et la serra fort. puis elle se concentra sur la cérémonie

Gil21 a écrit:
Je crois que nous pouvons commencer chère cousine ? Flore, tu demandes aujourd’hui à entrer dans la grande famille des Enfants de Dieu. Maintiens-tu ce désir ?

Sans hésiter :

Oui, je le veux ! Paroles prononcées sans réflechir. Lèger doute. Hum, ce n'est pas la bonne réponse. Je me suis trompée de cérémonie. Ben oui aussi à force de se rendre à des mariages, pffff.
Donc, je voulais dire : oui, je maintiens mon choix de faire partie de la communauté des fidèles de la Très Sainte Eglise d'Aristote. Puisse sa lumière éclairer mon chemin ! Habituellement, elle ajoute "surtout la nuit après une soirée bien arrosée" mais choisit de s'abstenir.

Tous les invités prennent place, dont sa cousine Elisabeth, aussi dans le fond. Décidément, c'est l'endroit en vue dans cette église. Flore se demande bien pourquoi.

Voilà une cérémonie qui s'annonçait, finalement, moins ennuyeuse que prévu !

Margaut me rendait fou de bonheur tant sa malice et sa bonne humeur étaient communicatives... L'arrivée de P'tit Sam ajouta encore à cet état d'esprit, notre camarade n'avait, lui aussi, son pareil pour accumuler les... "bêtises"
Nous formions alors un trio redoutable pour la noble intégrité solennelle de ces cérémonies et la mine inquiète de Papounet lorsqu'il remonta la nef en compagnie de Flore n'était pas sans fondement.

Tu te souvien n'Imon qu'on z'avait voulu faire un n'élevage d'insecte ?
Bin tu sais quand on est partie de la maizon, les n'insectes il me regardait pis ils avaient l'air tout triste, alors zé pa pu les laisser à la maizon tu comprends.

Ma Princesse ouvre sa besace et me montre les... "invités surprise"

- Zé emmener les kiquets avec moi, et ze pensais à un truc. Tu crois que les kiquets et les grenouilles ils peuvent faire des bébés ?
Et tu veux les z'amuser comment les zens ?.

Sam et ses batraciens, Margaut et nos criquets... Pfiouu... Mon cerveau tournait à toute allure, débordant d'idées plus folles les unes que les autres dans le but de trouver de quoi animer la cérémonie.

C'est vrai quoi... Tout le monde affichait un sourire de circonstances et on sentait bien que nombre d'entre les invités n'étaient là que par obligation - nous y compris - et auraient préféré se rencontrer à La Sirène autour d'une tournée de chopes mousseuses.
Cependant, Papounet venait d'entamer les... "hostilités". Par respect pour lui et Aristote, je mis un doigt sur les lèvres de ma Princesse et lui murmurai :

- Atta, Magaut...

Une fois les paroles d'usage marmonnées par la foule des fidèles je lui chuchotai :

- Alors, d'abord, regarde, le petit Messire, il a n'oublié d'attacher les lacets de ses bottes, faudrait lui rendre service... alors, ze vais n'aller les lui rattacher... mais, faut pas qu'il me voie, hin... passke quand on rend service à quelqu'un, faut le faire... discrètement.

Je marquai une pause en pouffant afin que mon amie s'imprègne bien de mes paroles, puis je poursuivis :

- Pis alors, on essaiera d'appeler p'tit Sam... faudrait qu'on essaie quoi tu as dit n'avec les brenouilles et les crikets... Euh... tu crois qu'y a des princesses dans les crikets ?...

Enfin, je lui désignai la Dame en rouge auprès de laquelle mon ami Yannig s'était installé :

- Pis la Dame là-bas, ze swi sûr qu'elle s'ennuie fort... Elle sourit pas... mais comme elle a donné un bisou à Yannig, c'est sûrement une namie à lui... Donc, elle doit quand même être zentille.
Alors, tu sais quoi ?... on va aller déposer les crikets à ses pieds... comme ça, elle s'ennuiera pas.

Un coup d'oeil à la ronde et je repérai Dame Istanga :

- En même temps, 'tit sam, il ira mettre les brenouilles sous les zupes d'Isatnga comme il a dit... ça va être comique !

Afin de préparer notre stratégie et prendre nos repères, je regardai vers la rangée dans laquelle Maman avait pris place. Je fis une grimace :

- Magaut... va falloir faire nattention... passke Moman elle arrête pas de regarder partout... ze swi certain qu'elle nous cherche... Ah oui... dis, t'as pas vu Caramel des fois ?... passke lui, ze l'ai déza vu nattrapper des crikets... faudra faire nattention naussi !!!

Ah? ce baptême là ne commençait pas comme le sien. finira-t-il aussi dans une inondation?
hum, pour le moment il lui faut rester sage. elle est la future marraine, voyons!
très concentrée, elle ne fait pas attention aux derniers entrants, et récite ce crédo



Une partie de son cerveau fait le tour de la situation : elle est entourée d'inconnus ou presque, Alex est dans les bras de Délia, elle vient juste de se faire baptiser, elle est bientôt marraine d'une amie poutreuse, elle est loin de chez elle et complètement perdue... bref, tout va bien!

Chuchotant toujours avec Margaux et Eamon, P'tit Sam cacha son épée en bois sur le sol et se tassa un peu plus sur la banquette en voyant passer son pôpa, de crainte que celui-ci ne l'assoit à côté de lui.
Mais déjà son patriarche rejoignait son rang

Ooooh Ouiiiii, des bébés criquets et grenouilles ça doit être beaaaaauuuuu et courir vite.
Mais dis Maaaaagaux, tu sais, toi comment on fait des bébés ?
Peut être que si on leur donne à manzer la même zose, qu'ils en feront ?
Enfin ze sais pas, Ze vais mettre les grenouilles dans les zupes d'istanga.


Profitant que leurs mômans papotaient à voix basse, le petit s'élança au banc précédent pour se placer juste derrière Dame Istanga et placa promptement un batracien sous les larges jupes froufroutantes.
Ensuite, il plaça la seconde bestiole et en soulevant légèrement le pan du vêtement il vit que déjà les grenouilles grimpaient le long du vêtement.
S'apercevant de son absence, sa môman le rappela doucement.
Prenant place, il se rassit près d'Eamon.

-- Tiens, il en reste une, si on lui faisait faire une course dans l'allée avec les criquets?