Demande d'entretien de Gengis

par gengis0 Jeu 19 Aoû 2010 - 22:58

Gengis avait croisé quelques temps plus tôt le père Forth et lui avait demandé à pouvoir lui parler, celui-ci l'avait inviter à venir en parler à son bureau. Gengis arriva donc et vyant le père Forth au travail, frappa et entra

Bonjour mon père, je voudrais vous entretenir à propos de mon travail de vice-ambassadeur. Pouvons-nous en parler?

par forth_with Sam 21 Aoû 2010 - 1:11

Le prêtre installé derrière son bureau s'inquiéta quelque peu. Il faut dire que peu présent ces derniers temps il n'avait pût être attentif à tout. Il accueillit bien sûr sans problème Gengis et l'invita à s'asseoir.

Bien sûr allez-y je vous écoute.

par gengis0 Sam 21 Aoû 2010 - 17:16

Gengis s'assit, la discussion prendrait probablement du temps.

Merci mon père, voilà cela concerne comme je vous l'ai dis mon poste. Durant ces dernières semaines, lors de la question de l'Angevinisme, j'ai été confronté à la tâche de devoir servir d'intermédiaire entre le Poitou et Rome, or la crise est sévère, et je me suis rendu compte que la tâche était très ardue. Je l'ai mal gérée je pense, j'aurais du relancer plus de monde, poser plus de question, chercher plus d'information, mais voilà, je me rend maintenant compte, que je n'en ai pas le temps. Je vus avais parlé d'une période d'essai, je crains que l'essai ne soit pas concluant. Mais je pense qu'on a du vous en parler.
Prend une profonde respiration

En fait, un autre problème se présente également, je suis légionnaire, sénéchal, je vous l'ai dit, poste à responsabilité. Je me retrouve dans ce genre de crise pris entre l'enclume et le marteau, je dispose d'informations, que je ne peux communiquer à l'autre partie, et j'ai eu beaucoup de mal à prendre le recul nécessaire, je suis plus que directement impliqué. Comprenez-vous mon souci?

par forth_with Sam 21 Aoû 2010 - 23:26

Forth avait écouté lentement le jeune Vice-Ambassadeur mais avait déjà commencé à réfléchir à une réponse en entendant simplement le sujet du dialogue. Non pas que ce qu'il lui disait ne l'intéressait pas, mais que certaines choses qu'il avait à dire à ce sujet devait être dites.

On ne m'a pas parlé de ce que vous avez fait. Et quand bien même j'aurais reçu des critiques elles ne seraient en rien justifiées. La situation dans laquelle vous fûtes mis ces derniers temps n'est en rien votre faute. C'est entièrement de la mienne.

J'avais en effet ouï dire d'une situation difficile en Anjou et je me suis retiré pour me reposer. Résultat je vous ai laissé seul gérer une situation sans que vous connaissiez pleinement le rôle que vous devez assumer. En somme pour reprendre l'idée d'essai je fus pareil au maître qui prend un commis à l'essai et lui confie de suite la boutique.

Quoi que vous ayez fait vous n'auriez pût faire mieux. Si vous saviez le nombre de bêtises que j'ai fait au début et je n'avais pas une situation aussi critique.

Avant donc que vous preniez la moindre décision sachez que je vais reprendre pleinement ma place et si vous êtes l'objet de critiques j'en assumerais l'entière responsabilité. Pour moi vous n'avez rien fait de mal. Vous fûtes simplement une jeune recrue à la tête d'un peloton.

Je sais que la situation fut tendue et difficile pour vous ces temps-ci et que même vous avez dû vous sentir esseulé et inquiet. J'espère pouvoir faire passer cela en tout cas.

Et je tiens donc à m'excuser pour mon erreur et mon absence.

par gengis0 Dim 22 Aoû 2010 - 14:26

Gengis s'attendait au minimum à une réprimande, voire à une engueulade plus sévère, mais voilà que le Père Forth s'accusait lui-même. Gengis resta un instant interdit, puis un léger sourire lui revint. Le Très Haut avait décidé de mettre quantité d'obstacle sur sa route, mais il avait aussi décidé de mettre l'un ou l'autre guide, et le père Forth était indéniablement une de ces personnes qui avait profondément modifié l'avenir et la vision de Gengis.
Je ... merci de votre magnanimité mon père, mais il n'empêche que j'ai ma part d'erreur. J'aurais probablement du enfoncer ses portes, au lieu de rester bêtement devant elles à les regarder en attendant qu'elles s'ouvrent. Pour être honnête j'étais venu vous présenter ma démission, je n'ai pas l'étoffe d'un diplomate, j'ai perdu mon sang-froid. Mais maintenant je me rend compte que si je faisais cela, je trahirais la confiance que vous semblez m'avoir accordé. Je vais donc rester, mais si cela vous agrée, je me cantonnerais à un rôle de secrétaire. Et... je suis désolé de vous avoir mis dans cette situation délicate.

par forth_with Dim 22 Aoû 2010 - 17:55

Reprenant.

Où avez vous lu dans mes propos que vous n'aviez pas commis d'erreur ? Vous en avez fait. Mais il ne faut pas confondre erreur et responsabilité. On peut faire une faute sans en être responsable et inversement on peut ne pas avoir fait de faute et être responsable. Il se fait que j'ai fait des fautes et que je suis responsable de votre situation.

En tout cas je vous cantonnerais comme vous le demandez dans le rôle de secrétaire car envoyer ainsi au front un jeune homme sans expérience est une aberration, surtout seul. Toutefois j'ai bon espoir que vous repreniez plus tard plus d'assurance et que vous puissiez être plus que cela.

Souriant intérieurement et extérieurement.

Sinon mis à part cela pouvez vous m'en dire plus sur ce qui s'est passé, que je ne passe pas en plus pour un benêt.

par gengis0 Dim 22 Aoû 2010 - 21:35

Regardant le père

Je ne l'ai entendu nulle part mon père et c'est bien ce que je dis,que vous assumiez la responsabilité, soit, encore que je ne sois pas d'accord, mais dans ma situation, je ne vais pas discuter, mais les erreurs sont là, et bien là, et chaque instant où j'entends qu'un homme est mort en Anjou me le rappelle, croyez-moi.

Long soupir, les yeux s'égarent, puis reviennent vers Forth

Ce qui c'est passé? Je vais tâché de reprendre du début alors.
Je reprend au moment où la nonciature demande aux nonces de persuader chaque conseil de condamner l'Angevinisme? Je pense que c'est à peu près vers cette période que vous avez pris votre repos, un peu après si je ne m'abuse. Donc, pendant près de 3 semaines, j'essaye d'obtenir, dans notre bureau à la chancellerie, une discussion avec le chancelier Poitevin, qui au bout d'une longue attente fini par me dire en résumé, les Angevins font ce qu'ils veulent, cela ne nous regarde pas. Voilà donc que je vais à la nonciature avec cette réponse.
Viennent la nomination des évêques hérétiques, leur excommunications, la déclaration d'anathème, puis le grave incident où son Eminence Clodeweck faillit perdre la vie, je retourne auprès de la chancellerie, je reviens avec mes interrogations, on me refait attendre. J'apprendrais plus tard, par hasard lors d'une discussion avec la liste électorale du Comte Davor, qu'une lettre de condamnation de l'attaque de son éminence a été envoyée, certes timorée, mais elle a existé.
Viens l'appel aux armes pour les Saintes armées, l'ouverture de la salle de concertation, toujours pas de réponse de la chancellerie, puisque la lecture des annonces officielles ne semblent pas suffire, je précise, Rome envoie une Sainte Armée, sommes-nous avec ou contre, dans le genre clair on ne pouvais faire mieux je pense.
Nous sommes le 17 juillet, voilà presqu'un mois que j'attends un semblant de réponse, et là grande tirade du chancellier, j'y apprends la négociation du Primat Aurélien, sous l'égide de l'Ordre des Hospitalier, je précise que le chancelier en est ancien membre, et en résumé, le chancellier me dit que l'EA est responsable de la situation puisqu'elle n'a pas pallié au manque de clerc en Anjou, mais que le Poitou n'empêchera pas les gens d'armes de l'EA de passer pour autant qu'ils ne soient pas en armée. Si vous le désirez, une copie de cette réponse est encore présente en notre bureau à la chancellerie.
Prends une grande respiration
Je demande alors, si je peux rapporter les paroles du chancellier à Rome, puisqu'il parle en son nom, où en tout cas ne m'assure pas parler au nom du conseil. Et bien je n'ai toujours pas eu cette réponse, je n'ai donc pas rapporté cet entretien.

Dernier phase, oserais-je dire, le 18 août, le chancelier s'adresse à moi, en me demandant des comptes sur l'attitude actuelle des Saintes armées en Anjou, j'ai rapporté cette fois strictement ses questions au bureau de concertation, sans lui en demandez son avis, vous comprenez pourquoi je pense. Donc premier acte, dirais-je, la chancellerie poitevine, se moque allègrement de moi, et me répond parfois pour me faire patienter.
Passons côté Rome maintenant, j'ai rapporté le fait que le Poitou ne participerait pas à la "croisade", mais qu'il ne s'opposerait pas non plus à celle-ci, mais qu'il faudrait être clair sur la bannière des armées présentent, l'EA et rien d'autre, ensuite plus de nouvelles pendant et bien en fait jusqu'à ce que j'y retourne moi-même, 3 semaines plus tard, le 18 août, avec les questions du chancelier, et je dois bien l'avouer un peu d'énervement, puisque je venais d'apprendre la démission de Monseigneur Aurélien, mais aussi qu'en fait jamais la Curie n'avait soutenu l'initiative, contrairement à ce qui m'avait été dit quelques semaines au préalable par le Cardinal chancelier. Et là j'ai certainement commis ma plus grosse erreur, je me suis emporté, alors que je suis responsable d'avoir laissé le chancelier et le cardinal me mener en bateau. Monseigneur Tully me rappelle mon rôle, a raison d'ailleurs, et me dit d'attendre réponse de ses Éminences, ce que je fais. J'apprends là aussi que les discussions sont en cours à la chancellerie, que les réponses ont été données, alors que moi, j'attends toujours, entre nous, je n'ai toujours aucunes idées de ces réponses ceci dit. Je pense que la suite, et bien vous la connaissez.

Voilà, alors oui, des erreurs il y en a un paquet, mais surtout, j'aurais du être plus incisif, plus inquisiteur, si vous me permettez l'expression, mais je n'ai pas disposé du temps nécessaire, ma charge de Sénéchal me prenant beaucoup de temps également, puis mon mariage, encore que ce soit une fausse excuse, j'aurais pu, mais on m'a fourni si peu d'information, que je me rend seulement compte de la gravité des choses maintenant. Soit mon manque de constance et d'insistance me taraude au vu de l'évolution actuelle de la situation je dois dire, je n'aurais certainement pas pu y changer grand chose, mais au moins j'aurais eu l'impression d'avoir essayé.

par forth_with Lun 23 Aoû 2010 - 12:02

Si Forth portait le même constat que son Vice-Ambassadeur tout en n'appréciant pas du tout son existence l'analyse qu'il en faisait n'était pas du tout la même et il ne se priverait pas pour lui dire.

Oui moi je vois surtout que le Chancelier se moque encore et toujours éperdument de la Nonciature. Il a par là peu changer de la relation que j'ai eu avec lui dès mes débuts en Poitou. J'ai eu en effet toutes les peines du monde à avoir un entretien avec lui alors même que je m'étais rendu à la fois en chancellerie et au château. Je vois aussi que pour eux il est plus aisé de critiquer l'action de l’Église Aristotélicienne que d'y apporter son concours et de cacher son incompétence ou son inaction derrière les fautes des autres. Certes vous avez manquez des choses dont vous parlez, mais on ne fera pas avancer un âne qui ne le veut pas même à coup de trique.

Ce constat m'amène aux réactions à avoir désormais. Et est-ce peut-être là votre unique erreur, mais comment pouviez vous faire autrement. Je ne suis qu'un clerc mais je reste humble à ce sujet mon nom aux yeux d'un conseil ou de Rome impose plus et mes déclarations ou mes annonces peuvent avoir plus de poids. Voilà pourquoi je vais m'empresser de faire quelques déclarations notamment au conseil. En espérant par ailleurs conserver un langage diplomatique, même si la façon dont vous avez été traité m'agace considérablement.

Par ailleurs justement je voudrais vous donner un conseil après coup puisque j'ai été incapable de vous le donner avant. Quand vous êtes en colère en diplomatie, passez un peu de temps avant de dire quoi que ce soit. Je sais c'est pas évident ça m'est arrivé de dérapé mais c'est le meilleur moyen de faire mieux passer les propos.

Merci en tout cas de votre explication qui me permet de voir un peu plus clair à présent. Rassurez vous nous y parviendront et de toute manière nous ne pouvons pas toujours réussir, malheureusement.

par gengis0 Mar 24 Aoû 2010 - 9:57

Gengis avait pensé que l'attitude du chancelier était uniquement due de son fait, de son peu de poids, les paroles de Forth le rassurèrent à ce sujet, mais l'inquiétèrent quand à la possibilité de discussion future. Pour le reste, le Nonce reprenait les choses en main, voilà qui soulageait Gengis, il n'était pas prêt encore, de cela il en était maintenant certain, plus tard peut-être, mais pas encore. Léger soupir.

L'humilité mon père n'empêche pas les évidences, oui il est évident que vous avez plus de poids que moi. Et oui conservez votre diplomatie, vous savez, dans cette crise, mon cas importe peu, un jour où l'autre les regards changeront à mon sujet, laissons faire le temps, pour l'heure, mon traitement ne doit pas interférer. Et la leçon a porté ses fruits, au moins pour cela, je réfléchirais effectivement à deux fois avant de laisser la colère me guider, soyez en sûr. Je vous remercie de m'avoir offert cette opportunité, de connaître tout cela, en me proposant de travailler à vos côtés, même si l'apprentissage fût difficile, et que j'ose espérer les conséquences n'en seront pas trop dramatiques.

Je vais retourner à mon travail, et vous observer faire, c'est le mieux à faire pour l'instant.

par forth_with Mar 24 Aoû 2010 - 12:00

Se voulant rassurant.

Je suis sûr que vous serez quelqu'un de très compétent et n'hésitez pas à venir me voir pour me proposer des solutions et me conseiller que ce soit sur tel ou tel personne ou encore sur telle ou telle action à faire.

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